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Equateur

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-- Du 2015/12/11 au 2015/12/jj
-- De la frontière à
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Le tracé de la route
de la frontière à Quito
du 2015/12/11 au 2015/12/15

Ipiales

Entrée en Equateur, EC

La sortie de la Colombie demanda environ 10 minutes de queue à la douane et à l’immigration. Environ 100 mètres plus loin en Equateur, 5 minutes de queue à l’immigration puis 10 minutes de queue à la douane pour obtenir le permis de circuler avec un véhicule étranger, aucune photocopie à fournir et rien à payer. Il était 16h00 ; je ne souhaitais pas prendre la route pour trouver un bivouac. Je demandais à la police équatorienne où je pouvais passer la nuit : "Ici à côte de nous sur le parking".

Otavalo

Le samedi 12 décembre, première journée en Equateur, fut consacré à régler des problèmes routiniers. A Ibarra je cherchais une banque avec un Carejo Automatico, pour prendre de l’argent. En Equateur la monnaie locale est l’US$. Puis à la sortie de la ville un supermarché, Super Maxi. La route de la frontière à Atavalo est en travaux pour son élargissement à deux fois deux voies. A Atavalo je n’entrais pas dans la ville, j’allais directement au Rose Cottage sur les hauteurs avec un splendide panorama à 2875 mètres d’altitude. Pour me reposer et m’acclimater je restais jusqu’au lundi matin.

Rose Cottage, click la photo

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Quito

Lundi 14 décembre je me proposais de visiter le parc Mitad del Mundo (moitié du Monde, half of the World) où Charles-Marie de la Condamine fit les mesures en 1736 démontrant le passage de la ligne de l’équateur. Le parc est composé de pavillons thématiques dont l’un est celui de la France. Je ne les visitais pas tous. Du haut de la tour surmonté du globe terrestre la vue panoramique est superbe. Il est permis d’imaginer le travail titanesque des savants en 1736 pour effectuer les mesures. A l’entrée du parc je fis la connaissance d’un couple de québécois. Je quittais le parc vers midi pour me rendre chez Mercedes-Benz pour acheter des filtres, air, huile et gazole. Hélas il n’y avait pas de filtres gazole, en Colombie non plus. Puis je me dirigeais vers le parking La Carabelas pour y bivouaquer pendant deux nuits, mais la hauteur est limitée par un câble ! Le gardien m’indiqua un autre parking 100 mètres plus loin dans la même rue, parking Almagro. Alors que je travaillais sur mon site Internet un violent orage s’abattit vers 15h00.

Mitad del Mundo, click la photo

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Centro Historico

Le mardi 15 décembre je partis en taxi à la Plaza Grande pour visiter le centre historique de Quito à 2850 mètres d’altitude. Ce fut une promenade très lente sous un ciel bas et une pluie fine. Comme toutes les villes coloniales de l’ère espagnole le centre historique est composé essentiellement d’églises et de couvents ainsi que de bâtiments administratifs. L’entrée de la plus part des églises est payante et, No Photo, j’en volais. Je parcourais trois places. La Plaza Grande avec la cathédrale et son musée richement doté. Puis La Compaňia de Jesus, église des Jésuites, qui est entièrement doré. Plaza San Francisco, l’église du couvent éponyme est aussi richement décorée. Sur la place le marché de Noël attire les chalands. Enfin Plaza Santo Domingo, l’église est ouverte au public sans bourse déliée. Je rentrais en taxi au Parqueadero Almagro.

