Lundi 25 juillet j’étais à la porte d’Atlantik Shop dès 8:30 pour l’installation du kit de maintenance de la chaudière Eberspächer. Bien sûr, comme beaucoup d’ateliers de réparation, le client ne peut pas assister à l’opération. Cependant une voiture de courtoisie fut mise à ma disposition. Je récupérai mon véhicule vers 16h30. Je pris la route aussitôt pour aller bivouaquer à Barèges sur un parking à l’entrée et à la nuit tombante.
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| Lacanau, Atlantik Shop |
Mardi 26 juillet je quittais le parking passible pour monter le Tourmalet dont des panneaux en route informaient les voyageurs que le 27 juillet le col était réservé aux cyclistes et aux habitants. Je montais gentiment le col, en voiture, jusqu’à 2115 mètres d’altitude au-dessus des nuages avec un ciel bleu limpide. Très rapidement, en-dessous des nuages, dans la descente vers Bagnères-de-Bigorre un crachin froid tombait sans discontinuer jusqu’en début d’après-midi. Ainsi la canicule serait finie, ah bon ! Je visitais l’abbaye de l’Escaladieu du 12e siècle, ce qu’il en reste après les guerres de Religion, pas grand-chose. L’église sans chevet, mais un dôme du 18e siècle, quelques bâtiments conventuels et une très belle salle capitulaire. Je décidais de rester sur le parking de l’abbaye, je ne fus pas le seul à avoir cette idée.
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Mercredi 27 juillet je visitais la vallée du Louron qui est renommée pour ses églises peintes. Hélas celle de Jézeau est en travaux de restauration, celle de Vielle-Louron est fermée, enfin celle de Mont avec son clocher carré est ouverte avec sa façade et son porche peints à fresque. L’intérieur est entièrement couvert de peintures datant de 1574. Je poursuivis ma route jusqu’au Col de Peyragudes à 1543 mètres d’altitude Je bivouaquais sur le parking en pente.
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| Bivouac Col de Peyragudes | |
Jeudi 28 juillet J’abandonnai le parking du Col de Peyragudes dès 8h00 pour descendre gentiment à Bagnères-de-Luchon, 18Km. Au col le temps était ensoleillé et relativement chaud. Cependant dans la descente de la forêt entre falaise et précipice la température devint moins clémente. A Bagnères-de-Luchon, je cherchai vainement un stationnement au centre-ville. Je me rabattais encore une fois sur le parking d’Intermarché. Bingo il y a des lave-linges et des sèche-linges pour les routards, mais pas seulement.
Vendredi 29 juillet commença sous des trombes d’eau pendant plusieurs heures. Au fur et à mesure de la montée dans la vallée d’Oueil le temps s’éclaircit sans toutefois que le ciel bleu se montrât. Je m’arrêtai à Benqué pour jeter un œil aux peintures murales du 15e siècle foisonnant de couleurs et de motifs divers. La montée se poursuivit jusqu’à 1712 mètres d’altitude au pied du Belvédère du Mont Né pour descendre à Saint-Bertrand-de-Comminges. Là, je visitais la cathédrale de Sainte Marie de style roman puis de style gothique. La partie romane se termine par un jubé. Le chœur de chanoines est une étrange construction de bois considérée comme une église dans l’église. Le guide Vert en donne une description détaillée. Dans la plaine la basilique Saint-Just de Valcabrère date du 11e et 12e siècle ; le cloitre a disparu sous l’assaut du temps. Le chevet est curieux par son architecture en creux. Cette basilique fut partiellement construite avec des matériaux de remploi d’une ville romaine attestés par un bloc portant une tête de facture romaine. Je bivouaquais sur un petit parking au pied de la basilique.
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Samedi 30 juillet après une nuit paisible sous la protection de Saint-Just en sa basilique romane je me dirigeais sans empressement vers Luchon-Superbagnères station de ski à 1759 mètres d’altitude accessible par un lacet d’environ 6 Km. Le Grand Hôtel qui domine la station fut construit en 1922 dans une architecture typique des années 20 marquée par une forte croissance. En cet été au climat erratique, il tombe un crachin froid et le plafond est bas. La station est lugubre avec les chantiers de génie civil avant la période de ski ; peu de touristes. Je plantai mon bivouac sur place.
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| Bivouac Superbagnères | |
Dimanche 31 juillet je partis dans la matinée pour Bagnères-de-Luchon pour faire plein de gazole et de nourriture ; en effet la semaine prochaine je parcours les pistes des Pyrénées espagnoles en commençant par le Val D’Aran. Je bivouaquais à l’ancien poste de douane et de police de Fos.
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| Superbagnères early morning | |
