Le jeudi 31 octobre je quittais Trans en Provence vers 7h00 pour aller en Mauritanie via l'Espagne et le Maroc. Ce fut une longue journée de route partiellement avec le brouillard et la bruine sur l'autoroute A8 et A9 jusqu'à Perpignan. Puis une très bonne route dans les Pyrénées catalanes jusqu'à Bourg-Madame. Naturellement aucun poste frontière pour entrer en Espagne, pays de l'UE. La N260 m'a mené à la Seu d'Urgell dans les montagnes pour bivouaquer au bord de la route surplombant la vallée à 1152 mètres d'altitude.
Vendredi 1er novembre je me dirigeais vers Ainsa par une belle route twistant dans la montagne. En arrivant à l’entrée de la ville je constatais que la horde des touristes avait déferlée ; les parkings étaient bondés. En conséquence je décidais de ne pas la visiter car je l’avais déjà parcourue en 2014, ici. Je bivouaquais donc sur le même parking.
Samedi 2 novembre je tentais ma chance pour visiter une nouvelle fois Alquézar, ici. Comme à Ainsa tous les parkings et les bords des routes étaient occupés. Je passais mon chemin pour trouver un endroit de bivouac ; ce fut à Radiquero derrière les conteneurs de déchets triés. Les espagnols sont plus civilisés que les français.
Le dimanche 03 novembre le temps n’était pas à la pluie, je décidais de parcourir la piste de la Trans-ibérique proposée par le site Voyage4x4 à partir de Radiquero jusqu’à Farlete où je bivouaquais à l’extérieur du village. La piste était très praticable avec quelques flaques de boue de-ci de-là. Les paysages furent très variés composés de boqueteaux, de prairies et de champs cultivés ainsi que de nombreux bâtiments d’élevage de volailles en batterie. L’altitude moyenne du plateau est de 450 mètres mais très vallonné.