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South-Africa

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-- Du 2018/04/22 au 2018/05/jj
-- De Cape Town à African Overlanders
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Le tracé GPS de la route
Cape Town
du 2018/05/06 au 2018/05/10

Le Cap I

Le samedi matin 05 mai mon frère me conduisit à la gare des Arcs-Draguignan pour prendre le train TGV de Nice. Mais hélas il avait environ 15 minutes de retard et ne me permettait pas de prendre la correspondance à Antibes pour arriver à l’heure de l’embarquement à l’aéroport de Nice. En conséquence nous décidâmes d’y aller en voiture. A l’arrivée à l’aéroport l’avion pour Paris CDG était annoncé avec 45 minutes de retard, j’aurais pu prendre le train ! A Roissy CDG j’avais réservé une chambre à l’Ibis Hôtel. Ce voyage ne commence pas très bien, histoire de la bouteille à moitié pleine et non à moitié vide. Toujours le malin et, puis quoi demain ? D'ailleurs le pape a récemment dit qu'il croyait au diable, pourquoi pas. Dans la vie il y a des évènements fortuits et/ou la conséquence de comportements inappropriés de certain personnel. C'est pourquoi selon l’adage : Pour être à l'heure il faut être en avance… pour assumer les aléas.

Le dimanche 06 mai l'embarquement de l’avion direct de Charles de Gaulle à Cape Town était ouvert à 8h45 pour un départ annoncé à 9h20. Après le passage du contrôle de la police aux frontières puis de la sécurité des bagages Je me présentais à l’heure. Tout était Ok. Mais l’autorisation de décollage fut donnée avec 50 minutes de retard. Le commandant de bord l’a rattrapé en arrivant au parking de l'aéroport de Cape Town exactement à l'heure prévue 21h20, chapeau l'artiste. Certes il était facile de le rattraper sur une telle distance et durée de 11h45 de vol. Joon une compagnie low-cost d’Air-France comme en témoigne la tenue vestimentaire du personnel de cabine et le menu des repas. Le voyage fut sans problème, je visionnais quatre films et je restais debout en trois périodes de 30 minutes. L'avion était un Airbus A340 de 250 places, toutes occupées. A l'aéroport de Cape Town le passage de l'immigration et de la douane s'effectuèrent sans problème en 50 minutes. Le transitaire m'attendait pour récupérer le carnet de passage en douane et pour me conduire à l'hôtel Holiday Inn Express. Je me couchais vers 23h00. Le malin ne se manifesta point.

L'histoire mouvementée de la République d'Afrique du Sud est présentée par Wikipedia, ici

Le lundi 07 mai je pris mes repères pour visiter la ville de Cape Town en attendant la mise à disposition de mon véhicule sachant que le bateau "MOL Presence" était arrivé au port. Après un copieux petit-déjeuner je partis à la recherche d’un DAB pour prendre de l’argent local, le Rand. Puis j’achetais un mini sac-à-dos que je chargeais avec un k-way et un parapluie car le temps annoncé étant très incertain. L’étape suivante était l’achat de la MyCITI carte pour utiliser le système de transport en commun de la ville qui est remarquablement organisé. Hélas, le kiosk de l’avenue Adderley était fermé. Je me renseignais et je découvris que la grève paralysait les transports en commun. En Afrique du Sud comme en France les mêmes causes produisent les mêmes effets. J’étais condamné à visiter la ville à pied, heureusement j’avais choisi un hôtel dans le centre-ville appelé City-Bowl. Mon programme avait prévu d’aller à Table Mountain pour avoir une vue d’en-haut de la ville au carrefour de l’océan Atlantique et de l’océan Indien. Mais les mauvaises conditions météorologiques obligèrent les autorités à fermer le téléphérique. Après un trajet à pied pour aller au Waterfront j’achetais un billet du city tour, CitySightseing Cape Town. J’embarquais à 11h00 pour un circuit de deux heures sur l’impérial pour prendre des photos avec mon compact Sony. Bien sûr la pluie avec des averses éparses et une température froide rendirent la visite peu agréable et les photos ternes. Au retour je me promenais dans le Waterfront avant de rentrer à l’hôtel. Cette première journée de prise de contact montra une ville moderne aux immeubles de grande-hauteur attestant de l’activité économique intense liée en partie au trafic portuaire. Le retour par la côte atlantique, Camps Bay, Clifton, Bantry, Sea Point et Three Anchor Bay présenta une urbanisation qui n’a rien à envier à la Floride des Etats-Unis ou à la Côte d’Azur de la France, succession de villas somptueuses et d’immeubles de grand-standing au bord de plages de sable blanc peu fréquentées par cette température. La conurbation de Cape Town a une population d'environ 3,5 million d'habitants.

L'histoire de la ville du Cap est présentée par Wikipedia, ici

La latitude sud de Cape Town est approximativement à la latitude nord de Columbia aux USA, de Rabat au Maroc et de Kitakyushu au Japon.
La longitude est de Cape Town est approximativement celle de Katowice en Pologne, de Dubrovnik en Croatie et de Bangui en République Centrafricaine.

L’heure des 28 pays membres de l’Union Européenne est UTC+1 et UTC+2 (heure d'été, en attente d’abrogation).
L’heure de la République d’Afrique du Sud est d’est en ouest celle de Pretoria UTC+2 (pas d'heure d'été).
Ainsi présentement il n’y a pas de décalage horaire entre ces deux entités.

