South-Africa

African Overlanders

Lundi 14 mai fut une mauvaise journée. A 10h00 nous sommes partis pour le storage où se trouvait le container avec les deux véhicules. Mais il nous fut impossible d’avoir accès au container. Nous rentrâmes à African Overlanders. Duncan passa plusieurs appels téléphoniques et obtint la livraison des véhicules. Nous retournâmes au Storage. Hélas quelle ne fut pas mon désappointement de découvrir que les batteries du G étaient vides et que la boite de vitesse automatique était positionnée sur parking donc impossibilité de pousser le camion. Nous rentrâmes pour la seconde fois à African Overlanders. Duncan m’assura avoir une solution, à suivre. Ces allers-retours prirent beaucoup de temps car l’autoroute de Cape Town est congestionnée en permanence.

J’avais demandé l’assistance de Bernard Giraud qui m’a répondu en me rappelant qu’il y a un bouton poussoir sous le cache en caoutchouc du changement de vitesse et matérialisé sur le dessus. Je dois avouer que je l’avais lu dans le manuel. Mais hélas je l'avais oublié. Je ne pense pas que la personne qui a mis le camion dans le container est laissée quoique ce soit allumé. Le mardi 15 mai Duncan m'a dit que l'électronique des véhicules modernes consommait beaucoup d'énergie à l'arrêt, notamment pendant le transport d'un mois en container. Avec la batterie de l'autre véhicule moteur tournant Duncan a démarré le "G". Par sécurité je suis revenu chez African Overlanders.

Boulders Penguin Colony

Le mercredi 16 mai je quittais African Overlanders vers 11h30 pour me rendre à Goodwood pour acheter les cartes T4Africa chez Safari Centre Africa puis j’allais au supermarché pour la nourriture. Après un frugal et tardif déjeuner je me rendis à Boulders Penguin Colony. Je fus très déçu les 300 pingouins étaient en réalité trois sur un rocher couvert de leur déjection. Il y avait plus de baigneurs sur la plage. Avec l’autorisation du gardien je bivouaquais sur le parking devant un restaurant. La nuit fut calme et venteuse.

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Cape Point

Je partis le jeudi matin 17 mai pour le Cap de Bonne-Espérance. Le massif montagneux de la Montagne de la Table était encore dans la brume qui se leva peu à peu au fur et à mesure que j’approchais du cap. Aucune circulation sur la route sinueuse. Les touristes étaient encore au breakfast car le funiculaire pour atteindre le phare n’ouvre qu’à 9h30. Je patientais en faisant le tour de la plateforme. La vue panoramique au pied du phare est splendide de beauté et de brutalité tant le vent est violent. Une pensée me vint pour les marins qui échouèrent ici à la quête de la route des Indes. En quittant la pointe extrême sud de la Afrique je m’arrêtais à Simon’s Town pour admirer les maisons coloniales aux balcons ouvragés baignés par le soleil matinal. En route vers la côte de l’Océan Indien je parcourais une route logeant l’océan dans des paysages de montagne aux couleurs stratifiées de rouge, de rose et de terre de sienne au bord de plages de sable blanc. Après Strand la route twistait entre falaise et abrupte au-dessus de la mer. J’atteignis mon bivouac en début d’après-midi dans un lieu parfaitement isolé au bord de la mer après le village de Kleinmond.

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Hermanus

En quittant la quiétude du bush camp j’allais visiter la ville d’Hermanus sur la côte réputée pour voir des baleines mais aussi pour ses somptueux appartements et luxueux hôtels. Elle est d’une blancheur remarquablement entretenue. Je ne m’attardais pas. Je décidais de retourner à African Overlanders car je venais d’apprendre qu’il n’est pas possible de recevoir un nouveau visa de 90 jours à mon retour du Botswana sauf à retourner dans mon pays de résidence. La question est de savoir s’il y a une durée minimum entre deux entrées en Afrique du Sud !

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Melkbosstrand

Je quittais African Overlanders en sachant que j’y reviendrai certainement en septembre pour faire un aller-retour en France, mon pays de résidence, afin d’obtenir un nouveau visa de 90 jours. La seule incertitude qui subsiste, est la durée imposée du séjour en France par la législation de l’immigration de l’Afrique du Sud. Avant de me diriger vers la frontière de la Namibie je fis un détour par Goodwood pour retourner chez Safari Centre Africa afin d’acheter en complément de l’Atlas de l’Afrique australe la carte SD, version 18.05 nouvellement éditée, pour mes appareils GPS Garmin. J’avais prévu un court trajet pour bivouaquer à Melkbosstrand face à l’océan brumeux afin de disposer de temps pour l’installation des cartes.

Au lever du jour, at sunrise

Clanwilliam

Le dimanche 20 mai se passa dans le brouillard et les embruns de la mer en logeant la côte atlantique. J’avais deux visites à faire avec des détours que je m’astiens d’effectuer eu égard à l’absence de vue, parfois inférieure à 50 mètres. Je progressais jusqu’à Lambert’s Bay où j’avais décidé de bivouaquer en bord de mer. Mais la visibilité quasi nulle m’incita à poursuivre ma route jusqu’à Clanwilliam où ne trouvant pas de bivouac sécurisé, j’allais au camping du coin pas folichon, ni connexion WiFi ni douche chaude ni eau pootable. Un malheur n’arrivant jamais seul, le crédit de la carte Sim acheté sur Internet avant de quitter la France était déjà consommé, à bon ! Les petits ennuis s’accumulent. Eh bien non, je n’invoquerai pas le malin… pour cette fois.

Camp Clanwilliam