France

Lundi 13 juillet j’arrivais à la Grotte Chauvet 2, ici, vers 8.45 pour visiter la reconstitution du site préhistorique de la grotte Chauvet fermée afin d’éviter la pollution engendrée par la visite des touristes. J’avais réservé la veille un billet par Internet pour une visite à 9.35. Il faut télécharger le site Chauvet-2 sur le smartphone avec des écouteurs pour suivre les commentaires lors de la progression dans la galerie des 10 stations, no-photo. Cette reconstitution est une prouesse technique de trois ans de travaux. L’art pariétal des aurignaciens est sans équivalent dans le monde préhistorique. A la boutique j’achetais le DVD "Les génies de la Grotte Chauvet". En route vers Vallon-Pont-d’Arc je m’arrêtais sur une aire de piquenique. Pour mémoire je ne visitais pas l’Aven d’Orgnac eu égard aux 700 marches à descendre, certes il y a un ascenseur pour remonter.

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Le mardi 14 juillet, fête nationale de la France, je parcourais les gorges de l’Ardèche, ici, par la splendide route panoramique de Vallon-Pont-d’Arc à Aiguèze soit 38 km d’une succession de belvédères pour admirer les méandres creusés par l’Ardèche dans les falaises de calcaire. Je mis près de trois heures, arrêt compris. Le guide vert consacre plus de 6 pages de description et commentaires que je ne plagierais pas, à lire. Le Pont d’Arc, ici, est consécutif de l’érosion de l’eau qui tailla pendant des millions d’années la roche calcaire. La descente en canoë est, d'après le Guide Vert, un moment inoubliable, mais difficile. Les Grands Parks américains distinguent très clairement les Windows, érosion due au vent et les Arches érosion due à l’eau. En fin de matinée je visitais le village médiéval d’Aiguèze. Puis je bivouaquais sur le parking à l’entrée du village.

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Carte routière du Guide Vert

Mercredi 15 juillet fut une journée sans grand intérêt et glauque tant le temps fut maussade. Mon plan de route prévoyait des escapades dans des villages médiévaux hélas bien souvent les petites routes départementales étaient ou inaccessibles ou barrées entrainant des détours parfois dans des rues très étroites. De loin j’aperçu le château d’Alba-la-Romaine, ici. Puis ce fut le fiasco de la non-visite de l’Abbatiale Ste-Marie à Cruas, ici. En effet l’office du tourisme indique que la visite est guidée pour une durée de 50 minutes toutes les heures. Je patientais devant le portail 65 minutes sans résultat. Je fis part, vertement, de mon mécontentement à l’office du tourisme.

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Abbatiale Ste-Marie, tour-laterne, sur plan carré, Cruas

Jeudi 16 juillet fut une longue promenade dans les montagnes du Vivarais de la France profonde sillonnant des routes départementales très, très étroites et souvent barrées pour travaux eu égard aux trois mois de confinement de la pandémie de la Covid-19. "Que la montagne est belle" à chanter Jean Ferrat. Mais à la fin j’avais le tournis allant de détours en déviations non-fléchées. J’échouais à St-Romain de Lerps, ici, où je stationnais au pied de la chapelle du Pic, le belvédère hyponyme offrant un panorama sur treize départements et la vallée du Rhône, superbe. Je découvris, à mes dépends, que la connexion Internet est aléatoire. Les opérateurs de télécoms, FAI, ne couvrent pas toute la France, les zones d’ombre sont très importantes dans les régions montagneuses. Un certain propriétaire, autoproclamé de gauche, d’un réseau serait plus avisé d’investir dans la couverture des départements au lieu de faire des rodomontades sur les plateaux de télévision pour la 5G.

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Vendredi 17 juillet fut une longue promenade dans le pays des Boutières, ici, à partir de Lamastre, D578, passant par Le Cheylard, D120, St-Martin de Valamas, et la D278, très pittoresque et très étroite jusqu’à La Rochette et enfin la D410 la Croix de Boutières. Paysage, ici, de châtaigniers et de culture en terrasses. Hélas le temps était couvert, maussade et froid, certes l’altitude était au-dessus de 1000 mètres au pied du Mont Mézenc, ici, culminant à 1753 mètres. Je bivouac sur le parking à 1517 m, brrr.

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Samedi 18 juillet le temps ne s’annonçait pas meilleur que la veille. Je décidais d’aller faire de l’approvisionnement en nourriture au Monastier sur Gazeille en faisant un détour pour me présenter à la propriétaire de Chik’Ânes qui me louera un âne pour parcourir le GR 70, "Chemin de Stevenson", en septembre. Après mes achats à l’Intermarché du Monastier je constatai que le temps s’était mis au beau. Je retournais à La Croix de Boutières pour faire l’ascension du Mont Mézenc, 1753m. Le Guide Vert donne 1h15 aller-retour de la Croix de Boutières au sommet du Mont Mézenc. Parti à 9h50 j’arrivais au sommet à 11h05 ! Puis j’allais à la table d’orientation de l’est puis au crucifix à 1744m enfin je terminais le périple de retour à la Croix de Boutières à 13h10, soit 3h20. Le parcours s’effectue en grande partie en sous-bois sur une piste humide, la partie terminale est assez rocailleuse. Le panorama, la visibilité était parfaite, donne une vue sur les Alpes, la vallée du Rhône et au sud sur le lac d’Issarlés. L’ascension vaut la pénibilité endurée.

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Ascension du Mont Mézenc, Climbing of Mont Mézenc

Les Estables, bivouac

Dimanche 19 juillet je parcourais les montagnes ardéchoises notamment de la vallée de la Bourges jusqu’à Thueyts, remettant la randonnée à plus tard. Je m’arrêtais au lac d’Issarlès puis à Ste-Eulalie pour admirer la ferme de Clastres avec son toit de lauzes et la grange au toit de genêts. Comme tous les élèves de l’école primaire le savent je suis allé aux sources de la Loire au pied du Mont Gerbier-de-Jonc, ici. Ensuite un arrêt photo à la ferme du Bourlatier typique de l’Ardèche. Les cascades du Ray-Pic ne retinrent pas mon attention. Enfin après une magnifique route D26 je débouchais sur la N102 pour Thueyts, trop tard eu égard à la chaleur pour randonner jusqu’au Pont-du-Diable. Je bivouaquais sur le parking dédié aux camping-cars.

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Ste-Eulalie, le ferme de Clastres