AArgentine
Les formalités d’immigration et de douane furent promptement expédiées. J’obtins un visa de 90 jours puis je donnais l’admission temporaire du camion d'un an en Uruguay pour recevoir une admission temporaire de 90 jours en Argentine. Le tout dura moins d’une demi-heure. Le péage du pont était de 240 pesos uruguayens. Je trouvais un bivouac à une station–service sur la ruta #136 en Argentine.
Le mercredi 13 juillet fut
une longue journée de route pour atteindre Buenos Aires. La distance de
Colonia à Buenos Aires est de 50 km avec le ferry. Le détour par le pont
international de Fray Bentos est d’environ 500 km. Bien sûr je n’avais
pas de pesos argentins et la route est à péage. En route j’interrogeais
plusieurs personnes pour savoir où trouver un cajero automatico, que
nenni. Enfin j’avisais une voiture de police sur l’autopista dont les
occupants me dirent qu’il est admis de payer en US$ où UE€ mais pas en
pesos uruguayen ! Bien sûr le taux de change est au profit de l’employé
du péage. Or donc ma première préoccupation fut de trouver un guichet de
la banque HSBC. Puis de repérer où était l’adresse du réparateur des
cuisinières Wallas à San Isidro que je trouvais vers 16h30. La personne
démonta la cuisinière non sans difficultés car il y a des rivets pop
et un câble collé ! PSI-Azalaï est le roi des rivets pop qui
sautent et des
targettes qu’il faut bloquer avec du scotch. Je bivouaquais pendant
trois nuits sur le port de San Isidro en attente de la réparation.
Le jour de la fête nationale, 14 juillet, je
fis de l’administratif en retard.
Le vendredi 15 juillet j’avais rendez-vous avec le réparateur Wallas à 16h00. L’installation puis les tests durèrent jusqu’à 19h30. J’avais de nouveau rendez-vous le 16 juillet à 10h00 pour des tests complémentaires. Bien sûr je me servis de la cuisinière le 16/07 matin pour mon petit déjeuner. Je quittais Juan Pablo en prenant un nouveau rendez-vous pour le lundi 18/07 à 14h00. En suite je me dirigeais vers Buenos Aires Plaza de Mayo pour visiter le centre-ville.
J’arrivais Plaza de Mayo vers 14h00. La température était hivernale avec un vent glacial. Le monument le plus important de Buenos Aires est la Casa Rosada du balcon de laquelle Evita Perón harangua ses supporteurs. J’invite les lecteurs à écouter l’opéra rock Evita ainsi que de visionner le film Evita avec Madona dans le rôle-titre. En face de la Casa Rosada le Cabildo fut l’hôtel-de-ville au milieu du 18e siècle alors que des arches entouraient la Plaza de Mayo. Non loin dans l’av. Julio Roca la Manzana de Luces témoigne de l’architecture d’un ancien marché. Je parcourais l’av. de Mayo jusqu’au Palacio del Congreso construit sur le modèle du Capitol de Washington en 1906. Au retour à la Plaza de Mayo j’entrais dans la Catedral Metroplolitana de style baroque où fut inhumé le Général José de San Martin, héro Argentin. Je bivouaquais av. Julieta Lanteri, connu de tous les campings-caristes
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Le dimanche 17 juillet je flânais dans l’av. Defensa et la Plaza Dorrego occupées le dimanche par des brocanteurs en allant visiter le Museo de Arte Moderno de Buenos aires, Mamba. Le musée expose des œuvres d’artistes argentins avec de nombreux panneaux explicatifs de l’évolution de l’art dans la fin du 20e siècle. De nombreuses œuvres furent abstruses pour moi de cultures classiques et postclassiques. La journée fut ensoleillée mais très froide. Au lever du jour la température sous le camion était de +1°C, brrr.
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