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France

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-- Du 03/10/2014 au 15/10/2014
-- Voyage chez ORC en Allemagne, chez Nouvel'Air à Dieppe via Paris et retour à la maison
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Le tracé GPS de la route
De la Villa Thébaïde à Chamonix
Le 03 octobre 2014

Chamonix

Le vendredi 03 octobre je quittais la Villa Thébaïde dès potron-minet, 6h30, pour rejoindre Chamonix en prenant des routes départementales, et des autoroutes. Le trajet de 422 km dura 9 heures, arrêts pipi, pauses café et déjeuner. Le parking du téléphérique étant payant et hors de prix pour +24 heures je rebroussais chemin ayant noté une aire de stationnement près d’une station-service Total. Demain je tenterai de monter à l’Aiguille du Midi.

L'Aiguille du Midi, 3842 mètres

Le samedi matin je prenais la benne de 9h30 en enchainant la deuxième benne pour la plateforme d’arrivée à 3777 mètres d’altitude sachant que le sommet est fermé pour travaux. Je visitais le site avec ses différentes terrasses montant et descendant des escaliers. Je passais la matinée à explorer l’horizon des montagnes sous un soleil resplendissant, Quel bonheur ! D’autant plus que mon cœur ne me causa pas de frayeur, son pouls était de 64 au repos, de 74 en marchant sur le plat mais il grimpait à 96 dans les escaliers requérant des arrêts aux paliers et des repos aux terrasses. Bien sûr c’est le résultat d’une activité physique de musculation de mon cœur en pédalant pendant une heure chaque matin pour pallier les nécroses et d’un cocktail de huit médicaments efficaces. Hélas le discours lénifiant des cardiologues n’était pas encourageant et il demeure précautionneux, pas de risques inutiles, restez donc au niveau du plancher des vaches en France ; les bougres ne veulent pas prendre de responsabilités. Après déjeuner je reprenais la route, l’autoroute à destination de l’Allemagne. Je m’arrêtais sur l’aire de service du "Poulet de Bresse", çà ne s’invente pas !

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Stuttgart, Ostfildern

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Le tracé GPS de la route
De Chamonix à Stuttgart, Ostfildern
Le 05 octobre 2014

Le dimanche 05 octobre fut une journée sur les autoroutes de France et d’Allemagne pour un trajet de 504 km en 9 heures, arrêts pipi, pauses café et déjeuner. J’arrivais sans difficultés au parking d’ORC à l'aide du GPS pour le bivouac. Les rues alentours portent les noms d'ingénieurs allemands de grande renommée : Karl Benz, Robert Bosch, Gottlieb Daimler, Rudolf Diesel, Wilhelm Maybach, Felix Wankel et bien d'autres tous ayant contribués au prestige de l'automobile allemande. La circulation sur les autoroutes françaises et allemandes m’attirent quelques réflexions sur la manière dont les gouvernants des deux pays considèrent l’automobile. En ce dimanche la densité de la circulation est significativement plus importante sur les autoroutes allemandes, pourquoi ? Dès lors que la chaussée est à trois voies la vitesse n’est pas limitée. La voie d’extrême gauche est laissée libre pour les vitesses élevées. J’ai vu une Ferrari déboulée dans un tonnerre assourdissant des échappements, impensable en France ! D'ailleurs après ma pause-café à Dole je vis arriver une puissante Audi immatriculée en Allemagne escortée par une voiture de la gendarmerie ; le conducteur avait dû oublier qu'il était encore en France, son compte était bon. Les deux pandores n'avaient pas une attitude avenante. Ci-dessous je ferai quelques considérations oiseuses sur l’Union Européenne et la France.

ORC, Exclusiv Zubehör

Lundi dès 8h je me présentais au bureau d'ORC (Off Road Center). Akim, la personne parlant français, était au téléphone mais un ouvrier me demanda les clefs de la voiture, aussitôt le travail commença. Puis avec Akim nous fîmes la check-list du travail exposé antérieurement par courriel. La voiture sera disponible dès mardi midi. A ma demande une chambre avait été réservée dans un hôtel proche. Un commissionnaire m’y conduisit et m’expliqua comment aller à la gare de la ligne U7 pour me rendre à Stuttgart que je souhaitais visiter.

