Lundi 7 décembre j'abandonnais le parking de l'hôtel sans déplaisir pour atteindre à Bogota le parking de la carrera 3 20 dont les coordonnées me furent données par Françoise & Alain. Je stationnais mon camion à côté de leur Sprinter. En route je fis de l'approvisionnement en nourriture à un Exito à environ huit kilomètres avant Bogota. J'avais trouvé sur Internet une adresse de Mercedes-Benz près de l'autopista norte calle 134 pour acheter des pièces de rechange indisponibles à Cartagena ; hélas le garage n’existait plus. Le site Internet de Mercedes-Benz Latina n’est pas up-to-date ! J’étais à 2720 mètres d’altitude donnée GPS, mon cœur se comporte très bien. Au repos la tension est de 10.0/6.4 et le pouls bats à 62.
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Le 8 décembre est la fête de l’Immaculée conception c’est un jour férié. En conséquence je tentais ma chance pour la visite des musées. En taxi je partis pour le centre historique de Bogota avec la Plaza de Bolivar, le Parque Santander et La Candelaria autour desquels sont groupés les musées. Hélas seul le Museo del Oro et l’Iglesia de Santa Clara étaient ouverts. Ma déception fut grande car le Museo Botero et la Casa de Moneda étaient fermés. J’assistais à l’office religieux de l’Iglesia de San Francisco, datant de 1556, adjacente au Parque Santander. Puis je cheminais vers la Plaza de Bolivar dont les bâtiments sont un patchwork sans caractère, sauf bien évidemment l’Alcadia de style français du début du 20e siècle. La cathédrale avait un office religieux en grand apparat et les femmes étaient court-vêtues ce qui m’attira une citation de Jules Renard. L’église Santa Clara est transformée en musée. Elle expose plus d’une centaine de peintures et de statues du 17 et 18e siècles. J’achevais la visite du centre historique avec le deuxième étage du Museo del Oro. De retour au parking je pris le funiculaire pour monter au Cerro de Montserrat à 3170 mètres d’altitude puis le téléphérique pour descendre où je me promenais lentement. Je fus de retour à mon camion vers 14h30 fort dépité.
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| Alcadia, Hôtel-de-Ville, Mayor's office, French style |
Le jeudi 09 décembre fut une longue journée de route dans la montagne culminant à +3200 mètres d’altitude. J’ai parcourus 366 km en dix heures eu égard aux longues files de camions dans le serpentin montagneux. Le coût des péages était prohibitif, 57400 pesos, environ 18€. Je m’arrêtais à une station-service Terpel à environ 90 km de Cali. Au bonheur la station-service a une connexion WiFi.
Le jeudi 10 décembre fut une journée de dupes. Je souhaitais aller à San Agustin dans les montagnes où il y a un camping, oui ça existe en Colombie. J’avais organisé la route avec QuoVadis. C’était Ok. Mais je programmais le GPS des villes avec les coordonnées du camping. A Popayan le GPS me fit continuer la route vers Pasto pour prendre à gauche dans Rosas une route dans les montagnes. Je suivais servilement ses indications. Mais au bout de 25 km la progression me semblait erronée. Je m’arrêtais et questionnais un motard qui me suivait. Il fut affirmatif, ce n’était pas la bonne direction ! Il était 15h00. Je rebroussais chemin pour reprendre la ruta #25. Avisant un terrain vague dans un village je m’installais pour le bivouac. Mala pata.
Le vendredi 11 décembre je me dirigeais vers Ipiales, la frontière entre la Colombie et l’Equateur. La route serpente dans un paysage de montagnes magnifiques que les files de camions permettaient d’admirer tranquillement en attendant de pouvoir effectuer des dépassements. J’arrivais à Ipiales vers 13h00 à la station-service Terpel. Mais je dus attendre 14h00 pour faire le plein de gazole, moins cher en Colombie, car le bureau était fermé pour payer avec ma carte de crédit. En attendant je déjeunais sur place. Puis je cherchais vainement un parking gardé pour la nuit, tous ceux que je visitais me refusèrent de passer la nuit dans mon camion. Fâché je poursuivis ma route pour franchir la frontière.
Je quittais la Colombie à 2785 mètres d'altitude. Voir le passage de la frontière. .
