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-- De 2014/08/25 à 2014/08/29
-- D'Argelès-sur-Mer à Trans-en-Provence
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Le tracé GPS de la route
D' Argelès-sur-Mer à Trans
du 2014/08/25 au 2014/08/29

Elne

Le lundi 25 août au matin je passais au magasin Weldom pour échanger la prise européenne femelle pour une prise male pour le branchement sur une borne de terrain de camping. Ma première halte fut à Elne pour visiter l’église Ste-Eulalie-et-Ste-Julie construite au 11e siècle puis complétée aux 14e-15e siècles. Le plus remarquable est le cloître dont les chapiteaux des colonnes narrent des passages de la genèse.

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Perpignan

Après déjeuner j’entrais dans Perpignan à la recherche d’un emplacement de stationnement que je trouvais fortuitement le long du canal à l’intersection avec la rue Courteline à deux pas de la gare de Perpignan centre du monde selon Salvador Dali. Le parcours proposé par le Guide Vert est intéressant mais hélas beaucoup de monuments n’étaient pas accessibles, l’église St-Jacques et le musée d’art moderne fermées pour travaux. Je quittais la ville fort déçus.

Castillet

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Cathédrale St Jean

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Fort Salses

Un peu plus loin le Fort de Salses m’accueillit. Construit en 1493 par Ferdinand le Catholique et Isabelle de Castille. Le gouverneur du Fort se rendit en 1642 apprenant la chute de Perpignan. Vauban, l’incontournable, fit réaliser des modifications. Mais le traité des Pyrénées, 1659, fixant définitivement les frontières entre la France et l’Espagne, le Fort perdit sa vocation stratégique et militaire. Il termina sa carrière dans la peu glorieuse fonction de prison pendant la Révolution puis finalement classé monument historique en 1886. Je bivouaquais sur une aire de repos à l’entrée du Portel-des-Corbières.

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Ferdinand le Catholique Isabelle de Castille

Narbonne

Palais des Archevêques

La journée du 26 août fut consacrée à la visite de Narbonne et uniquement au Palais des Archevêques et de ses alentours. D’abord au pied du palais je foulais la Via Domitia qui reliait le Col du Montgenèvre, Briançon, au Col de Banyuls, Port-Vendres. Puis j’arpentais les ruelles autour de la cathédrale St-Just et St-Pasteur en attendant l’ouverture des monuments, 10h. Je dédiais la majorité de mon temps à la cathédrale et à son trésor. J’admirais longuement le retable gothique découvert en 1981 sous une couche de stuc. Bien sûr il est très endommagé par les vicissitudes du temps. Le trésor de la cathédrale recèle deux pièces remarquables, un pot en ivoire sculpté et un coffret de mariage en cristal de roche. Mais le chef d’œuvre est incontestablement la tapisserie flamande du 15e siècle retraçant la création. Elle est tissée en fils d’or et de soie. Je donne une photo d’ensemble du coin droit avec des détails pour tenter de montrer la finesse du tissage. Après ces nourritures culturelles je déjeunais à la Table St-Crescent de mets inventifs et succulents. Je me dirigeais ensuite vers Montpellier où je bivouaquais comme le 22 juillet à Mauguio pour visiter la ville.

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Via Domitia
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Palais des Archevêques
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Grand retable gothique, 1354/1381 Gueule béante du Léviathan
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Les damnés conduits en charrette en enfer Les élus montant l'escalier au royaume céleste
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Ivoire sculpté, 10e siècle Coffret de mariage en cristal de roche
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Tapisserie flamande représentant la Création, 15e siècle
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Montpellier

Quartier Antigone

Je laissais le camion sur le parking d’Auchan à la station du Tram Parc Expo, 22 minutes plus tard j’étais au Quartier Antigone conçu par l’architecte Ricardo Bofill utilisant la technique du béton précontraint. Bof ! Je ne suis pas enthousiaste.

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Autour de la Place de la Comédie

Encore 20 minutes de parcours à pied et je débouche sur la place de la Comédie qui à cette heure matinale est encore vierge de touriste et le ciel encore noire de la pluie nocturne. En attendant l’ouverture des musées je flânais sur le circuit proposé par le Guide Vert cheminant dans les petites rues bordées d’anciens hôtels particuliers du 17e et 18e siècle. Je m’arrêtais plus longuement à la cathédrale St-Pierre qui ressemble plus à une forteresse qu’à une église avec ses deux tours entourant le portail. Elle est de style gothique sans rien de particuliers. Attenant la faculté de médecine, très célèbre dès le Moyen-âge était fermée à la visite. En 1688 le conseil de la ville décida de créer un parc, la Promenade du Peyrou, pour accueillir une statue monumentale de Louis XIV qui n’arriva qu’en 1718 ! Je terminais la visite de Montpellier par le musée Fabre exposant des collections des différentes écoles de l’Europe.

