Canada Oruro, BO/PY
Le poste de l’immigration
de la Bolivie se trouve à environ 20 mètres après le dernier poste de péage
sur la droite au panneau Migration près de la Casa de Cambio où
je changeais mes derniers Bolivianos. La formalité dura moins de deux
minutes pour enlever le bordereau de sortie et apposer le tampon ad-hoc.
Environ 55 km plus loin après deux postes de contrôle militaire le poste
de la douane se trouve juste à la frontière avec le Paraguay. Le
fonctionnaire contrôla le N° Vin puis garda le bordereau de la douane,
sans récépissé. Je franchis la barrière j’étais au Paraguay. Sur la
gauche le poste de la douane où le préposé remplit le bordereau ad-hoc
non sans difficulté et me donna un exemplaire à rendre à la sortie, la
procédure duré environ 10 minutes avec mon aide. A la frontière le poste
de l’immigration après la lecture optique du code de mon passeport me
donna un visa de 30 jours. Aux deux postes frontières il n’y a rien à
payer. Je poursuivis ma route jusqu’à la Patria où je bivouaquais au
bord de la route par 40°C’et 30% d’humidité ; c’est la différence avec
la Bolivie où il y a 87%¨d’humidité.
La Patria
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Bivouac, wild camp |
Filadelfia
Le jeudi 18 février je
parcourais les 124 km de La Patria à Mariscal Estigarribia en à peu près
5 heures ! Depuis le début de mon tour du monde en janvier 2006, je
n’avais jamais parcouru une route dont la chaussée était d’en un tel
délabrement. Mes amortisseurs arrière étant hors d’usage depuis le
Mexique, je vitupérais contre les autorités de ce pays et les ingénieurs
des Ponts et Chaussées. En route je rencontrais un couple de français
avec qui j’échangeais brièvement des informations. A Mariscal je fis un
complément de gazole et je retirais de l’argent à un Cajero Automatico,
pour acheter de l’alimentation. Enfin je fis le détour de Filadelfia,
circuler il n’y a rien à voir. C’est une petite ville moderne
typiquement américaine vouée au machinisme agricole bien qu’habitée par
une communauté Mennonite. Je bivouaquais à l’extérieure de la ville,
toujours par 40°C.
Ruta #9 de La Patria a Mariscal Estigarribia
Filadelfia
Pozo Colorado
Le vendredi 19 février fut
une journée dédiée au lavage du camion, à la recherche d’une banque pour
payer l’assurance par transfert bancaire, aucune n’accepta de le faire.
Enfin je cherchais un cybercafé, il n’y en pas. Mais un vendeur
d’électronique me proposa une clé USB, comme au Maroc. Mais après
discussion mon passeport français n’était pas accepté, il faut être
résident ou obtenir de la police d’Asunción un accord sur une photocopie
du passeport à transmettre au fournisseur d’accès Internet, une galère.
Un client du magasin entendant cette discussion me proposa de venir à
son magasin pour utiliser la connexion WiFi, merci à cet habitant,
vraisemblablement un Mennonite. Je poursuivis ma route jusqu’à Loma
Plata, la ville sœur de Filadelfia. Puis je m’arrêtais à Pozo Colorado
pour bivouaquer au bord de la route à la nuit tombée.
Asunción
Le samedi 20 février
j’arrivais vers 10h00 à Asunción. Ma première tâche fut d’aller chez
Mercedes-Benz pour confirmer mon rendez-vous de lundi 22 février pris
par Internet mais resté sans réponse. Je constatais à l’accueil qu’il
avait bien été enregistré mais non confirmé. Puis je cherchais à me
rendre au centre-ville pour visiter cette curieuse ville de +2 millions
d’habitants. Alors que je consultais le Lonely Planet un gentleman
arrêta sa voiture et vint me voir pour me porter assistance. Il me
proposa d’aller chez lui pour me donner une carte de la ville et pour
stationner la nuit devant sa maison. Le soir il m’invita avec sa famille
pour partager un Asado, barbecue de bœuf, de porc avec un accompagnement
typiquement local. Je passais une agréable soirée avec cette famille
paraguayenne. Une seconde expérience de l’hospitalité des habitants du
Paraguay. Dans l’après-midi je visitais le centre-ville, grande
déception. La Plaza de Armas est squattée par un bidonville, les
immeubles alentours sont quasiment en ruine ou vont le devenir.
L’ancienne gare est restée en l’état de restauration inachevée. C’est la
déshérence comme l’état des routes dans le Chaco. Seuls la Plaza de Los
Héroes et la Plaza de Urugaya ont un aspect à peu près correct. La Plaza
de Los Desaparecidos où se trouve le Palacio Lopez, siège du
gouvernement, est aussi entourée de maisons délabrées.
La ruta #9
Centro de Asunción, clock la photo
Le dimanche 21 février je fis le travail administratif et je me reposais sur la Costanera par 40°C.
Chose étrange toutes les Plazas ont une connexion WiFi avec une bonne vitesse de transfert !