Portugal

Setúbal

Le mardi 19 décembre je quittais Lisboa après avoir fait quelques emplettes pour aller à Setúbal où j’arrivais en fin de matinée à la recherche d’un parking, que je ne trouvais pas, pour visiter le centre-ville. En conséquence je visitais le Castelo de São Filipe construit en 1590 à la façon de Vauban pour empêcher les anglais de s’installer sur l’île de Tróia. Après l’entrée, une chapelle est couverte d’azulejos par Policarpo de Oliviera Bernardes. Du haut des remparts une belle vue embrasse le port de la ville. Je trouvais un bivouac à Figueirinha entre mer et montagne.

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Serra da Arrábida, clic la photo pour ouvrir la galerie

Le mercredi 20 décembre je partis à la découverte de la Serra da Arrábida. Mais avant je visitais le volumineux Mercado dans un bâtiment rose !, après avoir trouvé tôt le matin un stationnement. Bien sûr je fus accueilli par un azulejo polychrome et d’autres dans la halle. Il ressemble à tous les marchés du monde avec fruits et légumes, poissons et viandes. Ma première halte fut à Palmela pour voir le Castelo occupé par les Maures, puis conquis par les Chrétiens au 12^e siècle il devint le siège de l’ordre de Saint Jacques. A l’intérieur l’église de Santiago n’est visitable qu’à partir de 10h00 comme l’église de Sáo Pedro dans la ville. L’accès du château et du centre de la ville est un gymkhana dans des ruelles étroites comme souvent dans les centres historiques. Ensuite je poussais jusqu’au Cabo Espichel, la pointe sud de la Serra où se trouve le sanctuaire Nossa Senhora do Cabo érigé au 17^e siècle sur un lieu de pèlerinage depuis le 13^e siècle entouré de bâtiments d’accueil des pèlerins. Je retournais à mon bivouac après un détour à Sesimbra et à Portinho da Arrábida.

Cromeleque dos Almendres

Le jeudi 22 décembre fut une journée préhistorique avec la visite de deux sites mégalithiques. Cromeleque dos Almendres près de Guadalupe est un ensemble de pierres dressées comme ils en existent dans la vieille Europe datant de 4000 à 2000 BC. Ce sont 95 blocs de granites disposés en ovale avec des gravures que je n’ai pas vues. Plus loin Anta do Zambujeiro est un dolmen, une chambre sépulcrale pour recevoir des corps accompagnés d’objets funéraires, précédé d’un tumulus formant une galerie d’accès. La Capela-anta São Brissos possède un narthex formé par un dolmen. La température étant très clémente je retournais à Cromeleque pour bivouaquer.

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Estremoz

Après une nuit paisible au pied des mégalithes, je visitais le château d’Estremoz sur un piton rocheux visible de loin au milieu des vignobles. La Torre de Menagem est incluse dans l’une des plus somptueuses pousadas du Portugal. La ville basse se caractérise par une immense place, Praça de Rossio, bordée d’anciens couvents et d’églises baroques. Dans tous les alentours les villages sont d’une blancheur impeccable avec des fenêtres entourées d’un parement de couleur verte. Je bivouaquais au pied des remparts du château.

Serra São Mamede

La fin de semaine du 23 & 24 décembre j’avais prévu de parcourir la Serra São Mamede en partant d’Estremoz. Le premier arrêt fut à Portalegre qui ne retint guère mon attention eu égard aux monuments quasi fermés ou bien il n’y avait rien à voir comme au château et, la cathédrale dont l’ouverture annoncée est de 9H00 et pas encore ouverte à 9h15 ; Dieu n’eut pas ma visite ce jour-là. De plus l’Antigo Convento de Santa Clara est occupé par la GNR (Guarda Nacional Republicana) ; je demandais à visiter, NO, circuler il n’y a rien à voir. A l’extérieur des remparts l’Antigo Convento de São Bernardo est une caserne de la GNR ; bien sûr je n’y allais point. Je poursuivis ma route jusqu’à Marvão un impressionnant château construit au 13^e siècle à la frontière avec l’Espagne dont les imposants remparts s’intègrent harmonieusement dans le paysage pour en faire une forteresse inexpugnable. Le village intérieur, lieu touristique en saison, était désert lors de ma visite mais d’une blancheur immaculée. Je bivouaquais près d’un couvent tout aussi désert.

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Barragem da Póvoa

Le dimanche 24 et le jour de Noël je me reposais au bord du lac artificiel du barrage da Póvoa près de Castelo de Vide.