Lundi 16 janvier, ma destination était Siena, village typique du 13ème siècle. Depuis Assisi jusqu’à Siena une autoroute à la chaussée très dégradée sur la voie de droite. J’arrivai à Siena vers 10h30. Je me retrouvai dans la même situation qu’à Assisi. Près du centre-ville toutes les bordures de trottoirs autorisées au stationnement étaient occupées et les parkings trop éloignés du centre-ville pour moi. Bien sûr la circulation dans les rues étroites ne fut pas une partie de plaisir. Encore une fois je jetais l’éponge. Les visites de l’Italie du Nord se terminent selon l’expression favorite de Michel Jobert, ex-ministre sous la IVème puis Vème république, en eau de boudin. Je rebroussais chemin jusqu’au carrefour de l’autoroute de Siena avec l’autoroute de Roma. Un parking m’attendait à Foiano della Chiana. Demain l’Italie du Centre en commençant par Rome !
Mardi 07 janvier, du bivouac je m’incérai dans la file de véhicules sur l’autoroute A1 vers Roma pour environ 200 km. Le temps était exécrable, pluie et brouillard, nombreux ralentissements pour travaux etc. Le camping hu-Roma Camping in Town est idéalement situé à 50 mètres de l’arrêt du bus 246 / 247 et en face du supermarché Panorama atteignable par une passerelle piétonne. Je me présentai à la réception vers 15h00. Avec l’hôtesse le dialogue fut difficile, elle ne fit aucun effort mi- italien mi- anglais qui plus est le camping était quasiment désert. Je pris mes quartiers dans un coin éloigné. Le service est moyen les douches et toilettes sont dans des bâtiments type Algéco avec des cabines exigües notamment pour les douches. Certes la laverie est imposante avec lave-linges et sèche-linges en nombre. Après la connexion électrique je branchai le radiateur pour avoir une température confortable, nuit paisible et reposante.
Mercredi 18 janvier était dédié à la visite de Rome en commençant par le Colisée et ses alentours. Je pris le bus 246 à la sortie du camping pour la station du métro Cornelia de la ligne A jusqu’à la station Termini. En sortant de la station je parcourrai l’avenue Cavour sous une pluie battante avec de la grêle vers 10h30 pour atteindre le colisée. Je commis une erreur car j’aurai dû prendre la ligne B à Termini pour la station Colloseo. Je n’atteignis jamais le Colisée. Sous la pluie, je rasais les murs des boutiques pour m’appuyer les jambes flageolantes avec des vertiges. Harassé je hélai un taxi pour rentrer à l’hu Roma Camping. Ainsi se termina la visite Rome comme les villes précédentes pour raisons de santé. Le futur des visites de l’Italie s’annonce problématique. Mes proches disent que je suis obstiné !
Jeudi 19 janvier je décidais de rester au camping pour me reposer et faire de la lessive. Demain sera un autre jour !
Vendredi 20 janvier après avoir fait le service du camion je quittais le hu Roma Camping in Town vers 9h45 pour aller à Tivoli visiter deux villas d’époque révolue. Hélas ce fut la même litanie, circulation pénible, embouteillage, travaux, chaussée défoncée et bien sûr parkings complets. Je passais mon chemin pour chercher un stationnement nocturne que je trouvais à Grottaferrata. La température était de 4°C, la nuit sera froide. Demain je vais vers le sud de l’Italie.
Samedi 21 janvier le but de la journée était de visiter Nemi au bord du lac éponyme puis Castel Gondolfo. Hélas, hélas encore une journée décevante. Le centre-ville historique est difficile d’accès par l’étroitesse des rues et des stationnements occupés par les mini-voitures des indigènes notamment la Fiat pot de yaourt. Certes il y a des parkings, mais éloignés du centre-ville requérant une marche à pied parfois pénible avec des escaliers ! En conséquence j’abandonnais les visites. La cerise sur le gâteau il n’y a pas de campings ouverts à Naples que je shuntais pour aller directement à Pompéi. Je pestais sur l’état du revêtement des chaussées. J’avais trouvé un bivouac dans un champ, mais je fus délogé par les carabinieris pour aller au bord d'un canal de pêcheurs.
Dimanche 22 janvier par un ciel couvert au pied des montagnes enneigées je parcourais 247 km pour atteindre le site de Pompéi. Un petit parking en face de l’entrée garda mon véhicule pendant les deux heures de visite. Je ne vais redire ce que Wikipédia à explicié. Le site est très vaste avec un plan d’urbanisme typiquement romain larges avenues organisées en plan orthogonal. Un petit crachin et une température de 4°C m’accompagnérent en chemin. Pendant les deux heures je ne visitais que deux régions sur 8 du plan fourni, qui ne propose pas un circuit des pièces les plus remarquables, (le guide Vert non plus, mais je pense que le Lonely Planet en donne un) en clopinant avec mon Walking stick. Je retournais à l’entrée pour récupérer mon camion vers 13h30. En me dirigeant vers mon lieu de bivouac, je pensais qu’il n’était plus raisonnable de marcher pour visiter. Pour aller à Sorrento, lieu de bivouac sur un parking face à la mer, je traversais de nombreux villages aux rues tortueuses et exigües. Les italiens n’ont rien appris de leurs prédécesseurs de l’empire romains.