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Iceland

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-- Du 2021/08/30 au 2021/09/08
-- De Hrossaborg à Seyðisfjörður
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 Le tracé GPS de la route, Clic on the pic for opening it
 de Hrossaborg à Dettifoss-east
 du 2021/08/30 au 2021/08/30

Dettifoss-east

Lundi 30 août je décidais de retourner voir Dettifoss côté est, le temps était ensoleillé. J’arrivais vers 10:30 sur le site pour crapahuter jusqu’au point-de-vue, escaliers abruptes à négocier avec mes bâtons de marche, voir ici ma visite le 2021/06/08. La durée de ma visite, approche, photos et retour au parking, 1:30. Je retournais calmement à mon bivouac du volcan Hrossaborg. En arrivant une voiture, 2x4, était enlisée dans le sable noire du volcan. Je lui prêtais, non-pas main forte, mais la pelle de désensablement pour porter enseignement au conducteur, allemand, en lui conseillant d’utiliser la marche arrière lentement pour sortir.

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 Le tracé GPS de la route, Clic on the pic for opening it
 de Hrossaborg à Dettifoss-west
 du 2021/08/31 au 2021/08/31

Dettifoss-west

Hier j’étais à Dettifoss-east, mardi 31 août je retournais, ici, à Dettifoss mais west. La journée était agréablement ensoleillée. A mon arrivée vers 9:30 peu de touristes, les cars bondés ne sont pas encore là. Ce fus encore une visite pénible, le site est à environ un kilomètre dans les rochers avec des escaliers, bah la culture ça se mérite. La chute d’eau est difficile à photographier et, de plus j’avais oublié de prendre le filtre polarisant pour la surface de l’eau. A propos d’oubli on trouve de tout dans les parkings, cette fois ce sont des chaussures que les propriétaires ont laissé dans leur impatience, mais ce ne sont que les chaussures !

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Dejections from volcanoes like giant turds On Dettifoss-west parking
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 Le tracé GPS de la route, Clic on the pic for opening it
 de Hrossaborg à Hverfjall
 du 2021/09/01 au 2021/09/01

Hverfjall

Mercredi 1er septembre je continuais de compléter mes visites du début du mois de juin, ainsi j’allais au volcan Hverfjall, ici, pour tenter la montée de la piste raide dans les scories de l’éruption d’il y a 2700 ans. La journée était ensoleillée mais un vent violent descendait du sommet rendant aléatoire la station verticale. Non sans difficultés, arrêts pour retrouver mon équilibre et ma respiration, j’arrivais au somment accueilli par une rafale qui faillit me projeter à terre. Je restais débout grâce à mes bâtons fichés en terre contre ma poitrine le dos au vent. Pour les photos j’avais mis le grand-angulaire (14 / 24 mm) dans mon sac-à-dos mais je ne pus pas le sortir au risque que le vent emportât mon sac à l’ouverture. La descente fut encore plus chancelante avec le vent de travers et les pieds glissant dans les scories. J’arrivais debout et entier au parking. Ce fut mon chant du cygne… en Islande. Je retournais pour mon quatrième bivouac au Hrossaborg volcan à l’entrée de la piste F88.

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 de Hrossaborg à Prihyrnings-vatn
 du 2021/09/02 au 2021/09/02

Prihyrnings-vatn

Jeudi 2 septembre je commençais de parcourir la route 910 pour retourner à Egilsstadir, bien sûr c’est une route de terre en partie couverte de tôle ondulée. La journée s’annonçait maussade avec un ciel de plomb assorti d’une luminosité très faible peu favorable aux photos dans un paysage de désert volcanique. A l’entrée de la piste le lieu-dit Möðrudalur est composé de maisons couvertes de tuf pour attirer le chaland par l’exotique. Je ne rencontrais aucune voiture de quelque nature, pas de touriste en mal de sensation. Peu avant 11:00 j’avisais une étendu d’eau vers laquelle une piste secondaire conduisait, la carte annonçait le Prihyrnings-vatn. Aucun quidam alentour, je posais mon tipi au bord.

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Popular 4x4 low-cost vehicle in Iceland by rent a  car
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 de Prihyrnings-vatn à Crossroad-Hafrahvammagljúfur
 du 2021/09/03 au 2021/09/03

Crossroad-Hafrahvammagljúfur

Vendredi 3 septembre commença avec un soleil radieux qui hélas disparut en début d’après-midi. Parti, donc, de bon matin je ne rencontrais aucun touriste et c’est tant mieux. Les paysages étaient inondés de lumière offrant un panel de couleurs chatoyantes. La route 910 se divise en deux, une partie va à Brú, le pont, où j’allais pour voir ce fameux pont, rien d’extraordinaire. Je retournais pour prendre l’autre partie pour aller à Hafrahvammagljúfur, un canyon très étroit et très profond comme le montre la photo du panneau interprétatif ; mais hélas peu démonstratif quand on a le nez dessus. Je bivouaquais au carrefour de la piste du canyon, de la piste de Laugavalladal et de la 910.