Stuttgart

Mon bagage à main déposé à l’hôtel je marchais vers la gare où un automate abscons fut rétif à me délivrer un billet. J’avisais la conductrice du train qui m’expliqua dans un anglais parfait ce qu’il fallait faire, ouf ! Un conducteur français de RER parle-t-il l'anglais ? Je débarquais à l’Hauptbahnhof sans encombre, le train était direct avec plusieurs arrêts. Pas de contrôleur dans le train, pas de tourniquet pour entrer et sortir avec le billet. Rien à voir avec les gares françaises et encore moins avec le RER parisien. Ici c’est un hub souterrain très clair avec des boutiques et une foule de voyageurs dans tous les sens mais sans hâte excessive à la française. De place en place des employés renseignent les voyageurs. Pendant le trajet j’observais la campagne ainsi que l’urbanisme des banlieues. D’abord le ballast de la ligne de chemin de fer est gazonné, ouah ! Pas d’immeuble de grande hauteur, les maisons ont deux étages et sont bien souvent de couleur claire, le blanc est dominant. Mon dernier passage en Allemagne date de 2006 chez UNICAT à Dettenheim près de Karlsruhe. La journée s’annonçait maussade, au petit matin la température était de 10°C et le brouillard couvrait encore la campagne à 8h30 quand je pris le train.

En sortant de la gare je fus assailli par des sons et des odeurs différentes d’en France. J’ai déjà mentionné dans mes récits de voyage que je regrettais de ne pas pouvoir enregistrer trois des perceptions sensitives, le goût, l’odorant et le toucher pour les restituer avec les images et les sons. Elles sont une partie intégrante de la civilisations. Sur l’esplanade de la gare un panneau indiquait le Tourist Information où un plan de la ville me fut donné avec les points d’intérêts en ce lundi où tous les musées sont fermés comme partout ailleurs. Je baguenaudais dans le centre-ville très petit me heurtant aux portes fermées des monuments. Seules les églises étaient ouvertes où des hommes et des femmes entraient quelques instants pour prier. Comme dans toutes les villes allemandes le contraste entre les monuments anciens épargnés par la guerre ou restaurés et les immeubles modernes est saisissant mais pas choquant. Dans la Stiftskirche une double surprise m’attendait, d’abord je fus accueilli par un concert d’orgue que j’écoutais, religieusement, puis au pied de l’autel des fruits et légumes étaient joliment exposés dont le sens me resta, impénétrable. Ici chacun vit sa foi selon sa propre conception. L’Allemagne n’est pas un état laïc et ça se voit. A mon retour à l’hôtel vers 16h00 le froid me saisit intensément.

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St Eberhard Kirche
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Neues Schloss Altes Schloss
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Altes Schloss Herzog Eberhard im Bart (1445/1496)
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Neue Stadt
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Stiftskirche
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Stiftskirche

Mercedes-Benz Museum

Le mardi matin je pris de nouveau le train de la ligne U7 jusqu’à la Hauptbahnhof puis le train de la ligne S1 jusqu’à la station NeckarPark pour visiter le somptueux musée de Mercedes-Benz construit en forme d’une double hélice. La visite commence au sommet de l’édifice en descendant pour parcourir 125 ans de l’histoire de l’automobile et pour admirer quelques 160 véhicules. Karl Benz est l’inventeur du premier moteur à pétrole puis du premier véhicule automobile avec ses compères W. Maybach et G. Daimler. Je montre les voitures ayant fait l’histoire de la marque mis en perspective de l’histoire de l’Europe présentée sans faux-fuyants. Cette dualité historique est l’aspect essentiel et remarquable du musée, elle vaut d’y passer la journée. La fin de la visite est plus prosaïque elle se termine comme dans tous les musées par le passage obligé dans la boutique de souvenirs pour y dépenser quelque argent mais le plus abracadabrant est de passer par le showroom des véhicules actuels de la marque pour ceux qui ont le carnet de chèques en poche. Je dus rebrousser chemin pour récupérer mon bagage afin de croquer ma pomme dans le train de retour à Ostfildern chez ORC, prendre mon véhicule, Mercedes-Benz, et quitter l’Allemagne vers 14 heures. Oh ! J’ai omis de mentionner que le collier de l’audio-guide marqué de Mercedes-Benz est remis au visiteur, la marque à l’étoile est grand seigneur. Je bivouaquais sur un immense parking juste après la frontière matérialisée par le Rhin sur la route B500. Hélas, je fus délogé vers 22h30 par le gardien qui fermait le parking, je m’insérais entre deux camions sur la route.

