Praia das Pedrinhas
Le lundi 13 juin fut une
petite matinée de route pour approcher Rio de Janeiro où je devais
stationner sur un parking au pied du Pao de Açucar. Je trouvais un
bivouac à 34 km avant Rio au bord de la Praia do Baia de Guanabara.
 |
 |
Bivouac |
Sunset |
Le mardi 14 juin une
grande déception m’attendait au Pao d’Açucar où j’arrivais au parking
dès 7h30. La billetterie du téléphérique ouvre à 8h00 pour une première
benne à 8h10. En effet j’appris que la benne du deuxième tronçon ne
fonctionnait pas eu égard aux bourrasques de vent en altitude. Je
restais deux jours à Rio pour visiter la ville. Bien sûr
le troisième jour avant de partir
je m’informais de nouveau, le deuxième tronçon était toujours fermé… Un
kiosk d’information est situé à la première plateforme. Une jeune-femme
polyglotte, portugais, espagnol, italien, français et anglais, me donna
un plan de la ville et une plaquette avec le numéro des bus à utiliser
pour aller au centre-ville : bus n°107 et bus n°513 pour la station
métro Botafogo. J’utilisais essentiellement le métro plus rapide que les
bus dans les embouteillages. Le panorama de la première plateforme est
somptueux. La ville est construite sur les pentes des collines
environnantes rendant la visite très pénibles. Cette première journée
fut consacrée au théâtre municipal étant fermé je me contentais de
l’extérieur. Puis à côté le Museu Nacional de Belas Arte expose des
pièces rarissimes, tel qu’un dessin de Le Corbusier ainsi que des
peintures de français établis à Rio de Janeiro. Une statue de la vierge
que les islamistes ne renieraient pas attendu son voile ! La Cathédral
de Rio adopte une structure en pain de sucre qui n’est pas, il s’en faut
de beaucoup, d’un style remarquable. Après avoir déjeuné chez Petro’s
Kilo au départ du bondinho,
tramway qui escalade les collines j’allais visiter le Museu Chacara do Céu, fermé le mardi,
mais la ruine est pittoresque ainsi que la vue du Pao Açucar omniprésente dans
le paysage et le Ponte Presidente Costa e Silva. La descente
depuis le Morro do Curvelo fut un long moment d’intense douleur pour
atteindre la station de métro Gloria.
Rio de Janeiro I, click la photo pour ouvrir la
galerie
|
Inside of Rio de Janeiro's Catedral |
Le lendemain je retournais
au centre-ville historique avec le métro. L’église da Candelaria du
style austère saint-sulpicien est contourné par les avenues rendant son
accès problématique. Puis je flânais alentours dans ce qui fut le
quartier historique en cours de réhabilitation tant les bâtiments sont
en triste état. Le Museu Historico Nacional hébergé dans l’ancien
arsenal du 18e siècle expose de nombreuses reliques de
l’histoire du Brésil. La plupart des panneaux sont traduits en anglais.
J’y passais toute la matinée, mais il faudrait plusieurs jours tant les
collections sont riches par le contenu sémantique de la société
multiraciale du Brésil. Je retournais déjeuner chez Petro’s Kilo avant
de visiter le Museu da Républica qui occupe le splendide Palacio do
Catete du 19e siècle où le President Vargas se suicida avec
un revolver exposé. Je rentrais au parking en prenant le métro à la
station Catete. Bien sûr je ne vis que l’essentiel de Rio d Janeiro. Le
parking de Pao Açucar n’est pas un lieu très accueillant, mais la nuit
est paisible.
Rio de Janeiro II, click la photo pour ouvrir la
galerie
Paraty
Le jeudi 16 juin je
quittais Rio de Janeiro. Il me fallut plus d’une heure pour atteindre
Copacabana tant les embarras furent importants. Je poursuivis ma route
vers Paraty où j’arrivais vers 16h10. Le camping CCB n’est pas idéal,
mais enfin il est en face de la plage et à dix minutes à pied du village
historique. Sa prospérité date du 18e siècle comme en
témoignent les superbes maisons remarquablement restaurées et
transformées en bars, restaurants et boutiques à touristes. Trois
églises furent érigées selon les classes sociales, esclaves, métis et
européens. Je restais quatre jours pour préparer la poursuite du voyage.
Paraty, click la photo pour ouvrir la galerie