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-- Du 2017/05/08 au 2018/05/05
-- Séjour à Trans en Provence

Trans en Provence

De retour à Trans en Provence en mai 2017 après le voyage de deux ans aux Amériques je travaillais à la préparation de mes futurs voyages, Sardaigne, Portugal et surtout un périple d’un an en Afrique australe et, si les conditions politiques de la région et l'état de ma santé le permettent le retour en Europe par la péninsule arabique, l’Iran et la Turquie. Après un court intermède en Sardaigne, la révision de la cellule chez PSI-Azalaï et le contrôle technique du véhicule ayant entrainé le changement des rotules du train avant ainsi qu’une intervention sur les freins à tambour arrière ayant été immergés dans les oueds marocains et sud-américains, je restais en attente jusqu’au 19 octobre pour partir au Portugal.

En janvier 2018 dès mon retour du Portugal je m'attaquais à la partie administrative du voyage en Afrique australe. Je découvris que l'obtention du permis de conduire international était centralisée à la préfecture de Nantes avec un délai de 10 semaines, non compris les délais postaux et, que d'autre part que le renouvèlement, gratuit, du passeport n'ayant plus de pages libres requiert la fourniture d'un billet d'avion. Au même moment le président Macron citait une phrase du président Pompidou de 1966 : "arrêtez d'emmerder les Français". Mais la cerise sur le gâteau fut la découverte que l'Automobile Club, ici, n'accepte plus la caution bancaire pour le carnet de passages en douane, CPD. La caution de la valeur vénale du véhicule doit être déposée par chèque de banque certifié ou virement bancaire, sachant que cette caution est de 150% pour l'Iran... et 250% pour l'Egypte... Bienvenue en voyage au long cours dans les pays requérant le CPD !

Le dimanche 18 février je partis dès potron-minet pour me rendre en Allemagne chez ORC près de Stuttgart pour faire adapter la suspension du Mercedes-Benz "G" Pro aux conditions de circulation sur les pistes en Afrique australe. J'arrivais de nuit dans des conditions de circulation difficile sur les routes enneigées. La température nocturne fut négative. Mon véhicule fut pris en charge dès 8h30 et me fut rendu vers 15h30. Je repris la route aussitôt pour rentrer en France vers le sud sous un climat provençal plus clément. Puis je le confiais à Mercedes-Benz Draguignan pour une révision complète à 127.644 km.

Off Road Center, clic la photo pour ouvrir la galerie

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Je passe sous silence deux énergumènes, possesseurs de "G" Azalaï, qui s’étaient annoncés partant pour partager le container et qui, lors de la prise de décision fin décembre 2017, l’un n'eut pas la courtoisie de répondre et l’autre se retrancha dans des allégations superfétatoires comme à son habitude.
De mi-janvier à mi-mars 2018 je passais la plus grande partie de mon temps à rechercher sur Internet le transfert de mon véhicule en Namibie ou en Afrique du Sud au prix le plus avantageux, RoRo ou colocation d'un container. In fine j'obtins quatre propositions. Du plus cher au moins cher, un container en solo au départ de Fos sur Mer, un container en solo à Anvers, un RoRo (sans effet personnel dans le véhicule !) à Sheerness, UK, un RoRo (avec effet personnel dans le véhicule) à Anvers et enfin un container en colocation avec un Belge à Rotterdam. Bien sûr la comparaison fut faite en coûts complets, prix du transitaire augmenté des coût d'approche du lieu de chargement et le retour à Trans en Provence. Je choisis le moins disant, le container à Rotterdam à destination du Cap, en croisant les doigts sachant que ce n'était peut-être pas la proposition la plus fiable... à suivre. Le 23 mars le transitaire m'apprit qu'un porte-containers partait ETD le 10 avril avec un ETA le 21 avril et, que je devais mettre mon véhicule à sa disposition au plus tard le 4 avril qui était encore chez Mercedes-Benz Draguignan en attente de pièces détachées spécifiques au "G" Professional. Je le récupérais le 28/03 dans l'après-midi. Après le repas familiale le dimanche de Pâques 1er avril autour de l'agneau pascal, je quittais Trans en Provence le mardi 3 avril à la pointe du jour pour parcourir les 1300 km jusqu'à Rotterdam. Je mis mon véhicule à sa disposition le 4 avril à 11h00.

Logistic Centre Rotterdam, clic la photo pour ouvrir la galerie

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J'avais préalablement pris un billet de train, Thalys et TGV, de Rotterdam aux Arcs-Draguignan pour le 5 avril, sans avoir connaissance de la grève perlée des cheminots. Avec bonheur je passais entre les gouttes de l'orage de la gréviculture des syndicats révolutionnaires défendant les droits acquis centenaires de leurs affidés. Toutefois le malin se manifesta par un retard de 15 minutes du Thalys en gare du Nord et, fort opportunément un retard de 15 minutes du TGV au départ de la gare de Lyon. Ouf ! Mais hélas, un convoi ferroviaire en panne sur la voie avant la gare de Toulon arrêta la progression du TGV qui arriva le lendemain à 0H21 aux Arcs, soit un retard de 2H30. Malgré tout je rentrai à la maison.

Le 22 avril 2018 je devais prendre l'avion de Nice à Paris Charles de Gaulle, puis le lendemain un vol direct d'une durée 11h45 de Charles de Gaulle, CDG, à Cape Town, CPT. Il n'y a pas de décalage horaire entre Paris et Le Cap car l'Europe est en heure d'été qui n' existe pas en Afrique du Sud. D'ici là, bien des évènements peuvent encore se produire. La préparation d'un voyage au long cours n'est pas un long fleuve tranquille.

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Mais la saga n’était pas terminée. En effet le transitaire m’annonça un retard de deux semaines du navire porte-containers "MOL-Presence" qui ne s’arrêtera pas à Cape Town mais se dirigera vers Port-Elisabeth puis Durban revenant à Port-Elisabeth et finalement à Cape Town le 06 mai à 21h00. Qui peut croire que le transitaire d'Anvers ne connaissait pas la route vers l’Afrique du Sud ! Par voie de conséquence je changeais mes réservations d’avion et d’hôtel avec pénalités, bien sûr, pour arriver le 6 mai au lieu du 22 avril. Est-ce la fin de l’histoire ? Quoi qu’il en soit je prends l’avion à Nice le 5 mai puis le vol direct le 6 mai de Roissy CDG à Cape Town CPT.

La cerise sur le gâteau pourrait être à l’arrivée au contrôle de l’immigration qui parfois demande un billet d'avion de retour pour sortir de l’Afrique du Sud. A suivre à Cape Town à partir du 07 mai.