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Le Cap II

Le mardi 9 mai fut encore une journée nuageuse avec des pluies éparses et la grève des transports en commun. Elle fut consacrée à trois visites. Profitant d'une éclaircie je me dirigeais vers le Castle of Good Hope qui fut construit par les hollandais entre 1666 et 1679 pour défendre la ville du Cap. Il a la forme d’un pentagone. Le bâtiment central fut la résidence du gouverneur. Il a conservé son mobilier d’époque. Une exposition présente des peintures marines. Le musée militaire attenant expose des armes et une maquette du fort. Une autre salle est dédiée à l’armée anglaise. En chemin vers le District Six Museum je saisis quelques photos de rue. Le District Six Museum sensibilise le visiteur à la tragédie subie par des habitants de ce district dans les années 1960 et 70 lors des lois de l’apartheid. Les photos d’époque exposées ne laissent pas le visiteur indifférent. Il est situé dans une ancienne église méthodiste. Ensuite je me rendis entre deux averses à Bo-Kaap en parcourant Long Street avec ses maisons anciennes jusqu’à une mosquée où je rencontrais un marocain avec qui j’échangeais quelques instants. Bo-Kaap, le cap supérieur, est une petite rue aux maisons basses très colorées qui furent habitées par les soldats d’une garnison dans les années 1830. A petite allure je rentrais à l’hôtel.

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Le Cap III

Le mercredi matin 09 mai la Montagne de la Table était toujours dans les nuages et la grève des transports en commun perdurait. Je traversais les Company’s Gardens pour aller visiter deux musées réputés de Cape Town. Le South African Jewish Museum est partiellement installé dans la vieille synagogue datant 1863 dans le style néo-égyptien. Il conte les origines du culte et de la civilisation juive ainsi que l’installation des immigrants d’Europe centrale qui développèrent l’économie du pays tant commerciale que diamantifère. Je rencontrais un groupe d’élèves écoutant avec attention la conférencière. Quelques mètres plus loin le South African National Gallery m’accueillit pour me présenter les peintures des artistes sud-africains. Dans les salles des groupes d’étudiants en art-déco croquaient les tableaux avec application silencieuse. Je fus étonné de leur courtoisie attendant que je prenne mes photos pour passer. Comme les élèves des écoles précédemment le étudiants portent un uniforme, exemple à suivre en France et ailleurs. Au retour je traversais de nouveau les Company’s Gardens datant de la Compagnie néerlandais des Indes orientales (VOC). Le ciel s’était un peu dégagé au-dessus de la Montagne de la Table. Puis je souhaitais voir la Michaelis Collection hébergée dans l’ancien hôtel de ville de Greenmarket Square. Mais le bâtiment était fermé. Je rentrais à l’hôtel.

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Le Cap IV

Toujours en attende de mon camion je poursuivais la découverte de Cape Town. Le jeudi 10 mai fut consacré à l’esclavage constitutif de la société de l’Afrique du Sud. En passant devant l’immeuble Mutual Heights je m’arrêtais pour admirer ce chef-d’œuvre de l’Art-Déco en marbre noire veiné de rose et d’or ceinturé d’une frise exceptionnelle. A partir de Grand Parade au pied de la Montagne de la Table et bordé du Cape Town City Hall je me promenais pour visiter trois sites en périphérie du City Bowl. SA Mission Museum dans Long St fut la plus ancienne mission créée en 1799 pour convertir les esclaves au christianisme. Plus loin dans Buitengracht St, le Prestwich Memorial fut édifié en 2003 pour recueillir les squelettes des esclaves exécutés par les Hollandais aux 17e et 18e siècles. Enfin près des Company’s Gardens, l’Iziko Slave Lodge datant de 1660 retrace la longue histoire de l’esclavage en Afrique du Sud. Je rentrais à l’hôtel par St George’s Mall occupé d’échoppes tant de vêtements et de colifichets que d’alimentation. Je devrais recevoir en fin d’après-midi des informations du transitaire concernant la livraison de mon camion.

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Mutual Heights

African Overlanders

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Le tracé GPS de la route
African Overlanders
du 2018/05/11 au 2018/05/13

La journée de vendredi 11 mai tira en longueur. La matinée se passa dans la chambre puis à partir de 11h30, heure du check out, j’établis mes quartiers dans le hall de l’hôtel scrutant sur mon smartphone les sms de Duncan à une fréquence d’un toute les demi-heures, environ, pour m’informer de l’avancement de la procédure d’admission de mon véhicule en Afrique du Sud. Vers 16h00 le contrôle de la douane et du carnet CPD était effectué. Il restait à transporter le container à la warehouse qui s’effectua trop tardivement pour prendre livraison. Ducan me téléphona pour me dire que cette dernière étape aura lieu lundi matin, pff ! Je pris conscience que Duncan n’était pas sur place, mais chez Lui. Pour être au plus près du centre des opérations, je décidais de passer le weekend chez lui, à environ 35 km de Cape Town, dans un bungalow type dortoir partagé avec un anglais. Le confort est très spartiate avec un social area et des toilettes dans un container. J’étais en territoire anglophone. Le samedi matin Eli, l’épouse de Duncan, me prêta sa voiture pour que j’aille faire de l’approvisionnement en nourriture pour le weekend. Ce sont les aléas des voyages au long-court, école de la patience. Certes j’avais choisi le moyen de transport le moins disant ; j’assume les conséquences de mes décisions. La météo était clémente sans pluie.

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