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Place de la Comédie
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Cathédrale St-Pierre
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Promenade du Peyrou

Musée Fabre

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Rixe de paysans by Breughel Portrait by Rubens
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Portrait by David Nature morte by Matisse
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Le jardin en fleurs à Ste-Adresse by Monet Les baigneuses by Courbet

Abbaye de Montmajour

En début d’après-midi je me dirigeais vers Arles que j’atteignis au alentours de 15h30. Hélas le stationnement était mission impossible. J’allais donc visiter l’Abbaye Montmajour avec l’intention d’y bivouaquer. Elle est la ruine la plus extraordinaire qu’il m’a été donnée de voir pendant mon périple pyrénéen. La crypte sous l’église abbatiale est construite sur la roche. La nef fut achevée en 1153. Le cloître fut plusieurs fois remanié au cours des siècles postérieurs. Enfin le monastère Saint-Maur fut édifié en 1703. Demain sera un autre jour pour tenter de visiter Arles

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Arles

Les Arènes et le Théâtre antique

Arles, de bon matin je tournais dans la ville à la recherche d’une place de stationnement que je trouvais dans une petite rue derrière le parking du centre, en silo. Le centre monumental est concentré derrière les vestiges des remparts dans un dédale de ruelles autour d’anciens hôtels particuliers du 17e et 18e siècle. En flânant j’imaginais ce que pouvait être la vie à cette époque, tel le très célèbre "les embarras de Paris", bruits de chevaux, roulements de carrosses, cris de la piétaille etc. Je cherchais vainement le bon angle de prise de vue des arènes et du théâtre antique, là aussi mission impossible, essentiellement pour cause d’embarras des temps modernes, stationnement erratique des voitures et terrasses des restaurants.

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Eglise Saint-Trophisme

Les musées ouvrent très tard, tant pis, je jetais mon dévolu sur l’église Saint-Trophisme dont le portail roman est un chef-d’œuvre inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco. L’intérieur se caractérise par une nef et des collatéraux très étroits. Deux chapelles recèlent chacune un sarcophage en tant qu’autel contant des passages de la bible. Le cloître est un des plus élégants de Provence avec des sculptures, certes très abimées, dues à l’atelier de Saint-Gilles. Dans l’après-midi je trouvais refuge à Saint-Blaise dont je visiterais le site archéologique demain à la pointe du jour.

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Site archéologique de Saint-Blaise

La centrale météorologique du camion annonçait de la pluie ; j’entrepris la visite du site archéologique dès l’ouverture sous un soleil timide. Le site fut inventé en 1935 par Henri Rolland qui passa 35 ans de sa vie à fouiller la terre pour le dégager de la végétation. Saint-Blaise était un oppidum gaulois dont l’histoire attestée par les fouilles peut être contée en trois périodes. La période archaïque du 6e et 5e siècle BC vit éclore un habitat abrité par une muraille et développer le commerce avec le bassin méditerranéen. Puis le site fut abandonné. La deuxième période hellénistique du 2e siècle BC se développa après la construction d’une muraille en grand appareil. Mais les rivalités notamment avec la cité phocéenne de Marseille entrainèrent l’appel par cette dernière des renforts de Rome dont les troupes détruisirent l’oppidum gaulois à coup de boulets catapultés. La troisième période paléochrétienne commença au 5e siècle AD sous l’égide d’Arles et fut de nouveau fortifiée. Des textes en révèlent le nom, Ugium dont l’activité était liée au commerce du sel extrait des étangs. Deux églises furent construites et des tombes rupestres creusées à l’extérieur des remparts pendant la période wisigothique, 5e-6e siècle. La pluie tomba vers 11h30 je me réfugiais dans le camion avant mon retour à Trans-en-Provence en passant par Martigues chez PSI.

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Enceinte en grand appareil type grec, 2e siècle BC Tour gauloise, 2e siècle BC
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St-Pierre d'Ugium, 5e-8e siècle St-Vincent d'Ugium, 5e-8e siècle
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Puits-citerne Tombes rupestres paléochrétienne

Restitution par Jean-Marie Gassend, 1977

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Bilan de la Transpyrénéenne, Final report of the Tranpyrenean