Mauritanie
Mardi 26 novembre j’entrais dans la zone du poste frontière vers 9h30, heure de Mauritanie. Le facilitateur m’attendait. Son intervention ne fut pas d’une grande efficacité pour réduire les temps d’attente sachant que d’autres de son métier étaient plus interventionnistes. Je ressortais de la zone avec un visa de 30 jours pour 55€. Le facilitateur m’obtint le passavant et une assurance de trente jours. A Nouadhibou je trouvais à acheter une carte Sim de Mauritel de 30 jours. Je retournais à l’entrée de Nouadhibou pour bivouaquer sur une plage de la baie de l’étoile. En fin d’après-midi un jeune allemand me rejoint avec son WV transporter d’un autre-âge. Il est photographe équipé d’un Sony A7.
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Mercredi 27 novembre je quittais Nouadhibou vers le Banc d’Arguin. Je progressais sans difficulté. Mais hélas, peut-être trop confiant, vers 15h00 j’ensablais le camion. Pendant près de deux heures je tentais de le sortir, sans succès. J’envoyais un appel à l’aide à mon frère par radio HF en lui donnant mes coordonnées GPS et le numéro de téléphone d’Ahmed dont j’avais fait la connaissance à Nouadhibou.
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Vendredi 29 et samedi 30, toujours en contact HF avec mon frère aucune assistance ne vint me sortir de cette situation.
Samedi 30 novembre je partis en expédition à pied pour aller à la Ruine de Tanoûdêrt où j’attendis plus d’une heure sans apercevoir aucun véhicule. Je revins à mon véhicule où j’arrivais vers 18h35, la nuit tombée, après avoir parcouru dans le désert et les dunes 19,30 km. Harassé je me couchais.
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Dimanche 1er décembre j’informais mon frère qui déclencha le plan "Orsec". Finalement vers 15h00 je vis apparaitre une voiture de la gendarmerie accompagnant Ahmed. Après entretien avec la gendarmerie et en comparant nos matériels GPS respectifs je constatais que celui de la gendarmerie est en degré, minute, seconde, alors que le mien est en degré minute et centième de minute ; ce qui est une explication de la difficulté de me trouver. Vers 15h30 mon véhicule fut extrait sans difficulté et je repris ma progression avec la gendarmerie et Ahmed vers l’est, Chamî, pour trouver une connexion réseau mobile, puis vers l’entrée du PNBA à Ras Tafarît. Pendant la progression je réfléchis à la situation et à la poursuite de mon voyage en Mauritanie. Après négociation avec Ahmed je décidais qu’il m’accompagnerait jusqu’au 26 décembre date de la fin de mon visa mauritanien en suivant le parcours que j’avais étudié.
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