Du 2007/12/14 au 2007/12/24 |
-- De la frontière de la Thaïlande à Kanchanaburi |
Le tracé de la route |
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Le passage de la frontière de la Thaïlande est présenté par
le carnet
de voyage en Malaisie. |
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Le lendemain fut une journée de route sous une pluie intermittente. La route longe en grande partie le littoral du Golfe de Thaïlande. La chaussée est souvent à quatre voies aux abords des grandes villes. La route arbore encore les drapeaux du soixantième anniversaire de l’accession au trône du roi Bhumibol en août 1946. C’est actuellement le plus long règne royal au monde. Sachant que la Reine d'Angleterre est le monarque le plus âgé au monde! L’entrée de certaines villes a un Arc de Triomphe avec l’effigie du Roi, cf. Siphon. Le paysage est plat excepté vers Surat Thani. Après avoir vainement tenté de trouver un bivouac sur une plage, je m’arrêtais dans la cour d’un monastère au bord d'une rivière à l'entrée de Surat Thani. |
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Le tracé de la route |
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Ce fut encore une journée de route sur une "expressway" à quatre voies dont la voie de gauche est parfois dégradée par les lourds camions. Les échangeurs sont de simples "U-Turn" selon la dénomination anglaise et les intersections sont gérées par des "Traffic-lights". J’arrivais vers 16:00 à l’étape choisie, Prachuap Khiri Khan en bord de mer et dominée par le Wat Thamnikaram au sommet d’une colline avec à son pied l'effigie du Roi. Du sommet la vue sur le littoral est idyllique. |
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Ce fut la dernière journée de route vers Bangkok. La Highway 35 était en travaux d’élargissement. Je m’arrêtais sur la place du marché de Samut Sakhon le long de la voie expresse. Je souhaitais entrer dans Bangkok au petit matin pour trouver un parking près de l’ambassade de France. |
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Le tracé de la route |
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Le 18/12 je quittais Samut
Sakhom dès potron-minet pour arriver tôt à Bangkok avant l’interdiction de
circuler pour les camions. Je fus à l’ambassade de France vers 07:30. Le
responsable de la sécurité de l’ambassade intervint auprès du chef de la Fire
station pour qu’il accepte que mon camion stationne pendant une semaine dans
l’enceinte. Ce n’était pas l’endroit idéal, contre un mur devant les camions
des pompiers, des Steyr-Man. Mais j’étais dans Bangkok à côté du mythique
Oriental Hotel que je visitais dans la soirée. Ce n’est plus l’hôtel que je
vis il y a vingt ans. Il a été restauré et inclus dans un hôtel ultra moderne. |
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Le 19/12 après-midi je visitais le quartier de China Town avec ses rues marchandes comme Sampeng Lane construite en 1782 près de la rivière pour le transport des marchandises. Plus loin la vénérable Banque de Bangkok de plus de 100 ans d’âge. |
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Le 20/12 fut une longue journée de visite dont les temps forts furent le Grand Palais, Wat Pho, la Montagne d’Or et le Bouddha d’Or de Wat Trimit. Au hasard de la promenade je déjeunais dans la rue. La pollution est à deux niveaux, les gaz d’échappement, non pas des voitures qui sont récentes, mais des bus et surtout des tuk-tuk et sonore, non pas les klaxons mais les échappements des tuk-tuk et des bateaux sur la rivière, Chao Phraya. La police est très présente dans des kiosks climatisés et en motos. La température était d’environ 34°C. |
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La dernière journée de visite à Bangkok fut dédiée à Wat Arun le troisième monastère le plus important de la ville et au Parc de Dusit. Le LP le présentait comme un havre de quiétude, hélas il est sonorisé. Il fut quasiment impossible de trouver un lieu sans bruit dans cette mégalopole. Le parc regroupe des édifices comme Abhisek Dusit Throne Hall qui expose des objets d’un grand intérêt artistique. J’y passais un long moment. Toutefois le plaisir fut gâché par l’intransigeance des gardes, il faut se déchausser et mettre ses effets dans une consigne automatique, payante à Vimanmek Mansion! Il est impossible de prendre des photos. Je terminais la journée par une revue de la presse francophone à l’Alliance française. |
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Le tracé de la route |
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En ce samedi 22/12 je quittais Bangkok au petit matin pour sortir de cette ville tentaculaire. A une vingtaine de kilomètres de Kanchanaburi je rencontrais Marcelle et Alain avec leur Land-Rover. Nous échangeâmes des informations au cours du déjeuner. Nous convîmes de nous revoir au Cambodge à Angkor Wat. Je visitais le Pont de la Rivière Kwai dont la structure métallique remplaça celle en bois trois mois après sa construction. Au retour au camion je fus mordu au mollet par un chien, quelle déveine. Je décidais bien sûr d’aller à l’hôpital accompagné d’un policier pour me faire soigner et recevoir la première des cinq injections du vaccin antirabique. Le bivouac fut établi à l’emplacement indiqué par Alain à côté du Stadium. |
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Arrivé dans la matinée à l’Erawan National Park je flânais sur la piste pour voir les sept cascades aux eaux turquoise, couleur due aux particules de carbonate de calcium en suspension. Par deux fois je parcourais des pistes adjacentes, "Interpretive trails" équipés de panneaux didactiques. Ce fut une agréable journée de détente dans le silence à l’ombre des arbres. Je bivouaquais sur le parking désert. La nuit fut reposante avec une température de 21°C. |
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La dernière journée dans la
province de Kanchanaburi fut consacrée à la visite de la voie du chemin de fer
de la mort. A Hellfire Pass je fis une promenade d’une heure et demie sur le
ballast de la voie désaffectée où les prisonniers coupèrent la montagne avec
des outils primitifs. Hélas le musée était fermé. Puis à Death Curve at Krasae
la voie est en surplomb de la rivière. La ligne de chemin de fer qui relia la
Thaïlande à la Birmanie sur 415 kilomètres fut construite en 1942 par les
japonais et entraîna la mort de 6.982 prisonniers de guerre. Le film du Pont
de la Rivière Kwai n’est qu’un épiphénomène cinématographique. |
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Le jour de Noël je repris ma progression vers le nord de la Thaïlande. |
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Kanchanaburi, le 2007/12/24 | |||