Las d’attendre la signature de l’acte de vente de la maison du Peical, je partais le lundi 28 avril en excursion dans le Massif des Maures. J’avais acheté le Guide Vert de la Côte d’Azur j’allais suivre les routes des sommets et des cols. La journée était radieuse. Après Pierrefeu-du-Var je m’arrêtais au Domaine de Sigalous qui organisait des stages off-road. La personne rencontrée n’informa qu’il n’en faisait plus. Par contre elle me donna les coordonnées du Château de Lastours ainsi que du moniteur agréé. En route je constatais que des touristes commençaient à sillonner les routes ; en conséquence j’évitais Hyères que j’avais le temps de visiter en basse saison étant à un jet de pierre du Peical. Je musardais donc sur la route. Je décidais de bivouac au-dessus de Bormes-les-Mimosas / Le Lavandou sur un terrain vague de la D 98.
Bivouac & selfie |
Le lendemain j’explorais le littoral. Ce fut une grande déception ; le bord de mer était bétonné d’hôtels, de résidences plus ou moins luxueuses. Certes la chaussée était remarquablement bitumée pour accueillir les estivants... En un mot, circuler il n’y a rien à voir. A Cogolin puis Grimaud je pris les routes départementales pour la route des sommets jusqu’à Gonfaron. Peu avant je m’attardais au Village des Tortues. Un circuit initiatique sillonne le parc où se prélassent plus de 2.500 tortues des trois espèces, tortues d’Hermann, cistudes & tortues grecques. Par ailleurs différentes espèces du monde sont représentées. Visite hautement recommandable qui n’est pas uniquement destinée aux enfants.
Un détour par une départementale étroite me conduisit au prieuré de Notre-Dame des Anges entièrement restauré au 19e siècle. Hélas les iconoclastes de la technologie ont construit derrière un gigantesque relais hertzien. Un promontoire offre une vue superbe sur les montagnes environnantes, la mer, les îles d’Hyères etc.
N.-D.-des-Anges |
Le 30 avril je flânais sur la route des cols D 39 & D 14. Hélas des troupeaux de cyclistes amateurs roulants de front, se doublant par bravade rendaient la circulation dangereuse sur ces petites routes en montagnes russes. Ils gâchèrent mon plaisir en m’obligeant à une grande vigilance allant jusqu’à m’arrêter par sécurité. Des panneaux demandent de partager la route ! Très dépité je rentrais par la D 98 jusqu’à Cogolin, puis Ste Maxime où je galérais pendant près d’une heure pour attraper la D 25 pour rentrer à Trans-en-Provence. Ce dernier jour m’enseigna de ne jamais aller sur la Côte d’Azur pendant la période estivale des congés payés.