Le lundi 13 février je visitais en passant la ville de Concepción où je ne trouvais pas de connexion Wifi seulement un supermarché Unimarc pour faire de l’approvisionnement en nourriture. Je poursuivis ma route jusqu’à Curanipe au bord de l’Océan Pacifique. Le temps était froid et couvert. La plage est somptueuse avec sa couleur basaltique. Là aussi la connexion Wifi ne me permit pas de publier les photos de mon site Internet. Malgré tout j’y restais deux jours.
Le mercredi 15 février en passant dans la ville de Constitución, je trouvais au centre-ville une bonne connexion Wifi pour publier les pages de mon site Internet et faire la revue de presse, toujours la même chienlit politique précédent l’élection présidentielle, fin avril et début mai. Ensuite je trouvais un bivouac après Putu vers Las Lomas. Le paysage est boisé et la route longe l’Océan Pacifique en montagne russe et en serpentine. De nombreuses entreprises traitant le bois jalonnent la route. Les maisons sont comme au Canada et aux USA en bois aggloméré.
Le jeudi 16 février je fis un long détour pour aller visiter Santa Cruz, la capitale des vignobles du Chili. A la Plaza de Armas je me renseignais à la "Ruta del Vino" pour visiter le vignoble le plus réputé de la Colchagua Valley. C’est Viu Manent où je déjeunais au restaurant in situ, hautement recommandable. Ensuite en route vers la côte de l’Océan Pacifique je m’arrêtais pour bivouaquer dans un champ fraichement moissonné à Paraguas Orilla.
La journée du vendredi 17 février commença agréablement avec un champ resplendissant de fleurs de couleur rouge. Vision splendide, sans connaitre le nom de cette plante. A partir de San Antonio la route pour Isla Negra fut une longue succession de voitures roulant au pas. La visite de la maison de Pablo Neruda à Isla Negra fut un grand moment de plonger dans son intimité avec sa femme Mathilde, hélas, cent fois hélas pas de photo à l’intérieur de la maison. J’avais décidé de bivouaquer à Quintay au bord de l’océan. Il me fallut deux heures pour parcourir 45 kilomètres. En arrivant je constatais qu’il était impossible d’approcher l’océan. Sur la route du retour je trouvais une aire de repos pour une nuit.
Le samedi 18 février j’arrivais à Valparaiso vers 10h00. J’eus d’énormes difficultés pour trouver un emplacement de stationnement gardé près de la Plaza Sotomayor. Sur le port le kiosk de l’oficina de tourismo me fournit la documentation pour visiter la ville et surtout pour aller à la découverte des peintures murales. Je passais plus de trois heures à parcourir la colline, Cerro Concepción, montant et descendant les escaliers pour finir avec un funiculaire. Le long de la colline 15 funiculaires furent construits entre 1883 et 1916. Je photographiais 36 peintures murales dont 10 sont dans la galerie. Le Palacio Barburizza abrite le Museo de Bellas Artes, hélas no Photo de plus le prix pour les étrangers est très supérieur à celui pour les chiliens. Je passais mon chemin. Dans l’après-midi je cherchais un bivouac. Depuis Isla Negra la côte est bétonnée comme la Côte d’azur entre Golfe Juan et Nice avec une longue file de voitures comme au mois de juillet et aout. Je ne trouvais un bivouac qu’à Quintero surplombant l’océan Atlantique. J’avais acheté un billet d’avion et réservé un hôtel pour visiter Rapa Nui, Ile de Pâques, du 4 au 8 mars, avec deux jours au préalable pour visiter Santiago. J’étais donc en avance d’une semaine que je passais à Quintero. En conséquence cette publication couvre jusqu’au 26 février.