Le mercredi 20 janvier j’arrivais à Kasani la frontière du Pérou et de la Bolivie vers 6h20 heure du Pérou pour constater que ce poste frontière du Pérou ouvre à 7h00 pour le service immigration et 8h00 pour la douane. Je patientais pour obtenir un tampon de sortie sur mon passeport, deux minutes, et un autre tampon sur le permis de circuler, deux autres minutes, pour une heure quarante d’attente. La barrière fut ouverte à 8h00. Au poste frontière de la Bolivie le service immigration était ouvert, deux minutes pour obtenir un visa de seulement 30 jours. Puis sur la recommandation de la douane j’allais à la boutique de photocopie pour faire les photos du passeport et de la carte grise et faire remplir le formulaire informatique du permis de circuler, étrange ; mais hélas l’ordinateur tomba en panne. Je retournais à la douane, le douanier constata qu’en réalité c’était le serveur de La Paz qui avait fait un shutdown. Après un appel téléphonique à La Paz et une attente en conséquence pour le redémarrage du serveur j’obtins le document ad-hoc à 9h45. Je pouvais entrer en Bolivie. Aux deux postes frontières il n’y a rien à payer. La ville de Copacabana est à 8 km.
Je fis un simple arrêt à Copacabana pour prendre de l’argent à la Caja Automatica de la Banco Union. Le centre-ville était interdit à la circulation. Je passais mon chemin pour aller visiter Tiwanaku, déjà vu il y a trente ans. La route longe le Lac Titicaca dans de somptueux paysages. Au village de San Pedro de Tiquina il faut prendre un ferry pour traverser un bras du lac. La route serpente sur le plateau dominant le lac à une altitude comprise entre 3830 et 3860 mètres.
J’atteignis Tiwanaku vers 16h00, heure de la Bolivie. En effet la Bolivie est à UTC -04:00 alors que le Pérou est à UTC -5:00. La billetterie du site ferme à 16h00. Le bivouac sur le parking est autorisé. Je m’y installais pour la nuit. Hélas vers 19h00 un vrombissement d’hélicoptère troubla le silence. Puis quelques instant plus tard des policiers vinrent m’informer de dégager la place car une cérémonie officielle aura lieu sur le parking. J’errais dans le village pour trouver une rue paisible pour la nuit. Elle le fut avec une température nocturne de 10°C. Ce fut une journée ordinaire avec les déconvenues habituelles.
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Le jeudi 21 janvier vers 9h00 je commençais la visite du site archéologique et des deux musées de Tiwanaku dont l’orthographe est diverse : Tiahuanaco ou Tihuanaco. Il appert que la civilisation de Tiwanaku s’étend de 600 BC à 1200 AD. Le site cérémonial fut achevé vers 700 AD. Le site archéologique présente peu de monuments hormis la célèbre Porte du Soleil et quelques que monumentales sculptures. Par contre le Museo Ceramico et Museo Litico exposent l’un des poteries et l’autre des stèles très intéressantes, mais No Photo. J’en pris malgré la vigilance des gardiens. Le premier montre la technologie du bronze en expliquant les différences entre les sites andins. Le clou est la stèle Bennett Pachamama.
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Puis je pris la route pour La Paz avec une certaine appréhension de la circulation. Après Bogota, Quito et Lima la navigation dans La Paz fut ma pire expérience. Mes deux cartes digitales, Navteq 2013 et OpenStreetMap 2016 ne sont bien sûr pas actualisées. Mais heureusement la structure des rues est quadrangulaire. Comme dans tous ces pays le pire est la conduite des collectivos qui déboitent sans indicateur de direction à la chasse du client. La banlieue s’étend sur le plateau à environ 3800 m composée de maisons en brique rouge bordant de larges avenues en devenir dont la chaussée actuelle est une succession de nids-de-poule et de topes entrainant une danse des collectivos très impressionnante. J’ai extrait quelques scènes de la dashcamera pour une brève vidéo. Je fis de l’approvisionnement alimentaire à un Hipermaxi sur Avenida Costanera - S 16° 32,748' W 068° 04,197' - puis je bivouaquais dans une rue de nulle part.
| Les embarras de La Paz |
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Le vendredi 22 janvier je quittais avec regrets le bivouac de nulle part pour m’installer sur le parking de l’Hotel Oberland à Mallasa, bien connu des voyageurs, pour bénéficier de l’électricité, la connexion WiFi, la douche et l’eau. De plus je pourrais prendre un taxi pour la Plaza Péres Valasco au centre-ville en laissant le camion sous surveillance.
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Samedi 23 janvier j’accompagnais mes amis suisses pour une promenade en téléphérique en deux tronçons qui part d’environ 3200 m pour s’arrêter à 4000 mètres d’altitude. Il fut construit il y a deux ans par une société suisse. La vue de la ville s’étageant sur le flan de la montagne est très impressionnante. Il y a trente ans en venant de l’aéroport le mini van s’était arrêté pour voir la ville en contrebas. Bien sûr il n’y avait aucune construction. Puis de retour au centre-ville nous nous promenâmes dans le Mercado Negro et dans le Mercado Hechiceria. Nous rentrâmes en collectivo vers 13h00 au parking de l’Hotel Oberland.
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