Le mardi 1er décembre Victoria, Nate & moi arrivâmes au port de Carthagène vers 9h00 pour remplir les formalités afin de récupérer nos véhicules. Notre transitaire, ici, nous avait fourni la liste des 25 tâches, ici, à effectuer. De plus Victoria avait trouvé sur Internet le compte-rendu de l’expérience d’un voyageur, ici. Nous sortîmes du port vers 15h00 après avoir fait les sept premières tâches selon le même déroulement que le voyageur précité avec les mêmes allers-et-retours, les mêmes incompréhensions, la même incompétence et surtout la même bureaucratie.
Le mercredi 2 décembre nous avions rendez-vous à 10h00 avec la personne de la Sociedad Portuaria. Nous arrivâmes vers 9h30. Après avoir reçu des documents nous allâmes au bodega 2 pour sortir les véhicules du container en présence d’un douanier. Mais il fallait déplacer l’arrière du container pour que la porte droite puisse s’ouvrir complètement. L’opération d’extraction commença peu avant 11h00. Pour se glisser entre les parois du container et celle de mon camion il ne faut pas être en surpoids ! Lorsque les véhicules furent sortis, nous les inspectâmes. Ils n’avaient subi aucun dommage. D’ailleurs le douanier nous affirma que le transport par container était plus sûr que par RoRo. Le douanier nous remit des documents, nous parquâmes nos véhicules sur un espace ad-hoc. Puis nous allâmes chercher des documents à la Global Shipping que nous remîmes à la personne de la Sociedad Portuaria qui nous demanda de revenir à 13h00. A 13h00 il nous demandant de nouveau de revenir à 15h00 pour prendre nous véhicules après avoir reçu l’ultime document pour les sortir du port. Il était 16h00. Enfin Victoria trouva une compagnie d’assurance pour en acheter une obligatoire notamment pour sortir de la Colombie. Il était environ 17h00. Je quittais définitivement mes amis américains Victoria & Nate. Je dois mentionner que Victoria, colombienne avec la double nationalité, a managé le processus de récupération des véhicules avec beaucoup d’efficacité. Seul j’aurais dû prendre un transitaire car il est impératif de parler couramment l’espagnol. Pendant ces deux jours il y eut beaucoup d’attente pour obtenir les documents requis, quelle bureaucratie. Pour plus amples information je renvoi le lecteur vers le site Internet mentionné ci-dessus. Je parquais le camion dans un parking gardé proche de l’hôtel pour la nuit. Je rentrais à l’hôtel vers 18h00, ouf !
Quelques jours plus tard Victoria m’envoya le compte-rendu des étapes de la récupération de nos véhicules, ici
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Le jeudi 3 décembre j’étais chez Mercedes-Benz dès 7h30 pour la prise en charge de mon camion afin de faire la révision. J’ai dû fournir le filtre à gasoil qui n’est pas en stock. Je le récupérais vers 11h30. Je décidais de rester sur place et de trouver un bivouac au bord de l’eau.
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Je partis de bon matin pour sortir de Cartagena avant l’heure d’affluence et surtout pour faire de l’approvisionnement en nourriture car le réfrigérateur était bien sûr vide. J’avais trouvé sur Internet le Los Chagualos à la sortie de l’agglomération où j’arrivais vers 7h30. Ensuite je me dirigeais vers Aguachica. Mais l’heure étant tardive je m’arrêtais à San Roque à la sortie de la ville sur le terre-plein d’une station-service. Quelle ne fut pas mon étonnement, il y a des péages sur les routes colombiennes. La route transversale d’El Carmen à Bosconia a une chaussée défoncée avec des nids-de-poule et des topes. Il faut payer pour avoir l’honneur de la parcourir. La Colombie fait plus mieux que le Mexique.
Le samedi 5 novembre je découvris au bord de la route le Parque Nacional del Chicamocha à environ 1300 mètres d’altitude. J’entrais et le préposé m‘informa qu’il était possible de bivouaquer sur le parking. J’entrais et je visitais le parc, bof. Mais le point d’orgue est un téléphérique qui descend dans les gorges et remonte sur l’autre versant. La durée du trajet est de deux fois 25 minutes. Le téléphérique a été construit par Poma, société française spécialisée dans de type de matériel. Vers 18h00 les visiteurs quittèrent le parc, je fus seul sur le parking gardé pour une nuit paisible.
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Le dimanche matin je quittais le parking avant l’aube car les 240 km twistent dans la montagne. De plus elle est fréquentée par les lourds camions allant à Bogota. Peu avant Villa de Leyva je croissais Françoise & Alain avec leur camping-car sur Sprinter. Nous échangeâmes des informations. Le village de Villa de Leyva est inscrit au patrimoine national de la Colombie. C’est l’un des rares villages qui a préservé son authenticité coloniale. Il n’y a plus de camping. Françoise & Alain m’indiquèrent le parking d’un hôtel, hors de prix mais avec le WiFI. Je visitais le centre historique avec beaucoup de touristes en ce weekend. La Plaza Mayor est l’une des plus vastes d’Amérique du Sud, mais les maisons sont transformées en hôtels, restaurant et boutiques. Je m’immergeais dans le Museo Luis Alberto Acuna.
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