Lundi 09 janvier avant de quitter Padova je souhaitais voir la Cappella degli Scrovegni. Le GPS me balada dans la banlieue de Padova en voulant me faire prendre des ronds-points qui n’existaient pas, des sens interdits etc. Finalement j’arrivais à un lieu où il n’y avait pas de Cappella. Je décidais d’abandonner pour rallier Venezia par la route SS11 ; un nouveau jeu de pistes avec des ronds-points inconnus. J’abandonnais pour prendre l’autoroute A4 dûment fléché sans le GPS. J’avais sélectionné le Camping Venezia Village pour visiter la ville lacustre. Hélas le camping était fermé sans que le site Internet le mentionne. Comment dites-vous : une journée de me… très fâché je bivouaquais sur un terreplein quelconque. Et la cerise sur le gâteau il pleut ! Un camping-car des pays Baltes se posa à côté de moi, mais il s’enlisa, je le sortais à la corde. Enfin la journée devint calme.
Mercredi 11 janvier Je pris la navette pour Fondamenta Nove à 9 heures pour un trajet de 25 minutes suivi d’une marche à pied d’environ une heure trente avec les arrêts photos et le franchissement, précautionneusement, des ponts au-dessus des canaux en prenant la main-courante. J’arrivais sans difficulté à la Place Saint Marc, dont l’architecture somptueuse retint mon attention. La basilique expose de scintillantes mosaïques présentant le Nouveau Testament. Mon cheminement dans les ruelles du port à la place Saint Marc montre des façades de bâtiments très décrépies. J’espérai revoir des scènes de rues du film Mort à Venise, nouvelle de Thomas Mann, sur fond de l’adagietto de la 5ème symphonie de G. Mahler. Il n’en fut rien car je ne suis ni Visconti, ni un vieux compositeur au rimmel dégoulinant sur le visage après le suivi sans espoir d’un jeune éphèbe, Tadzio. Je présume que les extérieurs furent tournés au Cinecitta le Bollywood / Hollywood italien. La journée fut ensoleillée par de timides rayons et une température frisquette. Je retournais au bateau pour la navette de 12h30.
Basilica San Marco |
Jeudi 12 janvier l’objectif fut de visiter Bologna après avoir parcouru l’autoroute de Venezia. La Piazza Maggiore à la lecture du guide Vert avait attiré mon attention. Son accès est réglementé avec interdiction des véhicules. J’y entrais, subrepticement, pour prendre des photos puis je cherchais, vainement, un emplacement de stationnement. Les rues adjacentes avaient un stationnement unilatéral autour de la Piazza. Mais comme précédemment le GPS ne connaissait pas les modifications de circulation, je tournais en rond. Après une bonne demi-heure j’abandonnais mes recherches en quittant Bologne pour trouver un stationnement nocturne au village de Sesto, Ouf ! Conclusion pour visiter les villes et monuments il faut être ingambe et maitriser le trajet des transports en commun.
Piazza Maggiore, San Petronio & Palazzo Comunale |
Vendredi 13 janvier, jour faste pour les chanceux, ce fut mon cas je trouvais un parking, certes payant, à environ 100 mètres de la Basilica di San Vitale et du Mausoleo di Galia Placidia. Après la visite en récompense, je m’offris une part de pizza à la boulangerie du coin. En route pour Urbino je trouvais un stationnement nocturne sur le parking de OBI, Bricorama Italien. Comme le montre la carte et la trace de Bologna à Ravenna il en manque un bout, perte de la connexion GPS, nul n’est parfait ! Les lecteurs de mon site intéressés par des informations sur les sites visites doivent se reporter au guide Vert et à Wikipédia.
Samedi 14 janvier, la visite du Palazzo Ducale à Urbino s’annonçait courte, mais elle fut encore plus qu’envisagée. Dès le portail d’entrée franchi un escalier plongeais de manière abrupte dans les sous-sols, de plus il fallait pour compléter escalader deux étages sans ascenseur. Même nanti d’un walking stick je renonçais à une telle aventure d’autant plus que les visiteurs étaient très rares en conséquence une assistance quasi nulle ! La journée était agréablement ensoleillée avec une température de 10° Celsius après une nuit avec un thermomètre en-dessous de zéro.
Palazzo Ducale, Urbino |
Dimanche 15 janvier, après une nuit froide, la route vers Assisi était dans la brume sans précipitation. Le trafic sur la route était clairsemé. Comme d’habitude la chaussée des routes est souvent en mauvais état. A Assisi des parkings souvent fermés où interdits aux camping-cars. L’un d’eux était à ma convenance avec un escalier roulant, mais avec une hauteur limitée à 2 mètres. Les parkings autorisés aux camping-cars nécessitaient une marche à pied incompatible avec mon état de santé. Encore une fois je passais mon chemin. Je m’arrêtais pour la nuit sur un immense parking désert dans le village de Santa Maria degli Angeli.
Assisi |