Lundi 16 mai je quittais la Villa Thébaïde pour les Monts de Lacaune. Mais après avoir parcouru l’autoroute jusqu’à Béziers à un train de sénateurs pour amortir l’augmentation du prix du gazole je m’arrêtai au-dessus de St-Gervais- sur-Mare afin de reprendre mes marques avec les logiciels de mise en page de mon site Internet après 8 mois de sédentarisation et d’inactivité IT ; Oups, j’ai pris un coup de vieux ! Traversant la France profonde au joli mois de mai j’étais assailli de fragrance d’arbres et de fleurs odoriférantes, que du bonheur !
|
Mardi 17 mai avant de quitter le bivouac je fis une randonnée sur un chemin escarpé pour visiter la Croix de Mission avec une vue à l’horizon sur le Castrum de Neyran. Puis ce fut une halte en route pour jeter un œil à une statue-menhir dont hélas les inscriptions détaillées par le panneau interprétatif sont recouvertes de lichen. Je trouvais un bivouac tranquille entre la route et le Lac du Lauzas.
|
| Croix de Mission St-Gervais-sur-Mare |
Mercredi 18 mai j’arrivais vers 9h30 à Castres avec pour objectif de visiter le musée Goya. Mais avant je bataillais avec un parcmètre qui refusa obstinément de lire mes cartes bancaires. Un quidam indigène me conseilla de payer en monnaie, ce qu’il faisait habituellement. A l’Hôtel de ville, l’hôtesse m’informa que le Musée Goya est fermé jusqu’à la fin de l’année. Bien sûr je lui pars de mon insatisfaction, courtoisement, du mon fonctionnement du parcmètre. In fine elle me conseilla de visiter le musée Jean Jaurès. Le tribun Jean Jaurès n’est pas ma tasse de thé.Un historien, issu de la rue d’Ulm, fait remarquer que ses discours sont souvent avec des verbes au futur simple, ça en dit beaucoup sur le personnage. Les péroraisons des tribuns populistes actuels, de toute obédience, n’engagent que ceux qui les écoutent. Dépité je quittais Castres vers 12h00 pour trouver un bivouac au bord du Lac du Merle.
|
| Castres, Musée Jean Jaurès |
Jeudi 19 mai j’allais à Mazamet faire des emplettes au supermarché local et à la boutique Orange pour une mise à niveau de l’utilisation du Smartphone comme modem d’accès à Internet ; or il s’avéra que ce n’est pas un oubli de ma part mais des zones d’ombre dans la France profonde ! Les opérateurs téléphoniques ne se précipitent pas faute de business rentable dont l’un d’eux autoproclamé de gauche qui a fait fortune avec le Minitel rose ; l’argent n’a pas d’odeur et encore moins de vertu. Je me dirigeai vers le Lac des Saints Peyres, lac artificiel, ensaché dans une forêt de pins accessible par une route forestière. Je trouvai un bivouac près du gîte communal inoccupé hors saison.
|
| Mazamet, Lac des Saints Peyres |
Vendredi 20 mai je quittais la Montagne Noire où il n‘y a pas de connexion Internet pour faire un arrêt publication à Revel. Je regrette amèrement la couverture Internet de l’Islande. En France il y a quatre FAI qui se bouffent le nez pour faire du business as usual dans les zones de forte population. L’organisation de contrôle l'a dit maintes fois, il y a deux opérateurs de trop, mais n’a pas le courage de taper sur la table. Chacun veut sa part du fromage ! Peut-être que la fin du câblage cuivre d’Orange hérité de l’opérateur historique assorti de la mutualisation imposée par l’Etat permettra de résoudre cette question lancinante depuis des années. Je fis ensuite un stop au barrage de Cammazes avant d’établir mon bivouac à Durfort.
 |
 |
| Lac des Cammazes | |
Samedi 21mai je parcourrai des routes dans la Montagne Noire avec un arrêt à Encalca pour visiter le monastère St-Benoît consacré en 1896 connu pour ses cartons de tapisserie. Les tapisseries sont ensuite fabriquées à Aubusson. Au monastère je fis l’acquissions de CDs de chants grégoriens. En route vers Saissac je bivouaquais sur un chantier forestier.
|
| Encalca, monastère St-Benoît |
Dimanche 22 mai j’arrivai de bonheur à Carcassonne parking P1 pour le camping-car à environ 6 min à pied de la Porte Narbonnaise. Bien sûr sauf à être ingambe il est quasiment impossible de parcourir la muraille extérieure. Péniblement j’allais visiter la basilique St-Michel dont il ne reste que la nef. Fourbu je retournais au camion pour faire de l’approvisionnement au supermarché locale ouvert le dimanche matin. Puis je bivouaquais sur le parking Leclerc. La température monta à 34°C à l’interieur de la cellule, je regrettai l’altitude de +650 m des bivouacs de la Montagne.Noire.
|
| Carcassonne, Gate Narbonnaise |
