Le tracé GPS de la route
de Skukuza à Lower Sabie
du 2018/11/26 au 2018/11/26
Le tracé GPS de la route
de Lower Sabie à Lower Sabie
du 2018/11/27 au 2018/11/27
Lower Sabie
Selon la procédure bien établie
depuis mon entrée au Kruger NP, je me présentais à la réception du Lower
Sabie Camp, puis je cherchais un emplacement de bivouac qui sont réputés
très étroits, c'est exacte. Le buffle, animal très dangereux, est très
prévenant pour le covoiturage des oiseaux qui, en contrepartie, le
débarrassent des parasites incrustés dans sa peau. Le lendemain je fus
impressionné par les troupeaux d'éléphants accompagnés des nouveau-nés
que le groupe entoure pour les protéger. Sur la piste il faut rester loin
car le groupe peut devenir agressif. A mon grand étonnement les impalas
ont aussi recourt au covoiturage des oiseaux pendant qu'ils leur
nettoient les oreilles et épouillent leur dos des parasites. La nature a
ses services paramédicaux. L'homme n'a rien inventé, le Très-haut y a
pourvu ! Chaque espèce a une vie sociale très élaborée ; de plus
la cohabitation des herbivores tant pour l'herbage que pour l'eau se fait
dans une bonne entente avec une préséance selon le masse de l'impétrant.
Ainsi au point d'eau lorsque les éléphants arrivent les frêles impalas
cèdent la place puis reviennent timidement.
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Le tracé GPS de la route
de Lower Sabie à Satara
du 2018/11/28 au 2018/11/28
Le tracé GPS de la route
de Satara à Satara
du 2018/11/29 au 2018/11/29
Le tracé GPS de la route
de Satara à Satara
du 2018/11/30 au 2018/11/30
Satara
Mercredi 28 novembre j'arrivais à Satara Rest Camp pour trois jours. De
Lower Sabie à Satara la moisson
d'animaux sauvages fut maigre. La chaleur était intense, +38°C à
l'ombre. Les animaux étaient cachés, tels les éléphants en groupe sous
un arbre parasol. Je m'arrêtais au barrage d'Orpen dont l'observatoire
domine la retenue d'eau très réduite en cette saison. Avec les jumelles
j’aperçus six crocodiles contrairement au dicton qu'il n'y a pas deux
crocodiles dans le même marigot ! En fait il s'agit d'une métaphore
concernant les rapports humains entre les membres de groupes mafieux. Je restais environ une heure à l'ombre
de l'observatoire pour voir la technique d'encerclement de deux
crocodiles, d'abord d'un échassier puis d'un grysbok, mais sans succès
pour leur repas. Avant de partir j'eus la visite d'un petit animal que
j’identifiais, sans certitude, à une mangouste. En fin d'après-midi un
violent orage s’abattit sur le bivouac, une véritable tornade, des coups
de tonnerre retentissants et des éclairs fulgurantes. La température
dans mon véhicule chuta brusquement de 42°C à 38°C en moins de 20
minutes pour se stabiliser à 26°C une heure plus-tard. Mais la pluie fut
clairsemée et dura peu. La nuit fut calme et fraiche. Le lendemain je
partis au petit-matin avec une température de 19°C qui monta à 22°C
seulement sous un ciel couvert et venteux. Les animaux étaient toujours
absents, des impalas, bien sûr, deux ou trois girafes affamées et
quelques éléphants et leur progéniture. Mais à un point d'eau, sans eau,
je découvris un spectacle surprenants, des aigles, des vautours et une
carcasse d'animal sur le sol ; un festin avait eu lieu et, les rapaces
avaient dû finir les restes d'ailleurs un chacal rodait alentours. Le
troisième jour je commençais par un point d'eau et au bonheur avec de
l'eau pour les animaux. Je stationnais en attendant la venue des
buveurs. En une heure la succession fut un puis des chacals. Leur soif
étanchée ils partirent. Puis les hyènes vinrent en nombre. Je quittais
l'abreuvoir. Je poursuivis ma quête d'animaux sauvages jusqu'à mon
retour au bivouac.