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Mercedes-Benz Museum
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Le cheval, moyen de locomotion
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Le premier engin auto-mobile, 1885
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La première automobile au monde, 1890
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Deutschland über alles
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Le tournant du 20e siècle
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Les années 20
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Les années 40
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La 300 SL et les années 60

Considérations oiseuses sur l'Union Européenne et la France

Dans le train de retour à Ostfildern après cette brève incursion en Allemagne, je me pris à rêvasser en relation avec les problèmes économiques de l’Europe et plus particulièrement avec la vision diamétralement opposée de l’Allemagne et de la France. Il me revint en mémoire que les pères de l’Europe, de Gasperi, Schumann et Spaak avaient porté le Marché commun en 1957 avec pour objectif de conjurer les guerres qui ravageaient l’Europe depuis la Révolution Française de 1789. A ce jour leur objectif est atteint. Mais hélas ces hommes de talent ont eu une vision à court-terme. Leurs successeurs moins talentueux ont accouché de Maastricht aidés en cela par les technocrates de Bruxelles, géniteurs de procédures sclérosantes. A l’instar des Etats Unis d’Amérique, les Etats d’Unis d’Europe ne sauraient exister. Je ne peux pas ne pas citer de nouveau Alexis de Tocqueville qui était en exergue du bilan de mon voyage aux USA :

"L’homme est pour ainsi dire tout entier dans les langes de son berceau...
...Il se passe quelque chose d’analogue chez les nations. Les peuples se ressentent toujours de leur origine.
Les circonstances qui ont accompagné leur naissance et servi à leur développement influent sur tout le reste de leur carrière."

Les quelques considérations partielles faites ci-dessus au gré de ma courte pérégrination depuis la Villa Thébaïde montrent à l’évidence que les peuples d’Europe ne sont pas et ne peuvent pas être réductibles à un seul peuple, une seule langue en un mot en une seule civilisation. Les nations européennes ne sont ni nées dans les mêmes langes ni ont les mêmes vécus. Je suis et je resterai un européen convaincu dans la mondialisation inéluctable, dans l’émergence de la Chine et bientôt de l’Inde et autres BRIC, les nations européennes prises isolément n’ont aucun poids ni politique ni économique. Le monde bascule d’une centralité méditerranéenne à une centralité de l’Océan Pacifique. Il faut donner du sens à l’Europe, il faut que des femmes et des hommes jeunes et compétents émergent avec une vision pour redonner de l’espoir aux peuples de l’Europe. Il faut réinventer l'Union Européenne.

Je ratiocine, je radote, j’ai pris un coup de vieux. A ce propos la classe politique française est peuplée de gérontes notamment au Sénat où ils viennent finir leurs jours. Il n’y a rien à attendre de tels hiérarques cooptés par les appareils des partis politiques. Les français ne se rendent pas compte que la gouvernance de la France est sclérosée par les partis politique, les syndicats et la hautes administration payés par eux et qu'elle est devenue irréformable, confer la grève des pilotes d'Air France. Il est dit que les français adorent les hommes providentiels, bien sûr c’est se décharger de la patate chaude. Mais qu’ils ne se trompent pas. Le "come back guy" ne changera rien, il a déjà donné toute sa mesure antérieurement. Un homme ne change pas sa nature à 65 ans. D’ailleurs les représentants du peuple devraient être démis de leurs mandats électifs à l’âge légal de la retraite. La loi est applicable à toutes & à tous.

En route vers Dieppe

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Le tracé GPS de la route
De Stuttgart, Ostfildern, Allemagne à Dieppe, France
Du 07 au 12 octobre 2014

N4, Perthes

Le mercredi 8 octobre fut une journée de route  sans intérêt sur la N4 sous la pluie. Je bivouaquais à l’écart  sur un vaste parking. Le calculateur du Mercedes G m’indiqua qu’il restait 600 km avant la révision des 10.000 km, déjà !

Cap d'Antifer

Le jeudi 9 octobre fut une journée de route sous la pluie jusqu’en Seine-Maritime. Eu égard au mauvais temps et aux bouchons sur les autoroutes menant à Paris je ne m’y arrêtais pas préférant la côte du Pays de Caux en espérant un climat plus clément. Bien sûr le Cap d’Antifer était très venteux ! Mais le bivouac avec la mer et le balancement de la cellule du camping-car par le vent de travers et non des vagues était d'une ambiance très maritime.

