Du 2009/01/01 au 2009/01/06

-- De Pakse à Pakse, Trek de Ta Ong

 

 

Le tracé de la route
De Pakse à Pakse
du 01/01 au 06/01/2009

Ayant conclu le contrat du trekking de Ta Ong avec le Tourism Office de Pakse, dans l’après-midi du 01/01/2009 je partis en direction de Ban Tha Beng pour la nième + 1 fois. Le rendez-vous était à Palay Bok sur la diabolique route 18 vers Attapeu. Je bivouacquais en route sur une aire de Weigh Station.

Pendant deux jours la randonnée parcourt le Xe Pian NPA accompagné d’un guide de l’Office du Tourisme de Pakse parlant anglais et d’un guide local connaissant bien la forêt. Le Xe Pian s’étend de la route 18 vers Attapeu au nord, de la route 13 à l’ouest de Pakse à la frontière du Cambodge jusqu’à la frontière du Cambodge au sud. Il a une superficie de 2400 km² avec la plus importante population d’animaux sauvages de tout le Sud-est asiatique. Le village de Ta Ong, but du trek, est le village le plus au sud du Xe Pïan habité par l’ethnie Lavae ou Brou. Le village n’a toujours pas l’électricité.

 

 


 
 
Trekking de Phalay Bok à Ta Ong 
Xe Pian NPA 
02/01/2009 


Le 02/01/2009 je rencontrais les autres participants à Phalay Bok, un jeune couple d’allemand et une hollandaise d’age mûr. La piste serpentait dans l’épaisse jungle entre de grands arbres et des bambous souvent couverte de branches basses, le sol était parsemé de rochers et de racines rendant la progression pénible.

 

 


 
 
La piste
Xe Pian 
02/01/2009 

Le guide local par le truchement du guide de l’Office nous présentait des herbes et des racines aux vertus médicinales guérissant les maux d’estomac, servant de somnifère, d’onguent pour les plaies ou facilitant l’accouchement et autres.

 

 

 

Guide de l'Office 
Xe Pian 
02/01/2009

Le pique-nique fut pris au bord de la LonLai River où le guide local fit cuire au feu de bois deux splendides poissons accompagnés de riz gluant et assaisonnés d’épices. Ce fut frugal mais délicieux.

 

 


 
 
Guide local  
Xe Pian 
02/01/2009 

Vers 16:00 nous arrivâmes à Ta Ong accueillis par les « Sabai Dii » des villageois à notre passage. Chacun de nous se promena dans le village de maison en maison sans contrainte. En saison sèche l’activité agricole est nulle ; les hommes et les femmes s’occupaient à l’amélioration de l’habitat.

 

 


 
 
Ta Ong  
Xe Pian 
02/01/2009 

Le dîner fut préparé par une famille, il se composait de légumes locaux, de riz gluant, d’épices puis de bananes.

 

 

 

Famille 
Xe Pian 
02/01/2009

 

 


 
 
Dîner  
Xe Pian 
02/01/2009 

Dès la pointe du jour le lendemain nous partîmes en promenade pour écouter le bruissement de la forêt, le chant des oiseaux et tenter de voir la faune. A part quelques oiseaux au loin nous ne vîmes aucun des grands animaux du parc, tigres, ours  singes et autres. Nous retournâmes au village prendre le petit déjeuner composé d’omelette, d’herbes assaisonnées, de riz gluant et de bananes. La marche reprit pour faire l’ascension du sommet local, ThomChia, à 224 mètres d’altitude surplombant la forêt.

 


 
 
crabe!  
Xe Pian 
03/01/2009 

Ensuite nous prîmes le bateau sur la Ta Euang River en direction de NongPing où nous déjeunâmes. Après la visite du village nous reprîmes les bateaux pour revenir à Phalai Bok en deux heures où nous fûmes accueilli par nos hôtes avec un verre de Lao Lao, alcool de riz.

 

 


 
Ta Euang River
Xe Pian 
03/01/2009 

 

 


 
Villageoise
Xe Pian 
03/01/2009 

 

 


 
 
NongPing 
Xe Pian 
03/01/2009 

Ta Ong et NongPing sont parmi les villages les plus pauvres du Laos. L’observation montra que la démographie était galopante, j’ai dénombré, non statistiquement, de quatre à six enfants par famille, les plus jeunes étant nus ou mi-nus. Autour des villages les parcelles de rizières étaient non cultivées en saison sèche, bien qu’une rivière soit proche. Porcs et volailles étaient abondants. La forêt fournissait des légumes et des fruits. Je n’ai pas observé de malnutrition.

Ce fut le premier trek depuis de nombreuses années, mes sensations de randonneur étaient intactes malgré des problèmes articulaires. Je me promis de récidiver dans le nord du Laos dès que l’occasion se présentait.

Le dimanche 04 janvier fut une journée de vérification du camion, de préparation de la nouvelle page du site Internet et d’étude du voyage de deux semaines en Thaïlande.

Le 05/01 je retournais pour la dernière fois à Pakse principalement pour consulter ma messagerie Internet avant de franchir la frontière.

Passage de la frontière

Le 06/01 j’arrivais à la frontière du Laos et de la Thaïlande vers 09:30 distante de 46 kilomètres de Pakse. L’émargement du volet exportation et de la souche du carnet de passage en douane requit la signature du chef de la douane et d’un autre employé dont les bureaux étaient dans un bâtiment distant du poste de douane. Ensuite je retournais au poste de contrôle et d’immigration pour obtenir le tampon de sortie sur mon passeport. L’ensemble de ces démarches dura au maximum quinze minutes. Je repris le camion pour aller au poste de contrôle de la Thaïlande, voir le travelogue de la Thaïlande.



Phibun, le 2009/01/06