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Palacio del Gobierno, Plaza Grande
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Le tracé de la route
de Quito à Cuenca
du 2015/12/16 au 2015/12/19

Parque Nacional Cotopaxi

Je quittais le Parqueadero Almagro de Quito avec plaisir mais je subissais les embouteillages dès 7h00 du matin et la pollution des bus de la ville. Comme toutes les pays d’Amériques Latines avec une démographie galopante la population est concentrée dans de grandes agglomérations dont le niveau de vie élevé entraine un parc automobile pléthorique. Le Parque Nacional Cotopaxi est à environ 70 km au sud de Quito. Ce volcan de 5897 mètres d’altitude est en éruption depuis avril 2015. A partir de l’entrée nord du parc la piste serpente sur le plateau au pied du volcan dont le sommet partiellement enneigé se découvrait entre les nuages. Le camping n’est plus autorisé dans le parc d’où il faut sortir avant 15h00. Les voyageurs avaient l’habitude de bivouac au bord du Lac Limpiopungo qui est devenu une réserve ornithologique avec des espèces en voie de disparition. Le centre Interprétatif près de l’entrée sud du parc à Caspi donne d’utiles informations notamment sur la conséquence du réchauffement climatique qui entraine la disparition progressive du glacier. Je bivouaquais sur le parking de Caspi à 3320 mètres d’altitude.

Cotopaxi, click la photo

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Saquisili

La première étape du Jeudi 17 décembre fut la visite du marché du jeudi à Saquisili essentiellement fréquenté par des indigènes des montagnes. Ce fut un ravissement pour les yeux.

Indigenous Market, click la photo

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Laguna Quilotoa

Puis je poursuivis mon chemin par le Quilotoa Loop dont la première partie est une piste en travaux d’élargissement de Sigchos à Chugchilan, puis une très belle route asphaltée jusqu’à Quilotoa. Les comptes rendus des précédents voyageurs mentionnaient le bivouac au plus près du cratère. Ce n’est plus possible il faut aller dans un parking quelconque. Le cratère est sublime à une altitude de +3890 mètres. Ce fut mon bivouac le plus élevé à ce jour. Bien sûr je ne descendis pas au bord du lac car il eût fallu remonter ! D’ailleurs mon plan de route prévoyait la visite du Chimborazo dont le bivouac est à +4800 mètres d’altitude ; j’y renonçais : "L’homme sage connait ses limites".

The Quilotoa Loop, click la photo

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Des dahus dans les Andes !

Ingapirca

La gestion du temps pour être à Cayenne avant fin mai 2016 en assumant les aléas potentiels en cours de route m’obligeait à faire des choix drastiques. Pour cela je mettais en pratique le principe d’ordonnancement en gestion de production industrielle : "Pour qu’une commande soit livrée à l’heure, il faut qu’elle soit en avance". Ainsi je ne m’arrêtais pas à Riobamba allant directement au site Inca d’Ingapirca, le plus important de l’Equateur. Il fut construit vers la fin du 15e siècle avec la même technique de pierre polie ajustée sans mortier comme pour les sites du Pérou. Certes il n’ a pas leur magnificence. Je bivouac sur le parking du site.

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En route to Ingapirca

Ingapirca, site Inca, click la photo

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Cuenca

Le samedi 19 décembre j’arrivais à Cuenca. Je cherchais d’abord un SuperMaxi pour faire de l’approvisionnement en nourriture et en eau potable. Puis j’errais dans la ville aux rues quadrangulaires pour trouver le Parqueadero Mariscal Lamar. Hélas la rue éponyme était en travaux pour le passage d’un tramway. Je décidais d’aller passer le weekend au Cabanas Yanuncay à 2592 mètres d’altitude où j’arrivais vers 11h40. Un camion MAN espagnol était déjà sur le site dont le mari du couple parlait français. En début d’après-midi j’allais visiter le centre historique de la ville qui est à environ 40 minutes à pied du Cabanas selon le gardien. A cette altitude je lui demandais de m’appeler un taxi pour me déposer au Parque Calderon. Nanti de la carte ruta iglesias je visitais, en premier, la nouvelle cathédrale, Catedral de la Inmaculada Conception construite en 1885, puis l’ancienne cathédrale, Catedral Vieja datant de 1557 transformée en musée. Tous les autres musées de la ville sont fermés le weekend. Je me gardais bien de suivre la ruta iglesias. Je descendis vers le Rio Tomebamba pour cheminer le long de la berge. J’y renonçais rapidement pour prendre un taxi pour le retour. Le dimanche, comme d’accoutumé je fis des travaux administratifs et je préparais l’entrée au Pérou.

Cuenca, click la photo

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