Lundi 21 juin j’achetais le billet aller-retour pour l’Île de Grimsey pour une chasse-photos de puffins (macareux). Au bureau de Samskip le prépose me désigna un ordinateur pour faire ma demande, parfois en anglais et souvent en islandais. Le clou fut le paiement par carte bancaire avec la carte Orange qui nécessite un accès Internet pour valider le paiement ; je dus aller chercher mon modem TP-Link. Enfin le ticket fut envoyé en format pdf dans ma messagerie. En Islande sans Internet point de salut et, les paiements toujours par carte bancaire. Présentement je n’ai pas de monnaie fiduciaire. Le trajet de Dalvik à Grimsey dure à minima trois heures pour une distance de 40 kilomètres ainsi à l’aller ce fut 3:10 et au retour 3:20. Le départ de Dalvik est à 9:00 et le retour de Grimsey à 17:00. La randonnée Blue-Trail pour les puffins est de 6.86 km retour jusqu’à l’extrême nord de l’île avec le franchissement de l’Arctic Circle (N 66°30′). Les puffins colonisent la falaise nord-ouest de l’île. Ils sont plusieurs centaines voire milliers, évaluation personnelle à la louche. Ce fut un régal de voir ce petit oiseau Ils sont assez petits avec une taille moyenne de 18 cm et pèsent environ 500 grammes. Beaucoup de gens les aiment parce qu'ils sont mignons et drôles, à cause de leurs couleurs et de leur façon de marcher. Leur plumage est noir sur le dos et blanc sur le devant et un bec multicolore. Le retour de la pointe nord au village fut, comme d’habitude, un calvaire. Je me rassénérais en buvant coup sur coup deux hot-chocolates avant de reprendre le ferry pour Dalvik où j’arrivais vers 20:20.
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Mardi 22 juin je passais la matinée à faire le compte-rendu de ma visite de Grimsey. Puis je pris la route pour Olafsfjördur à 18 km de Dalvik avec un long tunnel à une voie avec des emplacements de dégagement signalés par une lettre M sur le coté droit en venant de Dalvik. Après un tour rapide dans ce village de pécheurs, je retournais à la sortie du tunnel pour le bivouac.
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| Olafsfjördur | |
Mercredi 23 juin, un court trajet de la sortie du tunnel avant Olafsfjördur à la sortie du tunnel après la visite de Siglufjördur. Le temps fut froid, 6°C, et pluvieux. La visite du village de 2000 habitants fut rapide. La statue de bronze fut l’occasion d’une interprétation facétieuse. Hier, j’avais achevé la lecture du dernier opus de Michel Onfray, "L’art d’être français", ça ne s’invente pas ! Il se compose de douze lettres à la jeunesse française pour mettre les points sur les i et les barres aux t.
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| Hedinsfjardarvatn |
Jeudi 24 juin fut une journée de grand soleil avec une température estivale, pour l’Islande. La route de la côte ouest de la péninsule de Tröllaskagi est somptueuse et dramatique semblable aux côtes de Bretagne, des Cornouailles et de Big Sur. Je flânais à une vitesse de 40 km/h. Je suivis l’avis du guide ZiZagvoyages de l’Islande en faisant une excursion dans l’intérieure de la péninsule par la route 82 pour un shot photo. Puis une autre pour visiter le village de Holar i Hjaltadalur par la route 767. La première église date de 1106 elle devint une cathédrale avec la création d’un évêché. L’église actuelle a été entièrement rénovée de 1988 à 1990. J’eus le privilège de rencontrer l’ecclésiastique, une femme, en charge de la paroisse. J’arrivais à Saudarkrokur pour constater que le crédit de 10 GB de la carte SIM de Siminn était épuisé. La connexion au site de Siminn est en islandais ! Après renseignements j’allais au supermarché du village où une personne m’assista pour acheter un nouveau crédit de 10 GB. Je bivouaquais à environ 10 km avant le village sur un terrain vague au bord de la route 76.
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| Holar i Hjaltadalur |
Vendredi 25 juin je souhaitais aller à l’île de Drangey pour observer des puffins ; hélas le vent était violent et l’océan démonté. L’opérateur Drangey Tours annulait le voyage. Je décidais de parcourir la route F35 dite route de Kjölur de Saudarkrokur à Hveravellir. Parti tard j’arrivais vers 13:30 sur une piste, F35, de relativement bonnes conditions sauf le vent violent qui rendait problématique de sortir du véhicule pour randonner sur les pistes balisées, le hors-piste est formellement interdit. Les paysages sont d’une austérité magnifiée par la désolation et l’absence d’arbre. Je bivouaquais sur le parking de la station Hveravellir.
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| Holar i Hjaltadalur |
Samedi 26 juin après une froide nuit violement ventée, je quittais le bivouac sous un soleil radieux avec une température extérieure de 8°C. Le vent soufflait toujours avec violence, je tenais la porte à deux mains en sortant de la cabine. En arrivant à Saudarkrokur je remplis le réservoir principal de gazole, lavais le camion et achetais de l’alimentation à la superette en face. J’espéré que demain Eole soufflera moins fort pour aller à l’île de Drangey observer les charmants puffins. Je retournais au bivouac précédent.
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Dimanche 27 juin, j’avais rendez-vous à la marina de Saudarkrokur avec Drangey-Tours pour observer les puffins sur l’île de Drangey. La montée depuis l’embarcadère de Drangey est très raide, le départ se fait dans un éboulis de rochers que je franchis avec l’aide du guide de Drangey-Tours. Il m’aida tant à la montée qu’à la descente jusqu’à la hutte construite en 1984 où je m’arrêtais. Le spectacle est grandiose, inoubliable. Les oiseaux nichent dans les falaises. Les macareux, puffins, sont innombrables et peu farouches avec les touristes. Le circuit dure environ 4 heures de 10:00 à 14:00. Je fus de retour au bivouac vers 14:30 pour publier les photos sur mon site. La température était clémente, 11°C, avec de la brume en début d’après-midi. Le tour opérateur Drangey-Tours est hautement recommandable.
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