Lundi 30 janvier après une nuit paisible au bord du trottoir sans bruit et sans pluie avec une température de 11°C. Dans les villes j’utilise toujours le GPS des villes pour en sortir le plus aisément en veillant à ne pas me laisser embarquer dans des chemins scabreux. Ce ne fut pas le cas, cependant il m’imposa de prendre l’autoroute qui ceinture quasiment l’île avec de très nombreux tunnels. Le bout du bout de la route se termine près de deux restaurants fermés sans personne alentours. Je stationnais le camion, encore une bordure de trottoir, avec une vue superbe sur la mer et un phare sans grâce. La visite de la Sicile ne s’annonce pas sous de bons auspices tant elle parait montagneuse avec des villages accrochés. J’avais oublié que l’Italie à 59 millions d’habitants sur une superficie de 302 milles Km2 (198 habitants au Km2) et la France 65 millions sur une superficie de 638 milles Km2 (119 habitants au km2). De plus l’Italie est plus montagneuse que la France avec ses grandes plaines de la Beauce.
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| Oliveri | |
Mardi 31 janvier Un vent violent soufflait à Cap Milazzo. Trois visites en perspective : Rometta, Roccavaldina, pharmacie du Moyen-Âge, Villa Romana di Terme Vigliatore. Comme de bien entendu je ne fis aucune d’elles soit je ne les trouvais pas, soit il n’y avait rien à l’adresse indiquée. Pour ce premier jour en Sicile mon appréhension se fortifia. Certes, il n’y avait aucune raison pour que la circulation soit différente de l’Italie continentale. Sur la côte Tyrrhénienne les villages se succèdent sans discontinuer avec des rues exigües et une progression lente. Je m’échappais dans les collines en espérant une circulation fluide, ah bon ! Les trois visites espérées furent un échec. Je retournais sur la côte pour trouver un bivouac en bord de mer ; Merci Trailer’s Park.
Mercredi 01 février je pris une journée de repos sur la plage de Oliveri.
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| Oliveri | |
Jeudi 02 février la première étape fut à Patti pour acheter une recharge de la carte SIM de TIM. Le site Internet de TIM m’a donné le nom d’un vendeur et son adresse. Le GPS des villes me promena dans les rues de Patti en me demandant de prendre des rues très étroites, que je refusais, entrainant des détours les plus problématiques. Finalement j’arrivais à la boutique avec le panneau TIM. Hélas l’employer me dit qu’il ne commercialisait plus TIM mais il me donna l’adresse en ville. Reparti pour un tour. Bingo je trouvais la boutique et je ressortais avec une recharge de 50 GB pour un mois. En suite j’allais visiter au sommet d’une colline le Sanctuario Maria dei Tindari. Bof une construction moderne sans grâce avec des vitraux évocateurs du nouveau testament. Je poussais jusqu’au Capo d’Orlando pour trouver un gîte avec vue sur la mer, que nenni des marinas avec parkings privatifs, déserts hors saison.
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| Sanctuario Maria dei Tindari |
Vendredi 03 février je délaissais l’autoroute pour flâner sur la route côtière SS113. Certes la vitesse était celle d’un escargot due aux nombreux virages, à la traversée des villages, rues étroites, stationnement des véhicules et sans oublier les voitures arrêtées en warnings. La journée était ensoleillée et la mer d’un bleu profond. Le climat de la Sicile en ce mois de février est caractérisé par l’alternance de jours de pluie et de soleil. A Cefalu j’espérais voir le Duomo en conséquence je m’aventurai dans la vielle ville, j’étais stressé, heureusement beaucoup de citadins m’aidèrent en me guidant. Je ne recommencerai plus, promis. D’ailleurs le plan de route élaboré avec le Guide Vert avait prévu des circuits dans l’arrière-pays montagneux. L’expérience m’en dissuada. En conséquence je baguenaudais le long de la côte. Le bivouac sur le port de Cefalu m'accueillit à bras ouverts, merci IOverlander. Pour voyager sans être obnubilé par la recherche de bivouac, les prothèses, IOvernader, Trailer’s Park, OpenStreetMap Pois et bien d’autres sont une aide précieuse. J’y resterai demain pour arriver à Palermo dimanche après-midi.
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| Cefalu | |
Dimanche 05 février je pris une autre décision, suite à la traversée pénible des villages de la route SS113, l’abandon des routes pour prendre l’autoroute pour terminer mon trajet à Palermo. Dorénavant je prendrai l’autoroute toutes les fois si possible. J’arrivais à Palermo vers 11 heures pour aller directement au camping "Idea Vacanze" près de la station du bus 107 en direction de la gare centrale avec 15 arrêts. En réalité le camping est un parking avec des toilettes et une douche en supplément. En arrivant je fus frappé par l’aspect de camp concentrationnaire, certes mon jugement peut paraitre excessif. De plus le gardien, du parking, est accueillant comme une porte de prison, c’est peu dire. La dénomination de la business card est éloquente, "parcheggio, area di sosta, camper service", dont acte.
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| Palermo | Camping Palermo |
