Lundi 9 juin je quittais après une nuit paisible le lieu enchanteur du puit artésien pour faire les 95 km jusqu’à Ondangwa où j’allais directement chez Mercedes-Benz pour confirmer le rendez-vous du lendemain pour faire la révision périodique du camion. Puis je cherchais à le faire laver avant de le présenter. Ensuite en début d’après-midi je publiais les pages de mon site Internet concernant la semaine passée à visiter le parc d’Etosha. Enfin je fis de l’approvisionnement en nourriture chez Shoprite avant d’aller au bivouac au Ondangwa Rest Camp.
Mardi 10 juin j’arrivais à l’ouverture des ateliers de Mercedes-Benz, 7h30, pour remplir sous l’interrogation de la secrétaire une volumineuse paperasse. Il s’agit d’un petit garage avec peu de personnel inauguré en 2008. Le mécanicien qui s’occupa de mon véhicule m’a semblé compétent. Bien sûr il le testa avec un ordinateur relié par une connexion sans fil à la prise ad hoc sous l’accoudoir central. Après paiement de la facture mon véhicule me fut restitué à 12h30 pour aller faire le plein de diesel à la station-service Total. Je quittais Ondangwa vers 13h00. En route vers Tsumeb je fis un détour de 4 km pour retourner bivouaquer à la Rest Area du puits artésien à environ 11km au sud d'Omuthiya sur la piste qui mène à la Nehale lya Mpingana Gate d'Etosha Park.
De nouveau mercredi 11 juin je quittais à regrets le bivouac du puits artésien, quelle quiétude ! La route B1 jusqu’à Tsumeb est dotée d’un excellent revêtement asphalté. Tsumeb doit sa prospérité à sa richesse en métaux et minéraux qui entrainèrent le développement de la métallurgie et de la minéralogie, cf. l’exposition de spécimen au musée. La rue principale mène d’ailleurs à un chevalement dominant la ville. La première salle du musée est ethnologique consacrée aux différents premiers habitants de la région. La deuxième salle est dédiée à la guerre anglo-germanique et à la reddition des troupes allemandes en mai 1915. La salle suivante est affectée à l’exploitation minière et à la vie des colons allemands. J’adore ces petits musées qui me rappellent les musées de l’Amérique profonde d’est en ouest selon la conquête du territoire. Je bivouaquais sur un parking le long du parc à l’opposé de l’église Santa Barbara et du musée.
Jeudi 12 juin fut encore une grande matinée de route sans intérêt pour aller de Tsumeb à Rundu où j’arrivai en fin de matinée. Je m’y arrêtai pour jeter un œil à ma messagerie Internet avant de chercher un bivouac. Je jetais mon dévolu sur celui donné par IOverlander au bord d’un étang à 17km à l’ouest le long du Cubango River frontière avec l’Angola. A ma grande surprise j’ai trouvé une connexion WiFI de bonne qualité. Je décidais de rester jusqu’au samedi matin 14 juillet, Fête nationale de la France.
Samedi 14 juillet je parcourais la route B8 jusqu’à l’entrée du Caprivi Strip, couloir d’accès au Botswana ainsi qu’aux Victoria Falls, où se trouve les Popa Falls et le camping éponyme où je passais trois nuits pour visiter le Mahango Game Reserve. Certes, les Popa Falls ne sont ni les chutes du Niagara ni celles de Victoria qui je verrai côté Zimbabwe, ce ne sont que de larges rapides.
Dimanche 15 juin j’effectuais l’excursion du Mahango Game Park proposée par la réception du parc. Elle diffère sensiblement de celle évoquée par Lonely-Planet ; d’ailleurs sur le plan fourni la partie interdite porte des croix. La faune aperçue est la même que celle des parcs précédent avec en plus deux éléphants. Mais les prédateurs carnivores sont toujours invisibles. J’exécutais les 82 km du circuit aller-retour du bivouac en +5h00 à petit vitesse en scrutant le paysage à la recherche des fauves, les big cats. Le paysage est différent des parcs du sud, ici la verdure est prédominante ainsi que les marécages où les hippopotames s’immergent. Demain est un jour de repos.