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Portugal

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-- Du 2017/12/04 au 2017/12/10
-- De Tomar à Azenhas do Mar
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Le tracé GPS de la route
de Tomar à Peniche
du 2017/12/04 au 2017/12/08

Abrantes

Bien évidement la principale curiosité d’Abrantes, le château fort, est fermée à la visite le lundi. Ce château édifié au 14e siècle pour protéger Lisbonne ne résista pas à l’invasion de l’armée française en 1807 sous les ordres de Junot qui fut nommé duc d’Abrantes. Par contre les jardins l’entourant étaient accessibles avec un petit bassin entouré de fleurs étranges et d’un cygne, "plus blanc que blanc". Il domine la rive droite du Tage dans la brume émanant de la terre gelée chauffée par le soleil. En désespoir de cause je partis à la découverte de la vieille ville au pied du château en flânant au hasard des ruelles aboutissants à un grand nombre de placettes agrémentées soit d’un bassin soit d’une sculpture moderne. Elles sont couvertes de velum pour les étés torrides. Je bivouaquais sur le parking du château.

Abrantes, clic la photo pour ouvrir la galerie

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Vila Nova da Barquinha

Le mardi 05 décembre je quittais Abrantes dans la brume matinale pour parcourir la vallée du Tage en visitant le charmant petit village de Constância avec ses maisons blanches à flanc de colline. Hélas la pollution des cheminées d’une usine s’ajoutait à la brume ainsi qu’un bruit de fond lancinant. Plus loin le Castelo de Almourol émergeait juste à propos de ces brumes pour le visiter après une courte traversée en bateau. En effet il a été construit en 1171, comme les autres châteaux forts de cette époque, par le Grand Maître de l’ordre des Templiers, Gualdim Pais, sur un îlot rocheux au milieu du Tage comme ligne de défense pendant la Reconquête sur les maures. J’étais le seul visiteur à attendre le départ de l’embarcation. Je m’arrêtais quelques kilomètres plus loin pour bivouaquer sur un parking au bord de l’eau.

Constância & Château de Almourol, clic la photo pour ouvrir la galerie

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Santarém

Avant le but de la journée je pris deux photos en passant à Golegã, centre d’élevage de chevaux et de taureaux, la première le portail manuélin de l’église ainsi qu’un azulejo équestre. Même en arrivant vers 11h00 à Santarém, la ville était encore couverte d’un léger brouillard dans la froidure car le soleil était caché. Avec le plan de la ville collecté à l’office du tourisme je l’explorais et, je constatais que j’étais le seul touriste ! Bien sûr les curiosités consistaient en de nombreuses églises dont la plupart étaient fermées sauf la cathédrale et le musée attenant exposant divers objets sacrés dont deux statues du 15e siècle, l’une représentant la Sainte Trinité. En flânant je parcourais des rues piétonnes très commerçantes décorées pour les festivités de Noël afin d’attirer le chaland. Je bivouaquais sur un parking.

Golegã & Santarém, clic la photo pour ouvrir la galerie

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Caldas da Rainha

Le jeudi 7 décembre je jetais mon dévolu sur les Bains de la Reine, Caldas da Rainha dont l’intérêt réside dans l’Igreja de Nossa Senhora do Pópulo avec son clocher gothique aux fenêtres de style manuélin ainsi qu’au triptyque de la Crucifixion au-dessus de l’arc de style manuélin. Puis autour du Parque Dom Carlos I je parcourais les salles de deux musées : Au musée José Malhoa, m’attardant devant les peintures suggestives de José Malhoa ainsi que les deux plus connues, "Les promesses" et "L’ultime interrogatoire du marquis de Pombal". Au musée do Hospital e das Caldas je remarquais plus particulièrement deux azulejos et une peinture du 17e siècle de Nossa Senhora do Pópulo. En route vers Óbidos je trouvais un endroit de bivouac à la sortie de la ville.

Caldas da Rainha, clic la photo pour ouvrir la galerie

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Le tracé GPS de la route
de Peniche à Azenhas do Mar
du 2017/12/09 au 2017/12/10

Peniche

Le vendredi 8 décembre à 9h00 le village d’Óbidos était sous la pluie et dans le brouillard, pas très enthousiasmant pour visiter ce haut lieu touristique. En effet à partir de 10h00 les cars déversèrent les hordes de touristes abrités sous leurs parapluies éborgnant sans vergogne les passants. Dès leur arrivée je fuyais abandonnant ma visite. Le village d’environ 12.000 habitants est entouré de murailles vieilles du 12e siècle entièrement restaurées. J’eus le temps de voir quelques curiosités, la rue principale et l’église Santa Maria. Je ne m’aventurais pas sur les remparts rendus glissant par la pluie et n’offrant qu’un spectacle bouché par le brouillard. Me frayant un passage en force parmi les parapluies je retournais à mon véhicule vers 10h30 pour aller bivouaquer toujours sous la pluie et dans le brouillard au bord de la mer à Peniche au pied du phare.

Óbidos, clic la photo pour ouvrir la galerie

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Mafra

Le samedi 09 décembre par un temps maussade sans beaucoup de visibilité je longeais l’océan atlantique à la recherche de beaux paysages pour la photo, que nenni, rien à voir circuler. Sans le vouloir j’arrivais à Mafra en fin de matinée, trop tard pour faire des visites. Je trouvais un bivouac sur un parking dans une zone résidentielle.

Mafra I

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Serenade in front of the Basilica, the palate, the convent and the crib of the child Jesus
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Mafra II, clic la photo pour ouvrir la galerie

Le Palais-couvent de Mafra est un bâtiment dont la façade est longue de 220 mètres construit à la fin du 18e siècle par le roi Jean V. La basilique se détache par la blancheur de son marbre de Carrare comme les pavillons d’angle. La visite commence par le palais et le couvent. J’ai particulièrement retenu l’infirmerie et ses bocaux puis les vastes pièces d’habitation meublées donnant sur la façade. Au milieu de la galerie de 220 mètres, la salle de la Bénédiction donnant sur la basilique est en marbre blanc et rose. A l’opposé de la façade la bibliothèque longue de plus de 80 mètres regroupe environ 40.000 volumes reliés en cuir. Le sol est aussi en marbre rose. La coupole de la basilique culmine à 70 mètres de hauteur. Chaque chapelle contient un retable en marbre blanc ciselé en bas-relief. A la croisée du transept six orgues sont incrustés à mi-hauteur. Dans le jardin des rapaces attendaient avec avidité leur proie, des touristes. Je cherchais un bivouac au bord de l’océan atlantique en route vers Sintra.

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