France

Le lundi 29 juin j’arrivai à Suze-la-Rousse après 3 km. Le château médiéval, ici, domine le village et la vallée du Lez. L’extérieur est un fort militaire mais l’intérieur est de style renaissance. Les seuls saccages de la Révolution Française concerne d’une part le martelage des blasons de la cour d’honneur et la dispersion du mobilier. Il fut rendu à la famille La Baume-Suze en 1797. Il est précédé par un rare jeu de paume subsistant en France. Bien sûr les salles sont vides de mobilier d’époque mais remplacé par une exposition très didactique du patrimoine viti-vinicole de la Provence apport inestimable de l’empire romain. Une fresque montre les ports de Marseille, d’Arles et de Vienne au bord du Rhône commerçant le jus de raisin, … fermenté. La grande salle à manger est tapissée de décor appelé gypseries, ici. Après la visite je flânais dans le vieux village pour saisir une photo du fort vu d’en bas. Je bivouaquais sur le grand parking.

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Mardi 30 juin je visitais Saint-Paul-Trois Château, ici, jour de marché. Les étalages regorgeaient de fruits et légumes de Provence, chanté par Gilbert Bécaud. Ma visite était doublement justifiée par la cathédrale du 11^e siècle de style roman provençal avec ses hauts murs et son vaisseau de plein cintre. Des mosaïques du 12^e siècle furent récemment découvertes dans le cœur. Plus loin la Maison de la Truffe et du Tricastin m’accueillit aimablement où j’achetais deux pots de crème à la truffe, sublime. En retournant au camion je traversais le marché où je me procurais trois saucissons artisanaux, de sanglier, de faisan et aux cinq baies. En route vers Donzère je traversais le village de Roussas, ici, surplombé par la ruine d’un château monumentale. Je stationnais sur un parking à l’entrée de la ville de Donzère.

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Mercredi 1^er juillet j’allais vers le nord jusqu’à Montélimar pour visiter le château des Adhémar, ici, puissante famille du 12^e siècle. La route pour "monter là-haut" est étroite et rude mais ça vaut le détour tant pour l’architecture de la forteresse que pour le panorama. La Tour de Narbonne au nord du site est le seul élément subsistant d’un ancien château. La chapelle Saint-Pierre présente une peinture du 13^e siècle représentant Jésus bénissant l’assistance. Un escalier tournicotant permet d’accéder au chemin de ronde pour un panorama à 360°. En fin de matinée je me dirigeais vers le sud jusqu’à Tarascon. Mais j’avais oublié que les provençaux font la pause déjeuner. J’en profitais pour visiter la collégiale royale Sainte-Marthe, la religion se contente de nourriture spirituelle. Comme tous les châteaux, ici, de Provence les salles sont sans mobilier mais agrémentées de présentoirs de photos didactiques d’époque. La visite des quatre étages par des escaliers tortueux me fut très pénible ; la culture se mérite, c’est un investissement personnel. Vers 16.00 j’installais mon bivouac au camping Tartarin ombragé quasiment au pied du château et au bord du Rhône rafraîchissant.

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Tarascon, camping Tartarin

Jeudi 2 juillet je visitais le Pont du Gard, ici, il fut construit par les romains au cours du 1^er siècle de notre aire pour alimenter en eau potable la ville de Nîmes. Sans entretien il fut abandonné au VI^e siècle. Il est inscrit au patrimoine mondial de l’humanité. Je bivouaquais sur le parking du cimetière de Poulx.

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Vendredi 3 juillet à deux kilomètres de Poulx je randonnais jusqu’au Gardon pour voir les gorges. Puis j’allais à Uzès, ici, pour visiter la vieille ville médiévale. Mais auparavant je cherchai un stationnement très difficile à trouver ; je dus me contenter de monter sur un trottoir en périphérie. Je passais plus de deux heures à flâner allant de monument en monument par d’étroites rues. La ville est d’une très grande propreté et les bâtiments bien entretenus. J’entrai dans l’église St-Étienne dont la façade est curviligne et l’intérieur a l’austérité jésuitique. Puis j’abordais le Duché, bâtiment féodal, jamais détruit d’époque non restauré. Hélas les heures de visite sont très réglementées. En face l’Hôtel de ville du 18^e siècle possède une très belle cour intérieure. A l’est la cathédrale St-Théodorit du 17^e siècle fut érigée sur l’emplacement d’une cathédrale du 11^e siècle dont ne subsiste que le clocher circulaire unique en France. L’intérieure possède de jolies ferronneries ainsi qu’un orgue louis XIV encadré de volets peints. Je quittais la ville en début d’après-midi pour stationner à St-Hippolyte sur le parking du cimetière.

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Duché d'Uzès

Samedi 04 juillet la matinée fut consacrée à visiter l’Oppidum de St-Vincent de Gaujac. Il fut occupé du 5^e Siècle BC au 6^e Siècle AD. Les ruines sont difficilement accessibles seules les enceintes extérieures sont parfaitement visibles. Après l’approvisionnement en nourriture au Casino de St-Laurent-des-Arbres je trouvais un bivouac paisible sans touristes sur le parking de La Poste de L’Ardoise. La région est très venteuse au bord du Rhône rafraichissant l'atmosphère avec un température de +30 à +34°C.

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Dimanche 05 juillet je parti à la découverte des 17 panneaux explicatifs de l’art du peintre Albert André, ici, à Laudun-L’Ardoise, ici. Ma déception fut à la hauteur de mon attente. Je disposais de deux pages d’un document pdf publié par l’office du tourisme. Les panneaux sont difficilement trouvables. Ni un jeu de piste ni un parcours du combattant, mais une galère par 33°C. Plusieurs fois je me renseignais soit auprès de la police municipale gardienne du marché ou d’un quidam rencontré dans un bistrot qui me montra l’un des panneaux, basta. Je lui fis part de mon courroux en lui demandant de le transmettre au conseil municipal. A l’heure de l’économie numérique l’office du tourisme devrait mettre à la disposition des touristes un fichier gps au format international gpx.

Ensuite je me dirigeais vers l’oppidum de Laudun, appelé camp de César, ici. La Provence est très riche en sites archéologiques de l’époque romaine et gallo-romaine. C’est pour moi toujours un réel plaisir d’aller à la découverte de l’apport de l’empire romain ainsi que de ses ingénieurs urbanistiques. En début d’après-midi je retournais sur le parking solitaire de l’Ardoise.

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