Présentation |
L'éditorial
du site des voyages annonçait en mai 2003 le projet d'un tour du monde. Après
deux galops d'essai avec mon camion, le premier en
Afrique de l'Ouest et le second en
Europe du Nord, je participai à
l’assemblée générale de l’association des
«Camping-Cars sur les Routes de la Soie et du Monde» fin septembre 2005 où
je rencontrai des membres souhaitant aller en Chine en 2006.
En octobre je commençai l’étude du voyage Chine-2006 avec l'idée de saisir
cette opportunité pour visiter la Mongolie. Plusieurs scénarii furent étudiés.
Ces études s’appuyèrent sur l’expérience
des voyages précédents des membres de l’association, sur la consultation de
guides, d’atlas, de cartes digitales et papiers, de sites Internet. |
||
|
||
Pour aller en Mongolie je décidai de prendre la Route de la Soie soit onze pays à traverser requérant quatre lettres d'invitation et sept visas. Le plan de route journalier servit à définir la durée des visas à prendre. Après avoir pris contact avec les ambassades concernées, je fus convaincu que le coût d’une agence spécialisée pour ce travail compensait largement la recherche des lettres d’invitation sur le web et l’enchaînement des ambassades pour l'obtention des visas dans le temps imparti. Je choisis VALS. Les premières difficultés apparurent quand VALS m'annonça qu'il n'était pas en mesure d'obtenir la lettre d'invitation pour l'Azerbaïdjan. Étant à Paris le 31/01, j'allais au consulat de ce pays et j'obtins du consul qu'une simple lettre de motivation suffisait.
Ma sérénité se dégrada le 08/02 quand je fus contacté par VALS qui me
fit part des difficultés à obtenir le visa pour la Russie. Après discussion
nous changeâmes les dates d'entrée et de sortie afin d'être compatibles avec
les trois mois de validité du visa précédant l'entrée dans le pays.
Je n'étais pas au bout de ma déception. VALS m'annonça le 23/02 qu'il ne
pouvait pas obtenir le visa pour le Turkménistan qui en avait
changé les conditions d'obtention. Par l'intermédiaire de Yves POLGE,
j'obtins l'adresse email d'une agence à Ashgabat qui infirma les dires de VALS.
Mais hélas les délais d'obtention de la lettre d'invitation puis du visa en
France, au moins trois semaines, étaient incompatibles avec mon plan de route
sinon à faire un rallye avec les aléas et imprévus inhérents aux pays visités.
Je dus abandonner mon projet de la Route de la Soie. Je décidai de
prendre la route du nord par l'Ukraine et la Russie. |
||
|
||
La saga des visas continua le 03/03 lorsque VALS m'informa, là aussi, d'un prétendu changement des conditions d'obtention du visa de Mongolie. Toujours par l'intermédiaire de Yves POLGE, je contactai une agence à Ulan Bator. Après avoir téléphoné au Consulat de Mongolie, le 06/03, il s'avéra que les dires de Vals n'étaient pas fondés. Le consul me confirma que pour avoir un visa de 30 jours il suffisait de rédiger une lettre de motivation comme je l'avais fait pour l'Azerbaïdjan. Toutefois il fallait fournir les bulletins de salaires et les relèves bancaires des trois derniers mois attestant du versement des dits salaires ainsi qu'une attestation d'assurance rapatriement. Pour éviter les mêmes déboires que pour le visa du Turkménistan, je décidai d'aller chercher moi-même le visa à l'ambassade de Mongolie. Je pris le TGV des Arcs-Draguignan à Paris le 08/03. J'obtins le visa en expresse. Les difficultés rencontrées pour l'obtention des visas mettent en évidence que VALS n'a pas géré, anticipé les actions à entreprendre pour obtenir les quatre lettres d'invitation et les sept visas. J'avais fourni le plan de route ainsi que l'enchaînement des entrées et des sorties des différents pays. Que nenni, VALS a montré son incapacité à manager un tel projet. De plus cette agence n'apporta aucune valeur ajoutée. Je dus instruire personnellement les modalités d'obtention de certains visas, Azebaïdjan, Turkménistan et Mongolie. La conséquence de ces aléas fut de différer mon départ du 27/02 au 18/03. A posteriori, je pouvais dire que si j'étais resté au Camping du Bois de Boulogne le temps nécessaire, j'aurais assurément eu tous les visas pour passer par la Route de la Soie. Ce qui vérifie l'adage que l'on est jamais mieux servi que par soi-même.
Le plan de route journalier a été redéfini
pour la route du nord, Europe Centrale et Russie. |
||
Le trajet d’ouest en est s’étale sur près de
15.000 Km. Pour le suivre sur les cartes, les carnets de voyage ont été
découpés en trois parties : Le trajet de France à la frontière de la
Mongolie, la Mongolie et le trajet à la frontière de la Chine puis la Chine. La poursuite du "Globe" est une autre histoire. |
||
|
Home base, le 2006/03/13 | |