Mardi 17 juillet je continuais ma progression vers l’est dans le Caprivi Strip dont la longueur d’ouest-en-est est d’environ 380 km. A Kongola je bifurquais vers le sud pour aller visiter le Nkasa Rupara National Park. Je m’arrêtais à environ 2 km de l’entrée du parc pour bivouaquer dans le Rupara Rest Camp, pendant deux nuits.
Mercredi 18 juillet je visitais le Nkasa Rupara National Park à un train de sénateurs. En effet je parcourais les 58 km en un peu plus de 7h00 avec de nombreux arrêts aux water-holes à attendre les prédateurs qui ne vinrent pas m’honorer de leur visite ; encore une fois je ne fus pas chanceux. Malgré tout j’observais de nombreux animaux. La journée fut maussade avec un ciel couvert sans pluie, saison sèche. Le paysage est caractérisé par des herbes hautes dans lesquelles les antilopes avec leur robe fauve sont difficiles à apercevoir et à photographier. Je retournais à mon bivouac.
Jeudi 19 juillet je partis dès potron-minet pour être avant la fin de la matinée à Katima Mulilo pour trouver l’agence MTC afin de recharger la carte Sim du router WiFi. En effet depuis son achat à Lüderitz j’avais consommé 15 GB pour la mise à jour de mon site Internet ainsi que diverses consultations et recherches sans oublier ma revue de presse en ces temps de troubles. Dès son obtention j’envoyais des courriels urgents en stationnant dans la rue. Katima Mulilo ne laissera pas un souvenir impérissable avec ses rues couvertes de nids de poule. Finalement je m’installais pour deux nuits au Protea Hotel and Camp au bord du Zambezi, frontière avec l’Angola, pour préparer mon entrée au Botswana samedi 21 juillet. Je retournais en ville pour solder l'argent en espèce avec du gazole.
Au bord du Zambezi, at the edge of Zambezi river |
Je quittais le bivouac de Katima Mulilo avant le lever du jour pour arriver à la frontière avant la horde des camions. Mais hélas l’ouverture est à 7h00. La procédure fut rapidement expédiée. Je parcourais le Ngoma Bridge au-dessus d’un marais pour aller à la frontière du Botswana.