Lundi 24 août à la pointe du jour je quittais le bivouac pour entrer dans Sarlat, ici, pour trouver un parking au centre-ville et la visiter avant l’arrivée de la horde des touristes polluant les photos. A 7.30 j’étais à pied d’œuvre jusqu’à 9.30 ; certes le soleil n’inondait par la ville. Je fus impressionné par sa beauté, par l’entretien des bâtiments et la propreté des rues au petit matin après un dimanche chargé de touristes pollueurs d’incivilité. Les tenanciers ouvraient leurs boutiques et me saluaient chaleureusement, comme client potentiel. La ville médiévale est enserrée dans un enclos de ruelles enchevêtrées d’hôtels privatifs ayant appartenus à des célébrités des arts et des lettres du passé parfois lointain. Elle fut la ville test de la loi Malraux de 1962 du ravalement des bâtiments. En flânant j’avais beaucoup de difficultés de l’imaginer au moyen-âge alors qu’actuellement les rez-de-chaussée sont boutiques et restaurants à touristes. Quand je la quittais ils débarquaient et les parkings commençaient à se remplir. Je me dirigeais vers Domme,ici, construite à flanc de montagne surplombant la vallée de l’omniprésente Dordogne. Le belvédère de la Barre offre un panorama exceptionnel. Des parkings avec horodateurs sont aménagées à l’extérieur de l’enceinte. Là aussi il affichait complet à mon départ. J’avais sélectionné l’aire de service de Vitrac / Montfort comme bivouac.
Mardi 25 août je fis le pèlerinage de Rocamadour, ici, en montant et descendant l’escalier pour atteindre le sanctuaire, mais sans m’agenouiller à chaque marche car je n’aurais pas pu me relever ! De plus je parcourais le Chemin de la Croix en m’arrêtant à chacune des 13 stations qui serpente jusqu’au château. A la 13e station dans le fond d’une grotte une Pietà symbolise la mise au tombeau. L’ensemble des bâtiments est accroché à la paroi de la falaise dominant de 150 mètres le canyon de l’Alzou. La plupart des édifices datent de la restauration effectuée au 19e siècle. Arrivée tôt ma visite dura un peu plus de deux heures aller-retour au parking au pied du sentier qui mène au restaurant Les Jardins de la Louve. Catholique agnostique j’étais paisible comme sanctifié par ce pèlerinage. Pour mémoire la route avant / après le tunnel a un virage en épingle à cheveux que je négociais en plusieurs fois au retour à la montée eu égard au trafic descendant ! Je bivouaquais à Gramat.
Mercredi 26 je me promenais dans Figeac, ici, en suivant le circuit proposé par le Guide Vert en attendant l’ouverture du Musée Champollion à 10h30 ! je découvris les anciennes demeures seigneuriales de l’ancien régime d’avant la Révolution Française ainsi que celles de riches commerçants. L’abbatiale St-Sauveur dont l’éclairage met en valeur la nef et les bas-côtés, possède une chapelle N.-D. De-Pitié avec un retable de trois panneaux sur le thème de la Passion et de la Vierge de Pitié. Bien sûr le point d’orgues est le musée Champollion, ici, dédié à l’invention de l’écriture ainsi qu’au parcours scientifique de Champollion et plus particulièrement le déchiffrement de la pierre de Rosette. J’établis mon bivouac au camping de Surgie.
Jeudi 27 août j’étais invité par Martine & Claude, (nonagénaire) en leur manoir de Cantarel où ils m’accueillirent chaleureusement. Nous passâmes une agréable journée dans un paysage sublime du Lot.
Vendredi 28 août fut une journée pluvieuse. Je visitais rapidement l’église fermée d’Espagnac-Sainte-Eulalie. De plus les camping-caristes ne sont pas les bienvenues. Il n’y a pas de parking, il faut stationner sur un vague terreplein sur la route après le pont! L’abbaye St-Pierre de Marcilhac-sur-Célé, ici, fut une halte agréable mais sous la pluie. L’église était ouverte. Elle se compose de deux parties, l’une de style roman l’autre de style gothique avec des chapiteaux finement sculptés. J’avait réservé la visite de la grotte préhistorique de Pech Merle, ici, dont certaines galeries recèlent des gravures et peintures datant de plus de 30.000 ans. La visite commentée se déroule par petit groupe eu égard au Covid-19, hélas No Photo. Je bivouaquais au Saut de la Mounine
Samedi 29 août après avoir fait un détour à Figeac pour de l’approvisionnement en nourriture et en diesel je poursuivis ma route jusqu’à Cordes-sur-Ciel, ici. Bien, une cité médiévale de plus à visiter, certes sur un puech dominant un paysage de grande beauté. Le Guide Vert en fait la promotion en recommandant d’y passer la nuit, ben voyons ! L’ascension soit par une rue très en pente soit par des escaliers est pénible. De plus la municipalité a installé des parcmètres précisant samedi et dimanche inclus ! L’aire de service, minimum, est payante à 7€ la nuit. J’y bivouaquais, une nuit.
Dimanche matin 30 août je quittais Cordes-sur-Ciel pour aller visiter Albi où j’arrivais vers 7.30 pour garer mon véhicule sur le parking en contrebas de la cathédrale. En attendant l’ouverture son ouverture à 9.00 je parcourrai le circuit, dénommé Albi la Rouge, proposé par le guide vert afin d’appréhender la réelle prospérité de la ville au 15e siècle avec le commerce du safran et du pastel. Puis je découvris la cathédrale Ste-Cécile, ici, construite à partir de 1282 pendant un siècle pour le gros œuvre ! Les points d’intérêt sont le porche et baldaquin, le jubé et le cœur, le jugement dernier peinture sous le grand orgue et enfin les peintures de la voûte. Hélas la visite dure de 9.00 à 10.15 le dimanche pour laisser le temps de préparer l’office religieux de 11.00. A 10.30 j’entrai au Palais de la Berbie pour m’immerger dans l’univers d’Henri de Toulouse-Lautrec, ici, natif d’Albi, mais qui passa une grande partie de sa vie à Paris où il vivait dans une maison close au 6 rue des Moulins. Je quittais Albi vers midi pour aller bivouaquer à Rodez.
Jubé, the gothic roodscreen |
Henri de Toulouse-Lautrec |