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Le tracé GPS de la route
de Satara à Olifants
du 2018/12/01 au 2018/12/02
Le tracé GPS de la route
de Olifants à Olifants
du 2018/12/02 au 2018/12/02
Olifants
Samedi 1er décembre je quittais
Satara à la pointe du jour. J'eus le privilège de découvrir trois lions
vautrés dans la savane. Lorsqu'ils s'ébrouèrent je vis un lion entouré
de deux lionnes. Il fit un gros câlin à sa partenaire de droite sur la
photo puis se détourna vers celle de gauche. Déçue celle de droite eut
un immense chagrin et poussa un hurlement, s étira puis disparut dans la
lumière rasante du soleil levant. Après cette scène typique du théâtre
de vaudeville de l'éternel féminin, je poursuivis ma route en admirant
des herbivores prenant leur petit-déjeuner en émondant les arbres
alentours. J'arrivais à un point d’eau dont le pourtour était occupé par
des singes baboons. Lentement de belles impalas allaient
majestueusement vers le point d'eau pour s'abreuver. Mais elles furent
chassées par les singes irascibles et dominants. Un impala de haute
taille et encorné baissa la tête et chargea les baboons. Les belles
impalas purent boire à satiété. Les rapports de force, le territoire et
l'histoire des espèces appartiennent au règne animal. Les baboons, en
devenir d'homo sapiens sapiens, auraient-ils déjà assimilé la
géopolitique ? Sur la piste je rencontrais une girafe accompagnée de sa
progéniture marchant d'un' allure altière sur le côté gauche ; le colonisateur britannique
avec dicté sa loi. La girafe n'utilisait pas le système métrique.
Pourra-elle immigrer au Royaume Uni après le Brexit ? Finalement un
Southern Ground Hornbill m'indiqua la piste pour aller au Olifants Rest
Camp où j'avais réservé un chalet climatisé pour deux jours. Le
lendemain dimanche sous un soleil ardant je parcourus les pistes
alentours au bord de l'Olifants River en basse eau. Peu d'animaux
étaient visibles. De retour au Camp j'achetais une peluche du Roi Lion,
mon signe zodiacal.
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Le tracé GPS de la route
de Olifants à Letaba
du 2018/12/03 au 2018/12/03
Letaba
Lundi 3 décembre fut mon dernier
jour dans le Kruger NP d'Olifants à Letaba. En partant je constatais
qu’il avait plu dans la nuit rafraichissant l'atmosphère. Je m'attendais
à voir beaucoup d'animaux, ce ne fut pas le cas. Dans l’Olifant River
des hippopotames s'ébrouaient en disparaissant sous l'eau puis
réapparaissant et jouant ensemble. Dans un coude de la piste je me
trouvais face-à-face avec un éléphants énorme ; il avançait lentement
mais inexorablement. Je ne pouvais pas le passer au risque qu'il
devienne agressif ; je reculais de 50 mètres, il avançait toujours, je
reculais de nouveau et de nouveau ; environ 300 mètres. Enfin il quitta
la piste pour aller dans les arbustes. Puis je fus le témoin d'une
étrange scène. Un oiseau, comme ceux qui sont sur le dos des buffles ou
qui curent les oreilles des impalas. Mais là il s'agit d'une girafe qui
a un objet non-identifié, une branche ou un serpent ! dans son oreille
droite. L'oiseau tente une extraction certainement douloureuse car la
girafe s'ébroue et disparait de me champ de vision. Pour clore ce voyage
au Kruger NP, un arbre au tronc gigantesque, peut-être un baobab !
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Le tracé GPS de la route
de Malelane Gate à Phalaborwa Gate
du 2018/11/20 au 2018/12/04
Visite du Kruger National Park
Je ne vais pas disserter sur les
avantages et les inconvénients du Kruger NP. C'est un parc merveilleux
pour découvrir les animaux sauvages. J'y passais 14 jours en parcourant
1490 km dont vraisemblablement 90% de terre battue très souvent couverte
de tôle ondulée à une vitesse allant de 5 à 10 km/h à la recherche
visuelle des animaux souvent blottis dans les herbes. Kruger NP est 360
km de long sur 60 km de large. Certaines espèces sont pléthoriques comme
les impalas, les zèbres etc. Par contre les lions sont environ 1700, les
léopards 1000 et les guépards seulement 120. Je fus chanceux !