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Le pont de Tancarville
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Le phare du Cap d'Antifer

Cap Fagnet

Le vendredi 10 octobre fut une petite journée de route avec comme point d’orgue la visite des Falaises d’Etretat que j’escaladais, bien sûr. La vue d’en haut est superbe. D’ailleurs les littérateurs, compositeurs et peintres ne s’y sont pas trompés en s’établissant dans la ville faisant ainsi sa renommée. Maurice Leblanc et son immortel Arsène Lupin et son château, Le Clos Lupin rendit la ville célèbre avec son roman l’Aiguille Creuse. Ensuite après Yport j’établis mon bivouac sur les hauteurs de Fécamp au pied de N.-D. de Salut.

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Etretat
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Yport
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Cap Fagnet
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Le port de Fécamp
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La Chapelle Notre-Dame de Salut

Dieppe

En route vers Dieppe je cabotais en haut des falaises du pays de Caux. Hélas la route en est assez éloignée. Parfois je tentais ma chance en prenant des routes très étroites sans aboutir à la côte. Saint Valéry-en-Caux m’offrit en spectacle son chenal de l’avant-port. Plus loin j’atterris au Belvédère du point d’interrogation surplombant les falaises donnant par hasard deux étranges photos. Sans Guide Vert j’allais à la découverte et je trouvais la chapelle de Varengeville où fut enterré Georges Braque et son épouse. Il donna à la chapelle l’unique vitrail qu’il réalisa. Enfin j’arrivais sur les hauteurs de la ville de Dieppe où je bivouaquais.

Saint-Valéry-en-Caux

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Le chenal de l'avant port

Belvédère du "point d'interrogation"

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Falaises sud Falaises nord

Chapelle de Varengeville

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La Chapelle de Varengeville

Dieppe

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Vue des falaises sud

Le dimanche matin je descendis de la falaise pour stationner au Parc de l’Impératrice Eugénie. Un méchant crachin normand tombait. En ce jour peu de promeneurs, peu de touristes tout au plus quelques hurluberlus joggaient. De plus l’office de tourisme était fermé. J’arpentais les rues à la recherche de quelques curiosités malheureusement rares. Sur le port je cherchais un restaurant digne d’intérêt ; bof ! La moule était à l’honneur. En désespoir de cause je jetais mon dévolu au hasard ; hélas je ne pense pas avoir eu la main heureuse. En début d’après-midi je me rendis sur le parking de Nouvel’Air où j’avais rendez-vous lundi pour la pose d’occlusions des baies.

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Vue du Parc Impératrice Eugénie
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Porte des deux tourelles
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Eglise St-Jean
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Le port

Nouvel'Air

Le lundi 13octobre Mr. Lemière, Nouvel’Air, attaqua la réalisation des volets extérieurs de mon camion ; je rappelle qu’il en avait fait pour le MAN en 2005. La journée du 13 fut occupée à prendre les gabarits des baies de la cabine car ceux de la cellule sont standards. Il confectionna les six volets, encolla l’isolation et laissa sécher toute la nuit. Le lendemain dès huit heures il procéda à leur pose sur les baies. A neuf heures le travail était fini. Je quittais son atelier pour Troyes vers 9h30. J’arrivais à Rosières-près-Troyes à 16h30 après les arrêts habituels.

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En route vers la Villa Thébaïde

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Le tracé GPS de la route
De Dieppe à la Villa Thébaïde
Du 14 au 16 octobre 2014

Le mercredi 15 octobre à 10 heures j’avais rendez-vous chez Mercedes-Benz à Buchères, la ville martyre de la Seconde Guerre Mondiale pour l’entretien type A du camion qui affiche 10.277 km, déjà ! Puis je continuais ma route pour m’arrêter aux Loges-Margueron où sont enterrés mes parents. Finalement je bivouaquais à Orange près de Touratech où j’avais rendez-vous le lendemain pour l’achat d’un Garmin 276C d’occasion. J’arrivais dans l’après-midi du 16 octobre à la Villa Thébaïde. Ce court voyage aller-retour du 03 au 16 octobre me mena à l’Aiguille du Midi, à Stuttgart, Allemagne, à Dieppe dans le Pays de Caux, à Troyes, à Orange et retour. L’objectif fut double, tester ma capacité à la haute altitude et apporter des améliorations au camion avant le prochain voyage au Maroc.

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Circuit de 3.230 km