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Paraguay

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-- Du 2016/02/17 au 2016/02/21
-- De la frontière à Asunción
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Le tracé de la route
de la frontière à Asunción
du 17/02/2016 au 21/02/2016

Canada Oruro, BO/PY

Entrée au Paraguay, PY

Le poste de l’immigration de la Bolivie se trouve à environ 20 mètres après le dernier poste de péage sur la droite au panneau Migration près de la Casa de Cambio où je changeais mes derniers Bolivianos. La formalité dura moins de deux minutes pour enlever le bordereau de sortie et apposer le tampon ad-hoc. Environ 55 km plus loin après deux postes de contrôle militaire le poste de la douane se trouve juste à la frontière avec le Paraguay. Le fonctionnaire contrôla le N° Vin puis garda le bordereau de la douane, sans récépissé. Je franchis la barrière j’étais au Paraguay. Sur la gauche le poste de la douane où le préposé remplit le bordereau ad-hoc non sans difficulté et me donna un exemplaire à rendre à la sortie, la procédure duré environ 10 minutes avec mon aide. A la frontière le poste de l’immigration après la lecture optique du code de mon passeport me donna un visa de 30 jours. Aux deux postes frontières il n’y a rien à payer. Je poursuivis ma route jusqu’à la Patria où je bivouaquais au bord de la route par 40°C’et 30% d’humidité ; c’est la différence avec la Bolivie où il y a 87%¨d’humidité.

La Patria

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Bivouac, wild camp

Filadelfia

Le jeudi 18 février je parcourais les 124 km de La Patria à Mariscal Estigarribia en à peu près 5 heures ! Depuis le début de mon tour du monde en janvier 2006, je n’avais jamais parcouru une route dont la chaussée était d’en un tel délabrement. Mes amortisseurs arrière étant hors d’usage depuis le Mexique, je vitupérais contre les autorités de ce pays et les ingénieurs des Ponts et Chaussées. En route je rencontrais un couple de français avec qui j’échangeais brièvement des informations. A Mariscal je fis un complément de gazole et je retirais de l’argent à un Cajero Automatico, pour acheter de l’alimentation. Enfin je fis le détour de Filadelfia, circuler il n’y a rien à voir. C’est une petite ville moderne typiquement américaine vouée au machinisme agricole bien qu’habitée par une communauté Mennonite. Je bivouaquais à l’extérieure de la ville, toujours par 40°C.

Ruta #9 de La Patria a Mariscal Estigarribia

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Filadelfia

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Pozo Colorado

Le vendredi 19 février fut une journée dédiée au lavage du camion, à la recherche d’une banque pour payer l’assurance par transfert bancaire, aucune n’accepta de le faire. Enfin je cherchais un cybercafé, il n’y en pas. Mais un vendeur d’électronique me proposa une clé USB, comme au Maroc. Mais après discussion mon passeport français n’était pas accepté, il faut être résident ou obtenir de la police d’Asunción un accord sur une photocopie du passeport à transmettre au fournisseur d’accès Internet, une galère. Un client du magasin entendant cette discussion me proposa de venir à son magasin pour utiliser la connexion WiFi, merci à cet habitant, vraisemblablement un Mennonite. Je poursuivis ma route jusqu’à Loma Plata, la ville sœur de Filadelfia. Puis je m’arrêtais à Pozo Colorado pour bivouaquer au bord de la route à la nuit tombée.

Asunción

Le samedi 20 février j’arrivais vers 10h00 à Asunción. Ma première tâche fut d’aller chez Mercedes-Benz pour confirmer mon rendez-vous de lundi 22 février pris par Internet mais resté sans réponse. Je constatais à l’accueil qu’il avait bien été enregistré mais non confirmé. Puis je cherchais à me rendre au centre-ville pour visiter cette curieuse ville de +2 millions d’habitants. Alors que je consultais le Lonely Planet un gentleman arrêta sa voiture et vint me voir pour me porter assistance. Il me proposa d’aller chez lui pour me donner une carte de la ville et pour stationner la nuit devant sa maison. Le soir il m’invita avec sa famille pour partager un Asado, barbecue de bœuf, de porc avec un accompagnement typiquement local. Je passais une agréable soirée avec cette famille paraguayenne. Une seconde expérience de l’hospitalité des habitants du Paraguay. Dans l’après-midi je visitais le centre-ville, grande déception. La Plaza de Armas est squattée par un bidonville, les immeubles alentours sont quasiment en ruine ou vont le devenir. L’ancienne gare est restée en l’état de restauration inachevée. C’est la déshérence comme l’état des routes dans le Chaco. Seuls la Plaza de Los Héroes et la Plaza de Urugaya ont un aspect à peu près correct. La Plaza de Los Desaparecidos où se trouve le Palacio Lopez, siège du gouvernement, est aussi entourée de maisons délabrées.

La ruta #9

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Centro de Asunción, clock la photo

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Bahia de Asunción

Le dimanche 21 février je fis le travail administratif et je me reposais sur la Costanera par 40°C. Chose étrange toutes les Plazas ont une connexion WiFi avec une bonne vitesse de transfert !