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Menhir !
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 de Crossroad-Hafrahvammagljúfur à Hrafnkelsdalur
 du 2021/09/04 au 2021/09/04

Hrafnkelsdalur

Samedi 4 septembre (1789, abolition des privilèges et des droits féodaux) un rayon de soleil apparut, je me levais pour aller voir la Laugavalladalur qui est une chute d’eau chaude peu après la ferme de Laugavellir. Ce fut une courte randonnée de cinquante minutes, retour, pour atteindre la chute d’eau et son bassin dans lequel il est possible de prendre un bain, certes ce n’est pas aisé ! Puis je poursuivis ma route, 910, jusqu’au barrage hydroélectrique de Kárahnjúkar peu avant le canyon Hafrahvammagljúfur vu la veille. Ensuite la piste 923 dans la vallée menant à Aðalból me conduisit à Hrafnkelsdalur où je posais mes pénates. Le rayon de soleil fut éphémère, par manque de vent pour balayer les nuages.

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Laugavalladalur foss
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 de Hrafnkelsdalur à Hliðarhύs
 du 2021/09/05 au 2021/09/05

Hliðarhύs

Dimanches 5 septembre au bord de l’eau au fond de la vallée, le soleil fit une timide apparition malgré un vent violent bénéficiant de l’effet de venturi pour la balayer. Au départ peu avant 8:00 je démarrais le camion pour chauffer le moteur avant d’entamer la rude monté pour m’extraire en parcourant la piste rocailleuse, bien sûr j’avais bloqué le différentiel central pour répartir la force entre les deux ponts. Encore une fois la faible lumière ne fut pas propice aux photos. Sur la piste je doublais un Azalaï suisse sur un Défender avec une plaque minéralogique commençant par BL (Bâle) ; Nous nous saluâmes le pouce levé. En route je fis un détour de 2 km pour prendre une photo d’une tête de cerf sur une colonne, un stylite ! Comme de bien entendu, après une monté il faut descendre dans la vallée du lac Lagarfljot dont la rive est est plantée d’arbres, une rareté en Islande. Le soleil persistait à jouer à cache-cache avec les nuages. Je stationnais ma roulotte au bord de l’eau à un lieu dénommé sur la carte Hliðarhύs.

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Laugarfell
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 de Hliðarhύs à Egilsstadir
 du 2021/09/06 au 2021/09/08

Egilsstadir

Lundi 6 septembre je levais le camp vers 9:00 pour aller parcourir les 5 km retour pour jeter un œil à la chute d’eau Hengifoss. La randonnée est pénible, 1h15 les 2.5 km pour atteindre le pied de la chute d’eau qui n’est, en fin de saison, qu’un pipi de chat. La descente dura 1h00, soit au total 2h15 pour les 5 km retour ; encore une fois je ne serais pas sélectionné aux jeux olympiques. Je bénéficiais d’une éclaircie à la montée, mais la descente fut sous un ciel de plomb menaçant de s’effondrer en pluie battante, ce qui arriva. En conséquence j’allais m’installer pour les deux dernières nuits en Islande au camping d’Egilsstadir.

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Hengifoss

Mardi 7 septembre fut une journée de nettoyage du camion, de lessive et d’adaptation du voyage au Danemark tenant compte du blocage à la frontière pendant 14 jours en mai.

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 de Egilsstadir à Seyðisfjörður
 du 2021/09/08 au 2021/09/08

Seyðisfjörður

Mercredi 8 septembre je lézardais au camping avant d’aller à Seyðisfjörður, 27 km, pour présenter mon véhicule deux heures avant le départ prévu à 20h00.

Mon séjour en Islande dura 100 jours parcourant un peu plus de 8000 km. Je ne rédigerai pas un commentaire dithyrambique, les guides touristiques, en toute langue, le font régulièrement. J’ai adoré l’austérité des paysages sculptés depuis des millions d’années par les changements climatiques naturels. Les dégâts de l’activité postmoderne de l’humanité à la recherche, tout de suite et maintenant, d’un consumérisme effréné sont visibles par le recul des glaciers et l’évolution erratique des températures sous l’influence des effets de serre en provenance des pays peu scrupuleux. Les Islandais sont très industrieux pour survivre dans un contexte défavorable, certes l’activité touristique est un apport économique très important malgré sa brièveté temporelle, de mi-mai à mi-septembre. Les photos de mon site ont tenté de faire partager mes émotions, invitation au voyage. Un périple en hiver serait un complément pour saisir la vie hivernale des Islandais et voir, peut-être, une aurore boréale. Mon seul regret est l’annulation par Hurtigruten du voyage au Groenland pour des raisons, directes ou indirectes, de la pandémie de la Covid-19.