Lundi 23 août fut une matinée pluvieuse jusqu’à Breiðdalsvík, puis la route 1 dans la montagne jusqu’à la jonction avec la route 939 pour Öxi fut en grande partie dans les nuages ; au retour du sommet je trouvais un bivouac au bord d’un torrent pendant une brève éclaircie. La fin d’après-midi fut totalement dans les nuages. En route je croissais des motards avec des numéros sur le pare-brise, j’en inférais qu’il s’agissait d’un rallye des nuages en solo sur une route de terre ; certains, avec de lourdes machines BMW, ne paraissaient pas très à l’aise avec la visibilité au ras du guidon. D’ailleurs les distances entre les concurrents étaient importantes. Personnellement je roulais avec les feux de route, obligatoires en Islande, et les feux antibrouillard avant et arrière ainsi que les feux de détresse ; malgré tout des inconscients, locaux et / ou touristes, me faisaient des appels de phare pour me doubler !
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Mardi 24 août fut un jour faste, grand soleil dès 06:00 à Öxi jusqu’en fin d’après-midi Ce fut l’occasion de flâner le long de la route 1 dite route des côtes allant de fjord en fjord entre mer et montagnes. Il eût fallu avoir une vraie caméra et non une Dash caméra. Très tôt j’arrivais à Fáskrúðsfjörður pour m’établir sur le port à lézarder au soleil, comme les locaux retraités. La météo annonce le même temps pour les deux jours à venir, va bene ! A partir de demain, je consomme les 14 jours du voyage au Groenland annulé par Hurtigruten.
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Mercredi 25 août je quittais le port de Fáskrúðsfjörður pour découvrir à la sortie de la ville un panneau interprétatif mentionnant que les pêcheurs français y venaient et que plusieurs d’entre eux sont inhumés dans le cimetière de la ville. Le temps de la journée était incertain, en effet la ville était dans le brouillard à couper au couteau, j’étais seul sur la route. Rapidement elle devint une route de terre. Le phare de Vattarnes était inaccessible par la voie privée gardée par un épouvantail à touristes et un panneau d’interdiction ! La route twiste toujours entre mer et montagnes avec une visibilité quasi nulle. Peu à peu le brouillard disparut quant j’arrivais à Reyðarfjörður où il n’y a rien à voir, circulez. Je poursuivis ma route jusqu’au carrefour de Mjoifjordur pour voir la chute d’eau de Klifbrekkufossar. Je sautais comme un cabri sur ma chaise hélas, hélas, hélas, la vallée était dans les nuages comme le montre la photo. Je rebroussais chemin pour bivouaquer au bord de l’eau.
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Jeudi 26 août j’avais bivouaqué la veille à 10 km de la ville d’Egilsstadir pour faire du shopping avant d’entreprendre de parcourir la route F88 qui était fermée lors de mon passage le 10 juin, ici. Puis je me prélassais dans les Hot-Pots de la piscine de la ville avant de reprendre ma progression vers 12:00. Je bivouaquais au carrefour de la road 1 et de la F88 à Hrossaborg derrier un volcan inactif, bien sûr.
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Vendredi 27 août je parcourais la route F88 jusqu’à Drekagil puis Askja pour voir le cratère du volcan dont l’éruption eut lieu en 1875. Pour arriver le paysage de la F88 est lunaire, il me rappelait Neil Armstrong faisant les premiers pas d’un homme sur le sol de la Lune. Bien sûr préalablement Hergé avait fait marcher sur la Lune Tintin, le capitaine Haddock et l’inénarrable professeur Tournesol. A l’approche d’Askja le sol se couvrit de lave et la piste slalomait entre les blocs. Je mis quatre heures pour parcourir les 100 km. Je parquais mon véhicule au pied de la piste de 2.5 Km qui monte à la caldera du volcan. Il me fallut 1:24 pour faire l’aller-retour de 5 km avec un vent violent qui faillit me coucher à terre. Les astronautes, équipage de Neil Armstrong, de la mission Apollo visitèrent deux fois la région de Askja.Je bivouaquais au camping de Drekagil à l’intérieur du parc. La journée fut ensoleillée et très venteuse. La pluie, quelques gouttes, tombèrent vers 17:00.
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Samedi 28 août j’allais à Kverkfjöll, glacier dans le parc Vatnajokuls & Jodgardur, dont l’estimation de la distance était d’environ 70 km. Je mis quatre heures pour les parcourir eu égard à la variété de l’état de la piste, sable mou, rocaille, scories de volcans et bien sûr de la tole ondulée, certes il y eut des arrêt photos, pas de gué à franchir mais un pont sur un torrent impétueux, Norður-Mulasysla. Les paysages, montagnes, plaines valons etc. sont à l’origine de l’état de la piste ainsi que des couleurs du noire intense à l’ocre. Ce fut un spectacle éblouissant de beauté dont seule la nature est capable de concevoir et d’offrir aux êtres humains créateurs de l’anthropocène qui la détruise, bienvenue sur la planète faustienne. En arrivant à Sigurðarskáli, je m’inscrivis puis j’allais au pied du glacier Kverkfjöll où un chemin balisé conduisait plus avant. Je commençais à le suivre mais hélas la rocaille rendit ma progression très pénible. Je jetais l’éponge après moins d’un kilomètre parcouru.
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Dimanche 29 août je suivis en sens inverse les routes 902, 910 et F88 pour retourner stationner à Hrossaborg au pied de la route 1, soit 127 km en partant à 6:30 pour arriver à 12:00. Le temps était complètement bouché avec un véritable ciel de plomb. Malgré tout je prenais quelques photos sans prétention. Le gué profond fut franchi sans difficulté grâce à la corde à suivre selon l’indication du panneau.
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