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Honduras

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-- Du 2015/10/29 au 2015/11/jj
-- De la frontière du Salvador à la frontière du Nicaragua
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Le tracé de la route
de la frontière à Jilamo
du 2015/10/29 au 2015/11/02

El Poy

Entrée au Honduras, HN

J’arrivais vers 7h15 au poste frontière du Salvador j’entrais définitivement au Honduras deux heures plus tard. La procédure au Salvador dura au plus 15 minutes à la douane, pour rendre le permisio de importacion temporada et la sortie à l’immigration. Par contre la procédure fut plus longue au Honduras. A l’immigration ce fut rapide, photo de mon portrait sans lunettes, empreintes digitales de tous les doigts des deux mains et paiement d’une taxe de US$3 sans rendu de la monnaie. A la douane l’obtention du permiso d’importacion temporada dura près d’une heure et demie avec un aller à la banque pour payer deux taxes, l’une de 135 lempiras et l’autre de 584,78 lempiras soit US$36. La banque ne change pas les dollars ; il faut avoir recourt aux changeurs dans la rue ! Dans les deux cas la douane ne visita pas le camion. Ensuite vers 9h20 je pris la route pour les Ruines Maya de Copan où j’arrivais vers 15h30 pour bivouaquer en face de l’entrée sur un terrain en payant 100 lempiras soir US$5 pour une nuit sans service. Sur la route, il y avait des contrôles de police. Mais la police me faisait passer sans rien me demander.

Copan

Dès l’ouverture du site de Copan j’arpentais l’herber mouillée par la rosée matinale pour admirer les superbes stèles sculptés sur les quatre faces. Certaines, Stèle C, ont conservées les couleurs d’origine malgré les outrages du temps. Certes le site n’a pas la somptuosité de Teotihuacan, Chichen Itza voir Tikal. Mais il a son caractère spécifique avec ses stèles très ouvragées et ses nombreuses plazas. La matinée passa sur le site ainsi que dans le musée au bout de la reconstitution du Tunnel Rosalila. Je restais une journée de plus sur le parking pour mettre à jour les pages de mon site Internet.

Ruinas de Copan, click la photo

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Museo de Copan, click la photo

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Gracias

Le samedi matin dernier jour d’octobre je quittais le parking à L100 par nuit sans service, la douche était un tuyau près de la souille aux cochons. A la station-service Texaco j’achetais deux bidons d’eau purifiée de 10 litres pour remplir les réservoirs du camion. Puis je pris la route jusqu’au village de Gracias à 800 mètres d’altitude. La Parque Central m’accueillit ; je trouvais un stationnement en face de la police où je me présentais pour demander l’autorisation de bivouaquer qui me fut accordée avec bienveillance. Dans une rue adjacente je trouvais un DAB pour retirer des lempiras et un marché pour acheter des fruits et légumes. Puis je m’installais pour le travail administratif journalier.

Gracias, click la photo

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Lago Yojoa, Pito Solo

Après une nuit paisible et sécurisée en face du poste de police le long du Parque Central je me dirigeais vers le Lago de Yojoa espérant trouver un accès au lac. Mais son bord est complétement occulté par des restaurants. Juste avant l’hôtel Los Remos m’accueillit sur la pelouse des bungalows avec une douche dans l’un d’eux et le wifi, à vérifier. L’altitude est de 650 mètres avec une température de +32°C. Les routes du Honduras sont de qualité médiocre avec beaucoup de nids-de-poule et des topes qui ici s’appellent tumulos. Comme au Mexique la conduite est pénible et gâche le plaisir du paysage de montagne.

Los Remos

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Jilamo

Le 2 novembre fut une journée de route vers la Mer des Caraïbes avec une chaussée sans nids-de-poule ! J’arrivais peu après midi sur le parking de Martha’s Comedor pour établir mon bivouac. La côte nord du Honduras a un climat tropical, chaleur et humidité…

Martha's Comedor

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Le tracé de la route
de Trujillo à bivouac en route
du 2015/11/05 au 2015/11/05

Trujillo

Le mardi 03 novembre j’allais à la Punta Caxinas, la pointe septentrionale du Honduras sur la Mer des Caraïbes. Hélas en arrivant à proximité de Puerto Castilla une porte barrait la route. Seuls les véhicules autorisés pouvaient la franchir. Après discussion le cerbère m’autorisa à entrer pour faire demi-tour ! En conséquence je me dirigeais vers Trujillo en m’arrêtant au bord de la Bahia de Trujillo pour la pause déjeuner. Puis je visitais les ruines du fort construit au 17e siècle contre les pirates et notamment le nord-américain William Walker fusillé le 12 septembre 1860. Ce fut près de Trujillo que Christophe Colomb mit les pieds sur le continent américain le 14 août 1502. L’hôtesse du fort m’indiqua un camping. Mais après quelques errements un habitant de Trujillo m’y conduisit ; je suivis son pickup. Le site est au bord de la mer avec wifi, une piscine et des banos, pas d’eau potable pas d’électricité. Je décidais d’y rester deux nuits.

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Accès à Puerto Castilla
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Pause lunch

Fortaleza Santa Barbara, click la photo

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Campamento, Tranquility Bay

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Campamento
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Le tracé de la route
de bivouac en route à la frontière
du 2015/11/06 au 2015/11/06

Sabana-Grande

Le jeudi 05 novembre fut une journée de longue route vers la frontière avec le Nicaragua. Une partie des 425 km fut sur une piste de terre jusqu’à Limones. Je cherchais vainement un bivouac avant Tegucigalpa, capital du Honduras dont la traversée fut kafkaïenne. Dans un dédale de travaux je m’arrêtais pour demander mon chemin au conducteur de la voiture qui me suivait. La jeune femme me dit que c’était très difficile. Elle me proposa de la suivre. En effet la trajet aurait été impossible pour moi seul. Quelle gentillesse ! La pluie commençait à tomber et la nuit était proche. Sur le bas-côté de la route je vis un parking, en pente, et une voiture entrant dans une propriété. Je demandais l’autorisation de passer la nuit. Là aussi la gentillesse fut au rendez-vous. Hélas la route fut très fréquentée pendant la nuit par des camions très bruyants utilisant le frein moteur en descente.

En route

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Pause lunch on the trail Bivouac on roadside

Guasaule, frontière entre le Honduras & le Nicaragua

Le vendredi 06 novempbre, je quittais Le Honduras, voir le passage de la frontière.