Pantaneiros km #27
Le lundi 7 mars en route
pour Poconé je lus sur le panneau d’une station-service le sigle WI-Fi.
Bien sûr je m’arrêtais pour vérifier l’exactitude de cette annonce. Non
seulement la connexion était rapide et de plus sans mot de passe. Quel
bonheur pour mettre à jour les pages de mon site Internet et les
publier. En arrivant à Poconé, je fis de l’approvisionnement au
supermercado et je pris une carte de Porto Jofre à l’Office du Tourisme.
En route sur la piste Pantaneiros je rencontrais un LandRover avec un
couple américain qui s’arrêta pour m’informer de la dangerosité de la
piste en cas de pluie. Il avait failli verser sur le bas-côté. Je
trouvais un bivouac au Km #27.
Poconé & Transpantaneiros-1, click la photo
Pantaneiros km #100
Le mardi 5 mars au lever
du soleil j’eus une féérie de couleur dans le Pantanal avec des oiseaux
enchanteurs mais pas toujours visibles et photographiables à la volée. La
piste comporte plud de 100 ponts de bois dont un projet les rénove en
béton. Effectivement certains sont en très mauvais état. La vidéo donne
un aperçu des travaux. Je m’arrêtais au Km 100 pour bivouaquer au bord
de la piste.
Sunrise, click la photo
Transpantaneiros-2, click la photo
Porto Jofre
Mercredi 09 mars je
parcourais les derniers 50 km de piste à Porto Jofre. Il n’y a pas de
village mais deux hôtels et la Posada e Camping au bord du Rio. Les
visiteurs en cette saison de pluie sont des pécheurs avec leur bateau à
moteur. La température était de 34°C avec une humidité de 63%. Le
camping est quelconque et les sanitaires sans âge. Eu égard au peu
d’intérêt je décidais de ne rester qu’une journée.
Le tracé de la route
de Pantaneiros km #27 à bivouac BR #174
du 2016/03/11 au 2016/03/13
Pantaneiros km #27, au retour, at the back
Le jeudi je quittais Porto
Jofre sous la pluie avec quelques inquiétudes de prendre la piste
détrempée. En effet elle était très glissante. Les pneus étaient
couverts de boue, en conséquence pas d’adhérence. J’exécutais des
glissades non-contrôlées avec des risques de culbuter dans le bas-côté
ou contre un arbre. Un pont était en très mauvais état. Je pris le gué
de détour. Mais j’effectuais une glissade sur la gauche dans la boue. Le
camion était très penché, j’embarquais de l’eau dans la cabine par la
gauche. Après avoir bloqué le pont central et arrière puis enclenché le
réducteur, j’effectuais une marche arrière pour prendre plus à droite le
long de la balise blanche. Ok, ce fut tout bon, ouf ! Vers 11h35 après
environ six heures de piste de 120 km j’atteignis mon bivouac du Km #27
pour déjeuner. Pour me reposer je décidais d’y passer de nouveau la nuit.
Transpantaneiros-3, retour, back, click la photo
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Passage d'un gué en difficulté, Passage of a ford in difficulty, |
En route vers BR #070
Le vendredi 11 mars au
lever du soleil j’admirais l’arbre "ardant" sous un ciel plombé. A Poconé
je m’arrêtais à un supermercado pour de l’approvisionnement en
nourriture jusqu’à Porto Velho où je dois embarquer avec des poids
lourds sur une barge pour Manaus. Je dois parcouris 1400km pour
atteindre Porto Velho ; que le Brésil est grand ! En route je retournais à la
station-service avec une connexion Wi-Fi. J’en profitais pour faire
laver le camion de la boue amassée sur la Transpantaneiros lors du
retour sous la pluie. Sur la route de jonction Mt 451 de la BR #060 à la
BR #070, je m’arrêtais dans un village devant l’église pour bivouaquer
saintement.
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Sunrise, bivouac Km #27 |
Bivouac, village, plaza de la Iglesia |
En route BR #174, N°1
Samedi 12 mars la route
est encore longue pour Porto Velho. Elle est sillonnée presque
exclusivement par des camions. Les plus longs atteignent 30 mètres.
J’espère qu’ils ne vont pas tous prendre les barges pour Manaus, sinon
le temps d’attente risque d’être long.
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It's still a long way to Porto Velho |
30 meters length, it's the maximum I have seen |
En route BR #174, N°2, plus loin
Le dimanche 13 mars je
parcourais encore la BR #174 pour bivouaquer plus loin au bord de
la route. Comme je l’ai souvent dit lors des grandes pérégrinations sur
les Freeway Américaines, il faut avoir une vie intérieure pendant ces
longs trajets ennuyeux. Encore deux jours pour atteindre Porto Velho.