Erindi Private Game Resereve
Le lundi 11 juin je
quittais Windhoek pour visiter Erindi Game Reserve, 1571
mètres d'altitude, où j’arrivais
en début d’après-midi. Je m’installais camp n°30 avec toilettes privées
et douche chaude ainsi qu’un réchaud et une bouilloire, le luxe mais au
prix fort. Puis j’allais voir, à pied en fin d’après-midi au soleil
couchant, les animaux sauvages au Waterhole entouré d’une clôture
électrique.
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Le lendemain j’achetais le
Self Drive dans le parc à la recherche des animaux. Le circuit que je
fis représente 88km en 9h00, tout arrêt compris. Le paysage est
splendide et très varié. La piste est sans difficulté et sans tôle
ondulée. Deux pistes sont pour les 4x4. Je les pratiquais partiellement.
La Riverine Drive sur laquelle je rencontrais
l’arrière-train de deux éléphants occupant toute la largeur de la
piste. Ils s’enfuyaient devant moi au bruit du moteur ; ils ont eu
aussi peur que moi, heureusement. Puis la Canyon Drive dont l’accès est
très pentu. Pendant les neuf heures de trajet, seul, je rencontrais
toute sorte d’animaux dont la plupart sont très difficiles à
photographier car très peureux. Mon regret fut de n’avoir pas vu les
grands fauves, lion, guépard, panthère. Je passais une agréable journée
à faire plus de deux cents photos.
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Pamphlet |
GPS tracklog |
Le tracé GPS de la route
de Erindi Game Reserve à Dry River Bed
du 2018/06/13 au 2018/06/15
Okonjima Nature Reserve
Le mercredi 13 juin après
avoir rendu la clé du bâtiment toilettes, douche, cuisine du camp n°30
je passais le portail d’Erindi pour me rendre au Okonjima Nature Reserve
où j’arrivais en début d’après-midi à The Plains Camp Reception après avoir
franchi plusieurs portails fermés. L’accueil fut très attentionné par l’hôtesse
qui m’était dédiée et qui m’offrit le cocktail de fruits de Bienvenue. Après
les présentations d’usage j’exprimais mon désir de participer au Leopard
Tracking le lendemain après-midi. L’hôtesse en prit bonne note. Ensuite
je lui demandais les plans des randonnées pédestres dans le parc. Il y
en a trois d’après les explications données je choisis le Dik Dik trail
de 6 km retour le long d’une rivière présentement asséchée. Finalement
j’allais au camp Kendi, 1617 mètres d'altitude, qui n’était affecté,
pour moi seul, avec un bâtiment toilettes, douche, cuisine et branchement
électrique. Le préposé, Manuel, au quatre camps m’attendait pour me diriger.
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Le jeudi 14 juin à 8h30 je commençais de
parcourir le Dik Dik Trail le long de la rivière à sec jusqu’à la
clôture. Le chemin ne présente aucune difficulté, il est quasiment
plat, mais à près de 1600 mètres d’altitude. Je parcourais les 6 km
annoncé en 1h50, certes ce n’est pas un exploit. Bien sûr il ne faut
pas s’attendre à voir des animaux sauvages, mais des oiseaux et,
l’odeur des plantes et des arbres, ni
pollution ni de bruit, seulement la nature.
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Pamphlet |
GPS tracklog |
Ce même jour le
rendez-vous pour le Leopard Tracking était à 15h30. Le véhicule
spécialement carrossé peut transporter 9 clients. Le circuit parcourut
environ 38 km GPS en 3h00 de bush-roads ainsi que du tout-terrain à la
recherche du léopard. L’Okonjima Nature Reserve est un parc
d’hébergement des animaux sauvages ayant subi des dommages de la
cohabitation humaine. Ils portent un collier émetteur qui permet de les
localiser avec une antenne portative. Le guide-chauffeur l’utilisa à
plusieurs reprises. Au cours le trajet nous vîmes des animaux endémiques
du bush, des antilopes, des girafes, des zèbres, des rhinocéros et des
sangliers. Pendant le tracking nous aperçûmes un guépard et finalement à
la tombée du jour le léopard. Après le pot final nous rentrâmes au
bâtiment d’accueil peu avant 19h00. Je retournais à mon bivouac à la
nuit noire.
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Pamphlet |
GPS tracklog |
Dry river bed
Le vendredi 15 juin en
route vers l’océan Atlantique je m’arrêtais sur la D2414 pour voir les
"Dinosaur Footprints" qui sont dans la propriété d’une ferme. Après
environ 300 mètres de marche j’aperçus sur la roche du sol des traces
identifiées par les scientifiques comme étant les pas de dinosaures
vieilles de 190 millions d’années. Elles ont été laissées dans le sable
sédimenté par les conditions climatiques arides. A environ 14 km
d’Usakos je bivouaquais dans le lit d’une rivière asséchée donnée par
Ioverlander.
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Le tracé GPS de la route
de Dry River Bed à Henties Bay
du 2018/06/16 au 2018/06/17
Entre route et plage
Le samedi 16 juin en
arrivant sur The Skeleton Coast à Henties Bay dans le brouillard jusqu’à
12h00 je bifurquais sur la route asphaltée pour aller à Cape Cross Seal
Reserve où se trouve une colonie d’environ 100.000 phoques vautrés sur
le bord de l’océan riche en aliments. Le spectacle est rare d’une telle
densité dégageant une odeur sui generis. Je poursuivis sur la route pour
trouver un bivouac au bord de l’océan. De nombreuses pistes partent vers
la plage utilisées par des pêcheurs en véhicule. Je pris
l’une d’elles mais hélas je constatais, trop tard, que je me trouvais sur
du sable mou. Le camion était planté ; chercher l’erreur ? Le malin, bien
sûr de long date, avait prévu cet évènement et avait rouillé les cadenas des
plaques de désensablage accrochées à l’arrière du camion. Je ne
pouvais absolument pas les débloquer pour m’en servir. J’étais seul sur
la plage. Mais la divine providence m’envoya un véhicule qui surgit du
brouillard. Le conducteur comprit aussitôt la situation. Je lui
demandais son aide. A mon langage il réalisa que j’étais un étranger.
C’étaient des pêcheurs sud-africains en vacances. Avec ses deux
compagnons il se mit à l’œuvre : d’abord en damant avec son véhicule, en
plusieurs manœuvres, le sable devant mon camion pendant que les deux
autres dégageaient le sable devant les roues. Mais le premier essai fut
sans succès. Il me demanda d’utiliser les plaques de désensablage. Je
lui expliquais que je ne pouvais par débloquer les cadenas. Avec deux
clés plates à fourche comme levier il extrayait l’anneau rouillé du
cadenas, je fus stupéfait ! La suite fut rapide après la pose des quatre
plaques devant les roues. Le camion fut sorti de son enlisement. Cet
épisode se termina par des embrassades, par la traditionnelle photo et
par l’échange des cartes de visite. Las, je bivouaquais sur place.
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Henties Bay
Le dimanche, jour du
seigneur, je lui rendis hommage pour son aide. Je préparais la
publication de mon site Internet avant de retourner à Henties Bay, espérant
bénéficier d’une connexion WiFi en y bivouaquant.